Le président sud-soudanais Salva Kiir a congédié cinq ministres liés à son rival Riek Machar, selon un décret présidentiel publié mardi soir. Une décision susceptible d’exacerber les tensions qui minent l’application de l’accord de paix signé en août 2015.
L’opposant sud-soudanais Lam Akol vient de démissionner de ses fonctions de ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire au sein du gouvernement d’union nationale, considérant l’accord de paix impossible à appliquer à Djouba.
Les Nations unies ont recensé au moins 120 cas de viols depuis la reprise des violences et enquêtent sur des accusations selon lesquelles des Casques bleus n’ont rien fait pour les empêcher.
La nomination de Taban Deng, actuel ministre des Mines dans le gouvernement d’union nationale, ne fait que confirmer les dissensions qui agitent l’ex-rébellion sud-soudanaise.
Le 27e sommet de l’UA s’est achevé lundi à Kigali. Il aura vu l’élection du nouveau président de la Commission de l’organisation reportée, le retour du Maroc mis à l’ordre du jour et l’UA annoncer sa volonté d’envoyer des troupes au Soudan du Sud.
Les chefs d’État africains réunis au 27e sommet de l’Union africaine (UA) à Kigali se sont prononcés lundi en faveur de l’envoi d’une « force régionale de protection » au Soudan du Sud avec un mandat plus robuste que l’actuelle mission des Nations unies sur place.
Reporters sans frontières a appelé lundi à la libération immédiate du très respecté journaliste sud-soudanais Alfred Taban, rédacteur en chef du Juba Monitor, détenu au secret depuis samedi.
Le 27e sommet des chefs d’État de l’Union africaine (UA) s’est ouvert dimanche peu après la mi-journée. La succession de Nkosazana Dlamini-Zuma, la crise au Soudan du Sud et la question du retour du Maroc au sein de l’organisation font partie des principaux sujets sur lesquels le sommet va se pencher.
Des 4 500 tonnes de nourriture destinée à nourrir durant un mois plus de 220 000 Sud-soudanais en détresse alimentaire, il ne reste plus rien. Pas même le hangar du Programme alimentaire mondial (PAM) de Juba, où elle était stockée.
Présent à Kigali, en marge du 27e sommet de l’Union africaine, pour participer aux discussions sur la situation au Soudan du Sud, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
L’odeur des corps en décomposition imprègne les couloirs de l’hôpital central de Juba, la capitale du Soudan du Sud, où les victimes des récents combats sont peu à peu enterrées dans des fosses communes.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est arrivé vendredi à la mi-journée à Kigali où se déroule le 27e sommet de l’Union africaine. Il participera à des concertations sur la crise au Soudan du Sud.
Les affrontements ont fait « plus de 300 morts depuis le 8 juillet », a indiqué un porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tarik Jasarevic, lors d’un point de presse à Genève. L’ONU ne dispose en revanche pas de chiffres sur les blessés.
En amont du sommet des chefs d’État de l’Union africaine (UA) qui s’ouvrira dimanche à Kigali, la présidente de la commission de l’UA a dénoncé les violents combats qui ont éclaté vendredi à Djouba, tuant des centaines de personnes et faisant fuir des milliers de civils.
Les armes étaient visibles mais silencieuses mercredi dans la capitale sud-soudanaise où un cessez-le-feu a été décrété lundi soir, après quatre jours de combats. Les ressortissants étrangers commencent à être évacués. Alors que l’ONU de dit très inquiète d’une possible reprise des combats, le président Salva Kiir a décrété l’amnistie pour les ex-rebelles qui ont pris les armes contre le gouvernement d’union.
Bien que le cessez-le-feu décrété lundi par le président de la République et son rival Riek Machar ait été respecté mardi dans la capitale, après quatre jours de violents combats les tensions persistent entre les deux camps.
Au moins 36 000 personnes ont été déplacées par les combats au Soudan du Sud depuis vendredi, a indiqué l’ONU mardi, après quatre jours d’affrontements meurtriers à Juba entre forces loyalistes et ex-rebelles.
Face à la flambée de violence qui touche la capitale, le président de la République a demandé à ses troupes de cesser le combat. Son rival Riek Machar en a fait de même. De son côté, le secrétaire général de l’ONU réclame un embargo sur les armes ainsi que des sanctions.
Les affrontements entre les forces loyales et les ex-rebelles se poursuivent ce lundi matin à Juba. Alors que les violences ont fait au moins 270 morts, l’ONU réclame l’aide des pays de la région.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a sollicité dimanche l’aide des pays de la région, leur demandant des Casques bleus supplémentaires, pour mettre fin aux combats au Soudan du Sud qui font fuir des milliers d’habitants de la capitale Juba.
Cinq ans après son accession à l’indépendance, le plus jeune État du monde est au bord du gouffre. Malgré la signature d’un accord de paix, en août 2015, suivie du retour à Djouba du vice-président, Riek Machar, huit mois plus tard, le climat est explosif.
Cinq soldats de l’armée loyale au président Salva Kiir sont morts jeudi soir lors d’un accrochage avec des troupes de l’ex-rébellion de Riek Machar cantonnées à Juba depuis la signature de l’accord de paix d’août 2015 censé mettre fin à la guerre civile.
Quatre-vingt huit enfants enlevés le 15 avril dernier en Éthiopie par des hommes armés venus du Soudan du Sud ont été rendus à leurs familles dans la région frontalière de Gambella, dans le sud-ouest du pays, a-t-on appris jeudi auprès de l’Unicef.
Dix-neuf enfants, enlevés le mois dernier en Éthiopie par des hommes armés venus du Soudan du Sud, ont été libérés « sans combats » grâce à la médiation des autorités sud-soudanaises, a annoncé mardi le gouvernement éthiopien. Des négociations sont en cours pour secourir les autres enfants captifs.
Le président sud-soudanais Salva Kiir a formé son gouvernement de transition, partageant le pouvoir avec les ex-rebelles, selon un décret rendu public vendredi.
Mardi, Riek Machar a prêté serment en tant que vice-président du Soudan du Sud. Cela faisait plus d’une semaine qu’il repoussait son retour à Juba. L’ancien chef rebelle a appelé à « l’unité » et à la « réconciliation » pour mettre fin à plus de deux ans de guerre civile.
Cela fait plus d’une semaine que Riek Machar repousse son retour à Juba où il devrait prendre les fonctions de vice-président, comme le stipule l’accord de paix signé en août 2015. Il devrait s’y rendre mardi alors qu’une partie de sa garde rapprochée est arrivée lundi dans la capitale sud-soudanaise.
Le chef rebelle sud-soudanais Riek Machar a affirmé ne pas avoir reçu samedi l’autorisation gouvernementale d’atterrir à Juba, manquant ainsi la date limite fixée par la communauté internationale pour son retour dans la capitale du Soudan du Sud, où il doit devenir vice-président en vertu d’un accord de paix.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a exhorté vendredi le chef rebelle sud-soudanais Riek Machar de rentrer sans délai à Juba, où il est attendu pour reprendre son poste de vice-président et travailler à un gouvernement de transition.