À en croire des sources concordantes, d’intenses combats ont éclaté depuis mardi entre deux factions rivales des troupes progouvernementales sud-soudanaises à Makalal, dans le nord-est du pays. Qu’en est-il ?
Alors que les négociations sur un accord de paix entre les protagonistes du conflit sud-soudanais piétinent depuis quelques semaines, le Parlement a voté mardi la prolongation de trois ans du mandat du président Salva Kiir.
Depuis le début de la guerre civile, l’Unicef estime qu’environ 12 000 enfants ont été enrôlés comme soldats dans le conflit au Soudan du Sud. Ces derniers mois, leur recrutement s’est intensifié.
Près de 80 nouveaux cas d’abus sexuels par des agents des Nations Unies ont été recensés en 2014. Des crimes perpétrés en grande majorité dans des missions de paix, là où les Casques bleus sont censés protéger la population.
Le Soudan du Sud n’a toujours pas réussi à trouver une solution de sortie de crise. Les discussions vendredi à Addis-Abeba entre les chefs des deux parties opposés, le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar, n’ont pas abouti les résultats escomptés.
Un groupe armé non identifié a enlevé au moins 89 adolescents, dont certains âgés d’à peine 13 ans, dans la ville de Wau Shilluk, dans le nord du Soudan du Sud, a annoncé samedi l’Unicef dans un communiqué.
En marge de la journée internationale contre l’utilisation des enfants soldats observée chaque 12 février par l’ONU, l’organisation Human Rights Watch (HRW) dénonce ce lundi le recrutement des enfants dans la guerre civile qui ensanglante le Soudan du Sud depuis décembre 2013.
Le Conseil des ministres du Soudan du Sud, un pays déchiré par une sanglante guerre civile, a reporté vendredi les élections de deux ans et prolongé d’autant le mandat du président Salva Kiir.
Entre les deux frères ennemis, Salva Kiir et Riek Machar, en guerre ouverte depuis la fin de 2013, les accords se suivent et se ressemblent, sans jamais être appliqués. En attendant, c’est le peuple sud-soudanais qui paie le prix fort : le conflit a déjà fait plus de 10 000 morts et deux millions de déplacés.
Le gouvernement sud-soudanais a accusé mardi les hommes de Riek Machar d’avoir bombardé ses positions dans la ville pétrolière de Bentiu, dans le nord du pays. Une violation du récent accord de cessez-le-feu signé début février entre les deux parties au conflit.
Le gouvernement du Soudan du Sud a promis vendredi que des élections présidentielle et législatives seraient organisées en 2015, malgré la guerre civile qui ravage le pays depuis plus d’un an.
Des militants sud-soudanais ont publié lundi une première liste provisoire des victimes du conflit qui sévit dans leur pays depuis une année. Objectif : identifier et nommer les dizaines de milliers de personnes tuées.
Un an tout juste après le début des combats, la guerre civile au Soudan du Sud ne montre aucun signe d’apaisement. Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et les organisations humanitaires redoutent une nouvelle spirale de violence et de famine.
Il y a un an, Kan Gueh Kan trouvait refuge sur la base de l’ONU de Djouba, en proie aux combats. Un an plus tard, comme des dizaines de milliers d’autres, il n’ose toujours pas sortir, alors que la guerre civile ravage son jeune pays.
Des bailleurs de fonds internationaux, dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et l’Union européenne, ont promis huit milliards de dollars pour soutenir la croissance économique dans huit pays de la Corne de l’Afrique.
Des hommes armés se sont emparés de deux personnes travaillant pour les Nations unies en l’espace d’une semaine au Soudan du Sud, en proie à un conflit meurtrier depuis dix mois, a affirmé vendredi l’ONU.
C’est l’histoire d’un enfant-soldat sud-soudanais qui s’est reconstruit aux États-Unis. Devenu acteur, il rejoue son incroyable destin dans « The Good Lie ».
Le gouvernement de Djouba et les rebelles sud-soudanais, qui s’affrontent depuis neuf mois dans une sanglante guerre civile, ont repris lundi les négociations de paix en Éthiopie. Sur le terrain, les combats se poursuivent.
Dans une circulaire publiée mardi, le gouvernement sud-soudanais a exigé de toutes les entreprises privées et ONG opérant dans le pays qu’elles cessent d’employer des étrangers à partir du 15 septembre.
L’hélicoptère affrété par l’ONU au Soudan du Sud qui s’est écrasé mardi à 10 km au sud de Bentiun, a été abattu, selon le Conseil de sécurité. Cette « attaque » a fait trois morts et un blessé grave parmi l’équipage russe de l’appareil.
Le crash d’un hélicoptère de la mission onusienne au Soudan du Sud a fait trois morts et un blessé mardi dans le nord du pays. Une enquête est ouverte pour déterminer la cause de la chute dans une zone où les combats sont récurrents.
Malgré la violation récurrente des différents accords de cessation des hostilités au Soudan du Sud, le président Salva Kiir et le chef de la rébellion armée Riek Machar ont signé, lundi, un nouvel engagement visant à mettre fin au conflit qui ensanglante le pays depuis le 15 décembre 2013.
Une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU en voyage à Juba s’est montrée très pessimiste mercredi quant à un accord de paix rapide dans la crise sud-soudanaise. Les ambassadeurs ont réitéré les menaces de sanctions contre les belligérants Salva Kiir et Riek Machar.
Le chef des rebelles sud-soudanais Riek Machar s’est entretenu avec le président soudanais, Omar el-Béchir, à Khartoum, alors que les belligérants sud-soudanais ne sont pas parvenus à former un gouvernement d’unité à l’expiration dimanche de l’échéance qu’ils s’étaient fixée.
Les factions en guerre au Soudan du Sud ne sont pas parvenues à former un gouvernement d’unité nationale à l’expiration dimanche de l’échéance fixée, un nouvel échec des efforts de paix malgré la menace de sanctions à l’ONU et un risque de famine après huit mois de conflit dévastateur.
Les pourparlers entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar ont finalement repris lundi à Addis Abeba. Leur objectif est de mettre fin à plus de sept mois de conflit.
Initialement prévue pour cette semaine, la reprise des négociations pour mettre fin à la guerre civile au Soudan du Sud aura finalement lieu le 4 août.
Les rebelles sud-soudanais ont lancé dimanche une offensive sur la localité de Nasir, leur ex-QG, qualifiée par l’ONU de « claire violation » du cessez-le-feu signé en mai et de « plus grave reprise des hostilités » au Soudan du Sud depuis cette date.