Les « pré-discussions » organisées en Arabie saoudite n’ont débouché sur « aucun progrès majeur », alors que les forces des généraux Burhane et Daglo continuent de s’affronter à Khartoum.
Les combats faisaient toujours rage le 6 mai à Khartoum, alors que l’armée et les paramilitaires en lutte pour le pouvoir au Soudan doivent discuter en Arabie saoudite d’une nouvelle trêve.
Médiations diplomatiques, menaces de sanctions, situation humanitaire désastreuse… Rien n’y fait : au 21e jour de leur conflit, les généraux al-Burhane et « Hemetti » ne semblent avoir aucune intention de négocier.
Alors que les tentatives de médiation se multiplient, dans l’espoir de mettre un terme aux combats qui font rage à Khartoum, le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat s’active pour unir les efforts et éviter d’avancer en ordre dispersé. Explications.
Vingt jours après leur déclenchement et malgré plusieurs annonces de trêve, les combats se poursuivent dans le pays où l’on dénombre 700 morts et 5 000 blessés. Tandis que les tentatives de médiation se multiplient, les pays arabes vont à nouveau évoquer le sujet ce dimanche.
Avant d’affronter l’armée régulière dans son pays, le général soudanais avait combattu les Houthis au Yémen pour le compte d’Abou Dhabi. Une relation historique qui inquiète dans le contexte actuel.
Les exportations soudanaises d’or ont atteint près de 2,5 milliards de dollars en 2022. Une somme qui équivaut à 42 tonnes vendues et à près de 45 % des exportations nationales. La guerre qui secoue le pays depuis la mi-avril complique la donne.
Proposé sur initiative de l’Igad, ce cessez-le-feu doit permettre aux généraux Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemetti », de « nommer des représentants et proposer une date pour le début des négociations », a plaidé le président sud-soudanais, Salva Kiir.
Les généraux ennemis Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemetti », ont accepté de prolonger un cessez-le-feu de trois jours, après une « médiation des États-Unis et de l’Arabie saoudite ». Mais les combats se poursuivent et la situation humanitaire se dégrade fortement, alertent l’ONU et l’OMS.
Un ancien cadre du régime déchu en 2019 a annoncé s’être évadé de prison, avec plusieurs ex-collaborateurs. L’ancien président serait lui sous la garde de la police judiciaire dans un hôpital. Le bureau du procureur de la CPI suit les événements de près.
Les forces armées des généraux ennemis Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo entendent respecter cette trêve, négociée sous l’égide des États-Unis, si leurs rivaux en font autant. Les combats ont déjà fait plus de 400 morts depuis la mi-avril.
Depuis la reprise des combats entre les troupes de Mohamed Hamdan Dagolo, dit Hemetti, et l’armée d’Abdel Fattah al-Burhane, l’implication de la Russie et de Wagner est particulièrement observée à Khartoum. Jeune Afrique décrypte les intérêts du Kremlin et de ses supplétifs.
Depuis 2019, le général Mohamed Hamdan Dagalo a déployé d’importants moyens pour se défaire de son image de chef de guerre. Une stratégie en partie ruinée par le conflit armé qui l’oppose depuis le 15 avril au général Abdel Fattah al-Burhane.
Plusieurs pays ont débuté des opérations de rapatriement de leurs ressortissants du Soudan, où les combats meurtriers entre l’armée d’Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires de Mohamed Hamdane Daglo font rage depuis plus d’une semaine.
La France, les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays ont évacué ce dimanche leurs ressortissants ou leur personnel diplomatique du Soudan, où les combats meurtriers entre l’armée d’Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires de Mohamed Hamdane Daglo font rage depuis plus d’une semaine.
Alors que rien ne semble pouvoir arrêter la guerre que se livrent deux généraux intrigants, jadis complices, et qui a fait plusieurs centaines de morts à Khartoum, une question s’impose : la révolution démocratique de 2019 est-elle définitivement enterrée ?
Les combats étaient toujours intenses entre militaires et paramilitaires, vendredi dans les rues de Khartoum, chacun des belligérants ignorant les multiples appels au cessez-le-feu lancés à l’occasion de la fête de l’Aïd el-Fitr.
Le conflit armé qui frappe le Soudan à des incidences multiples. Si tous les secteurs sont touchés, l’importance des répercutions dépend notamment de la proximité des activités avec la capitale Khartoum.
L’Union africaine, Djibouti, le Kenya et le Soudan du Sud sont en première ligne pour organiser une médiation dans le conflit qui oppose Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdan Dagalo au Soudan. Coulisses.
À l’heure où s’affrontent les troupes du dirigeant Abdel Fattah al-Burhane et de son numéro deux, Mohamed Hamdan Dagalo, surnommé « Hemetti », certains pays de la sous-région (mais pas seulement), ont pris position.
Engagé dans un conflit face au président Abdel Fattah al-Burhane, Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemetti », cherche à obtenir un soutien matériel du groupe paramilitaire russe Wagner. Et a trouvé une oreille attentive en la personne de Evgueni Prigojine, lequel a répondu à Jeune Afrique.
Au quatrième jour de la bataille rangée entre les forces des généraux al-Burhane et Hemetti, Khartoum continue d’être le théâtre d’explosions et de rafales. Sans électricité ni eau courante, les habitants vont manquer de nourriture rapidement.
L’inimitié entre le chef de l’armée et celui des paramilitaires a fini par dégénérer pour précipiter le pays dans un conflit qui ressemble, de plus en plus, à une guerre civile.
Face au conflit qui fait rage entre le président Abdel Fattah al-Burhane et son vice-président Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemetti », le chef de l’État tchadien se tient informé heure après heure d’une situation qui menace sa frontière à l’est.
Malgré les appels au cessez-le-feu, tirs et explosions secouent toujours Khartoum lundi matin, au troisième jour des combats entre les troupes des généraux Burhane et Daglo, les deux hommes forts du pays.
Les militaires de Fattah al-Burhane et les paramilitaires de Mohamed Hamdane Daglo s’affrontent ce dimanche pour le deuxième jour consécutif à Khartoum, une lutte de pouvoir entre les deux généraux aux commandes du Soudan. La communauté internationale multiplie les appels au cessez-le-feu.
D’importants combats ont éclaté samedi à Khartoum entre les paramilitaires du général Dagalo, qui affirment avoir pris le contrôle de l’aéroport international et du palais présidentiel, et l’armée régulière du général Fattah al-Burhane. Trois civils ont perdu la vie.
Le lieutenant-colonel Damiba, Nabil Karoui, Denis Sassou Nguesso, Laurent Gbagbo, le général « Hemetti »… Tels sont quelques-uns des clients de cet obscur lobbyiste israélo-canadien aux méthodes discutables.
Le chef de la diplomatie russe a terminé sa tournée africaine en affirmant que les mercenaires russes contribuaient « à normaliser la situation régionale ».
Derrière la diffusion, fin 2022, sur la chaîne d’info française, d’un sujet visant à lisser l’image du général « Hemetti », numéro deux de la junte au Soudan, se cache en réalité une équipe de lobbyistes. De Paris à Dubaï, voici l’histoire d’une campagne d’influence un peu particulière.