Le « Guide » s’était constitué sur le continent un réseau d’obligés grâce aux pétrodollars et à sa capacité de nuisance. Certains chefs d’État attendent sa chute avec impatience. D’autres la redoutent…
L’Italie a refusé l’entrée dans ses eaux territoriales à un ferry affrété par le Maroc pour rapatrier ses ressortissants en Libye. Le commandement du navire avait demandé l’autorisation d’entrer dans un port pour faire le plein de carburant.
Mbark Boussoufa a finalement changé d’avis et s’envole pour le Daguestan et non pour la Tchétchénie comme annoncé précédemment. La Tunisie a quant à elle choisi Trabelsi comme nouveau sélectionneur, alors qu’Alain Michel n’est plus l’entraîneur du MC Alger. Pour les prochains matchs internationaux, la Côte d’Ivoire recevra bien le Bénin à Abidjan, le 26 mars prochain, à la veille d’un Algérie-Maroc explosif.
Des combats entre l’armée de la province du Sud-Soudan et des rebelles ont fait près d’une centaine de morts ces derniers jours. Ces affrontements inquiètent alors que la région doit devenir indépendante en juillet prochain.
Report de la CAN des moins de 20 ans prévue en Libye, ajournement du championnat tunisien et demande de renvoi par l’Égypte de son match contre l’Afrique du Sud en éliminatoires pour la CAN 2012. Autant de preuves que les révolutions en Afrique du Nord ont des répercussions sur le déroulement des compétitions de football.
La Tunisie est parvenue à transformer l’essai vendredi, en remportant l’édition 2011 du Championnat d’Afrique des nations. Le sélectionneur de l’équipe avait dit vouloir dédier une éventuelle victoire aux Tunisiens qui ont fait tomber le régime Ben Ali.
Les plus prudents misaient sur une finale du Chan entre le Soudan, le pays organisateur, et l’Algérie. Finalement, ce sont la Tunisie et l’Angola qui s’affronteront vendredi (20 h 30) au Al Merreikh Stadium, à Omdurman.
Alors que le Soudan va tenter d’obtenir face à l’Angola sa place en finale du Chan 2011 qu’il organise, l’autre demi-finale sera 100 % maghrébine. L’Algérie et la Tunisie s’affrontent mardi 22 février dans la capitale soudanaise, et bien malin qui pourra prédire le résultat du match.
Le Championnat d’Afrique des nations, qui se déroule actuellement au Soudan (4-25 février), ne déchaîne pas les passions. Jeuneafrique.com a demandé à trois sélectionneurs leur avis sur cette compétition. Robert Nouzaret (RD Congo) y est favorable, Gernot Rohr (Gabon) donne un avis mitigé et Alain Giresse (Mali) préfèrerait quant à lui qu’elle soit consacrée aux moins de 23 ans. Mais tous se rejoignent sur le même constat : il faut plus médiatiser ce championnat.
Amara Traoré (45 ans) est à la tête des Lions de la Téranga depuis décembre 2009. Avec lui, le Sénégal a entrepris un renouveau. Les résultats encourageants obtenus l’année dernière incitent à l’optimisme, mais l’ancien attaquant de Metz et Gueugnon, avant d’accueillir la Guinée à Dakar en match amical le mercredi 9 février, prône la patience.
Sans surprise, c’est un oui massif qui a remporté le référendum sur l’indépendance du Sud-Soudan. S’ouvre désormais une période de six mois particulièrement délicate durant laquelle le sud et le nord du pays devront s’entendre définitivement sur les différents aspects de leur séparation.
C’est un score historique : près de 99 % de la population sud-soudanaise a choisi l’indépendance, lors d’un référendum d’autodétermination. Ces résultats, provisoires, doivent être validés sous peu, mais déjà, le Nord du pays s’inquiète de la partition annoncée.
C’est un score historique : la quasi totalité de la population sud-soudanaise a choisi l’indépendance, lors d’un référendum d’autodétermination. Ces résultats, provisoires, doivent être validés sous peu.
D’Abidjan au Caire, en passant par Tunis et Juba, le visage de l’Afrique change en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Le sommet des chefs d’État africains réunis à Addis-Abeba devrait aborder ces différentes crises et évolutions.
Habile mais taiseux, il a longtemps été l’homme de l’ombre. Jusqu’à la mort du chef de la rébellion sudiste, en 2005. Il s’apprête maintenant à prendre la tête d’un tout nouvel État : le Sud-Soudan. Retour sur un parcours hors norme.
Notoriété, aptitude à peser sur le jeu diplomatique, poids économique, rayonnement moral ou culturel… « Jeune Afrique » désigne les hommes et femmes politiques les plus influents du continent.
Notoriété, aptitude à peser sur le jeu diplomatique, poids économique, rayonnement moral ou culturel… « Jeune Afrique » désigne les hommes et femmes de la société civile les plus influents du continent.
En Tunisie, tout est parti d’un suicide par immolation, avant que la colère populaire ne renverse en quelques semaines le régime de Ben Ali. Ce geste tragique ne cesse depuis de se répéter dans d’autres pays d’Afrique du Nord, où plusieurs personnes ont tenté de se donner la mort par le feu afin de protester contre leurs conditions de vie ou contre la politique menée dans leur pays.
Grogne populaire en raison d’une inflation galopante, amertume face à la séparation attendue du sud du pays, les Nord-Soudanais s’interrogent sur leur avenir et se demandent si un soulèvement populaire comme en Tunisie est possible à Khartoum.
Les Sud-Soudanais ont voté massivement au au référendum d’autodétermination qui a pris fin samedi soir et attendent maintenant le résultat officiel de ce scrutin qu’ils préparent depuis un demi-siècle avec une certitude en tête : ils auront leur pays indépendant.
Des milliers de Sud-Soudanais faisaient de nouveau la queue devant les bureaux de vote du Sud-Soudan lundi matin, au deuxième jour du scrutin historique qui doit mener à la partition du plus grand pays d’Afrique.
Les Sud-Soudanais votent massivement dimanche au premier jour d’un référendum historique attendu depuis plus de 50 ans qui devrait mener à la partition du plus vaste pays d’Afrique, entre le Nord musulman et le Sud chrétien.
Le 9 janvier, si tout va bien, les électeurs choisiront de faire sécession. Un référendum pour tourner la page des années de guerre et auquel Khartoum semble s’être finalement résolu.
Depuis son accession à l’indépendance, le Tchad a connu une instabilité politique matérialisée par les renversements successifs des chefs de l’État depuis Ngarta Tombalbaye. Les élections générales de 2011 et tout le processus préalable à leur préparation annoncent une nouvelle ère de stabilité.