Après les attaques sur Ndélé (nord) la semaine dernière et la prise de Bria (centre) mardi, les rebelles de la coalition Séléka (« alliance », en songo), regroupant plusieurs factions (CPSK-CPJP-UFDR), se sont emparés de la ville de Kabo (nord), mercredi 19 décembre. Une avancée qui a conduit le président centrafricain, François Bozizé, à faire appel à son fidèle allié, le Tchad du président Idriss Deby Itno.
Selon un rapport de Médecins sans frontières (MSF) publié le 27 novembre, les tensions ethniques sont fortes dans l’État de Jonglei, au Soudan du Sud. Et les femmes et les enfants sont de plus en plus visés par les violences qui s’y déroulent.
Une fusillade a fait quatre victimes au sein de l’armée centrafricaine dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 novembre, dans la région de Birao, au nord de la République centrafricaine. Selon une source préfectorale, des heurts auraient éclaté entre militaires de la force tripartite composée de soldats centrafricains, tchadiens et soudanais.
Trente-deux personnes sont mortes de la fièvre jaune durant le mois d’octobre dans deux provinces du centre et du sud du Darfour, au Soudan, selon un communiqué du ministère de la Santé dont l’AFP s’est procuré une copie.
Pour le gouvernement soudanais, il ne fait guère de doute que c’est un raid de l’aviation israélienne qui a dévasté l’usine d’armement de Yarmouk, au sud de Karthoum, dans la nuit du 23 au 24 octobre.
La Fondation Mo Ibrahim a une nouvelle fois refusé de décerner son prix du leadership africain en 2012, faute de candidats satisfaisants à ses yeux. L’organisation a néanmoins publié son indice annuel sur la gouvernance des pays d’Afrique. Son président et fondateur, le milliardaire anglo-soudanais Mo Ibrahim, répond aux questions de Jeune Afrique.
Pour la dixième année consécutive se tient la journée mondiale contre la peine de mort, le 10 octobre. Comme il y a dix ans, l’Afrique reste un vaste chantier où les partisans de la suppression de la peine capitale ont encore beaucoup à faire. Mais petit à petit, les exécutions se raréfient et le continent progresse sur la voie de l’abolition. En dépit de quelques « couacs » notables… comme en Gambie.
Treize membres de l’armée soudanaise sont morts et neuf autres ont été blessés dans le crash de leur avion dimanche près de Khartoum, ont rapporté les médias officiels en citant l’armée.
L’argent est le nerf de la guerre. Et, pour les groupes armés qui parcourent l’Afrique centrale et la Corne de l’Afrique, l’adage est d’autant plus vrai. Si le contrôle des mines reste une traditionnelle manne financière, une autre est en train de s’imposer, liée à l’exploitation de la faune locale. Pour l’Armée de résistance du seigneur (LRA), les Shebab somaliens ou encore le M23 congolais, les éléphants et les gorilles sont autant de puits de dollars.
Liban, Égypte, Soudan, Tunisie, Yémen, Pakistan… Dans la foulée de l’attaque du consulat américain de Benghazi, le 11 septembre, qui a entraîné la mort de quatre fonctionnaires américains, dont l’ambassadeur Christopher Stevens, de nombreuses manifestations – plus ou moins violentes – étaient en cours dans l’après midi du vendredi 14 septembre. Toujours pour protester contre le film anti-musulmans « Innocence of Muslims ». On compte six morts à travers le monde.
Trente-deux personnes, dont un ministre soudanais, ont été tuées dimanche lorsque l’avion qui transportait une délégation officielle devant célébrer l’Aïd el-Fitr dans l’Etat du Kordofan-Sud, en proie à une rébellion armée, s’est écrasé.
Plus d’un millier de familles ont été touchées par des inondations dans l’est du Soudan, une zone particulièrement pauvre où certaines communautés sont complètement isolées par la montée des eaux, a indiqué samedi le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Un entretien entre la nouvelle présidente de la commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, et la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, pourrait avoir lieu en septembre.
Un employé soudanais du Programme alimentaire mondial (PAM) a été tué par balle dans l’État soudanais du Kordofan-Sud, en proie à une rébellion armée. C’est la la deuxième attaque contre le PAM en deux jours, a annoncé dimanche cette agence des Nations unies.
Le Soudan et le Soudan du Sud ont trouvé, dans la nuit de vendredi à samedi, une solution à leur différend pétrolier, qui, avec d’autres points litigieux encore à régler, empoisonnait toujours leurs relations un an après l’accès à l’indépendance de Juba.
L’Assemblée générale de l’ONU doit voter vendredi 3 août une nouvelle résolution présentée par le groupe des pays arabes. Mercredi, le médiateur international pour la Syrie, Kofi Annan, a annoncé qu’il ne comptait pas renouveler son mandat.
La nouvelle présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, estime que la paix au Darfour est plus importante que la justice internationale. Selon elle, le président soudanais Omar el-Béchir fait partie intégrante d’une solution de paix dans son pays et ne doit pas être remis à la CPI.
La secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, a entamé mardi 31 juillet une tournée africaine de onze jours, en commençant par le Sénégal. Suivront le Soudan du Sud, l’Ouganda, le Kenya, le Malawi et enfin l’Afrique du Sud. Avec pour objectif, dans chaque pays, de promouvoir la nouvelle stratégie africaine de Barack Obama.
Un an après l’indépendance du Sud, les deux voisins sont incapables de résoudre leurs différends. En cause : le tracé de la frontière et le partage des revenus de l’or noir.
Le Soudan du Sud a accusé samedi le Soudan d’avoir de nouveau bombardé son territoire, et jugé impossible, malgré la récente poignée de main des présidents soudanais, Omar el-Béchir, et sud-soudanais, Salva Kiir, de poursuivre les négociations « bilatérales directes » avec Khartoum.
En prélude à la réunion des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), dimanche à Addis-Abeba, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) a tenu une réunion à huis-clos, le 14 juillet. Avec trois dossiers particulièrement brûlants à l’ordre du jour : le Mali, les Soudans et la Guinee-Bissau.
Les présidents soudanais Omar el-Béchir et sud-soudanais Salva Kiir se sont rencontrés, en tête-à-tête, samedi soir dans un hôtel d’Addis Abeba, pour la première fois depuis les combats frontaliers ayant opposé les armées des deux pays entre mars et mai, a constaté une journaliste de l’AFP.
L’Union africaine (UA) se penchait samedi sur la crise malienne, « l’une des plus graves » que traverse l’Afrique et sur les tensions persistantes entre les deux Soudans, à la veille d’un sommet qui devrait être dominé par les querelles internes sur la tête de l’organisation.
Un haut responsable du Parti du congrès populaire (PCP), l’un des principaux partis d’opposition au Soudan, est en détention, a annoncé dimanche le PCP, qui fait partie d’une coalition d’opposants soutenant le mouvement de contestation contre le gouvernement.
Le Soudan et le Soudan du Sud ont renouvelé samedi leur engagement à cesser les hostilités concernant leur frontière commune et le partage de la manne pétrolière, mais ne sont pas encore parvenus à signer un accord, ont indiqué des responsables.
La police soudanaise a eu recours vendredi à des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser des manifestants réunis à la sortie de mosquées à Khartoum afin de protester contre le régime, selon une ONG.