Poursuivi par la CPI, impopulaire chez lui, fragilisé par la partition du pays… Omar el-Béchir s’est bien gardé de célébrer les 25 ans de son accession au pouvoir. On le comprend.
Des agences humanitaires ont alerté jeudi sur la famine qui risque de frapper le Soudan du Sud dans les toutes prochaines semaines si une aide massive n’est pas mobilisée.
La chef de la Mission des Nations unies au Soudan du Sud, Hilde Jonhson, a appelé lundi la communauté internationale à faire davantage pression sur les deux camps rivaux de Salva Kiir et Riek Machar afin qu’ils tiennent leurs engagements pour la paix d’ici au 20 août.
La situation humanitaire est de plus en plus alarmante au Soudan du Sud. Jeudi, l’ONU a annoncé que le nombre de civils réfugiés dans ses camps avait dépassé la barre des 100 000. Les conditions sont encore aggravées par la saison des pluies qui provoquent des précipitations torrentielles dans le pays.
La situation humanitaire s’aggrave encore au Soudan du Sud. L’ONG Médecins sans frontières (MSF) a fait état vendredi d’un nombre « alarmant » de décès dans un camp de l’ONU surpeuplé et trop peu équipé.
L’ONG humanitaire Oxfam a prévenu dimanche que la famine et les maladies, comme la malaria et le choléra, allaient encore aggraver la crise au Soudan du Sud, ravagé par une sanglante guerre civile depuis exactement six mois.
Plus de 50 000 enfants risquent de mourir bientôt de maladie ou de faim au Soudan du Sud ravagé par six mois de guerre civile, ont prévenu samedi les Nations unies, réclamant plus d’un milliard de dollars pour aider la population.
Salva Kiir, le président du Soudan du Sud, et Riek Machar, le chef de la rébellion, se sont mis d’accord mardi : un gouvernement de transition devra être nommé sous 60 jours pour régler la guerre civile qui ravage le pays depuix six mois.
L’ancien vice-président sud-soudanais Riek Machar, dont les troupes rebelles affrontent depuis mi-décembre l’armée sud-soudanaise, a admis samedi ne pas contrôler totalement les forces de son camp, accusées d’atrocités.
L’ancien vice-président sud-soudanais Riek Machar, dont les troupes affrontent l’armée sud-soudanaise depuis mi-décembre, est au Kenya où il a rencontré le président Uhuru Kenyatta, pour parler notamment du processus de paix.
Pour avoir donné la vie, une jeune chrétienne soudanaise ne mourra pas. En tout cas pas tout de suite. Condamnée début mai à la pendaison pour apostasie, Meriam Yahia Ibrahim Ishag s’est vu offrir un sursis de deux ans, le temps d’allaiter sa fille née en prison.
Le chef d’état-major de l’armée ougandaise a affirmé mardi à Kampala que les combats ne cesseraient pas au Soudan du Sud tant qu’une force régionale est-africaine n’y serait pas déployée.
Les combats opposant partisans de Salva Kiir et ceux de Riek Machar se poursuivent au Soudan du Sud. Les deux camps s’accusent mutuellement du viol de l’accord de cessez-le-feu, signé le 9 mai dernier à Addis-Abeba.
Les partisans de Salva Kiir et ceux de Riek Machar affirment subir des attaques depuis dimanche malgré l’accord de cessation des hostilités signé vendredi soir à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Le gouvernement et les rebelles du Soudan du Sud s’accusaient mutuellement dimanche de violer le cessez-le-feu quelques heures après son entrée en vigueur, venant doucher les espoirs d’une fin rapide du conflit ravageant le pays.
Le gouvernement sud-soudanais a assuré samedi que la situation était « calme » dans le pays, au lendemain de l’accord de cessez-le-feu signé avec la rébellion à Addis Abeba.
Le président sud-soudanais Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar, dont les troupes respectives s’affrontent depuis mi-décembre au Soudan du Sud ont signé vendredi à Addis Abeba un engagement à « cesser les hostilités » et à de futures élections.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a salué l’engagement à « cesser les hostilités » signé vendredi par le président sud-soudanais Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar, dont les troupes respectives s’affrontent depuis décembre, y voyant une possible « avancée majeure ».
Moins de vingt-heures après l’arrivée à Addis-Abeba du chef rebelle Riek Machar, le président sud-soudanais Salva Kiir a quitté Djouba vendredi pour la capitale éthiopienne où les deux hommes doivent se rencontrer.
Dans un rapport publié jeudi, l’ONU a estimé que le conflit dévastant depuis mi-décembre le Soudan du Sud, marqué par des massacres et des exactions, s’est vraisemblablement accompagné de crimes contre l’humanité.
Le président sud-soudanais, Salva Kiir, et le chef des rebelles, Riek Machar, devraient discuter en face à face vendredi à Addis-Abeba. Cette rencontre serait la première entre le chef de l’État et son ancien vice-président depuis le début du conflit, le 15 décembre 2013.
Le secrétaire général de l’ONU est arrivé mardi matin pour une visite d’une journée au Soudan du Sud. Objectif : tenter de peser sur les efforts de paix dans ce pays ensanglanté par une guerre civile meurtrière depuis mi-décembre.
De violents combats continuaient lundi à Bentiu entre les rebelles et l’armée regulière qui a lancé une offensive pour le contrôle de cette ville pétrolière du nord du pays.
Le chef des rebelles au Soudan du Sud, l’ancien vice-président Riek Machar, semble peu enthousiaste par un face-à-face avec le président Salva Kiir pour des pourparlers de paix malgré les pressions américaines, indiquait dimanche la presse locale.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a réitéré ses pressions samedi pour arracher un face-à-face entre le président du Soudan du Sud et le chef de la rébellion, les exhortant à sortir la plus jeune nation du monde « des abysses ».
Salva Kiir, le président du Soudan du Sud, a accepté vendredi l’ouverture de négociations directes avec le chef de la rébellion, Riek Machar, sur l’application d’un cessez-le-feu et la formation d’un gouvernement de transition, a annoncé le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, à Juba.
Le Kenya, l’Ouganda, l’Éthiopie et même la Chine et les États-Unis : tous ses partenaires se pressent au chevet du plus jeune État africain, ravagé par la guerre civile. Sans grand succès jusqu’ici.