Un des principaux chefs rebelles tchadiens expulsés mi-juillet du Soudan, Mahamat Nouri, se trouve actuellement à Doha où il se dit disponible pour négocier « la paix ».
Le président soudanais a conditionné la tenue du référendum sur l’indépendance du Sud-Soudan au tracé préalable de la frontière entre le Nord et le Sud. Alors que le scrutin doit être organisé en janvier prochain, la question est fondamentale pour assurer la paix civile dans le pays.
En pleine polémique sur l’accusation de génocide de la Cour pénale internationale à l’encontre du président soudanais Omar el-Béchir, les intervenants à la cérémonie d’ouverture du Sommet de l’Union africaine ont insisté sur la nécessité pour l’Afrique de s’approprier pleinement son destin.
Le débat sur les « États-Unis d’Afrique », cheval de bataille de la Libye mais idée combattue par l’Afrique du Sud à ce stade, a refait surface à la veille du Sommet des chefs d’État de l’Union africaine, qui s’est ouvert ce dimanche à 11h30 à Kampala.
La visite d’Omar el-Béchir, le président soudanais, à son homologue tchadien, Idriss Déby Itno, marque une nouvelle étape sur le chemin de la réconciliation entre les deux pays voisins.
Faisant fi du mandat d’arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale, le président soudanais est arrivé mercredi 21 juillet au Tchad où il a été accueilli avec les honneurs dus à un chef d’État. En ajoutant le génocide à la longue liste des actes qu’elle impute à Omar el-Béchir, la CPI accentue la pression pour qu’il soit arrêté. Mais, face à la réticence des États, elle n’a pratiquement aucune chance d’arriver à ses fins…
Le président soudanais Omar el-Béchir, visé par plusieurs mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale, a l’intention se rendre au Tchad ce mercredi. Ce serait son premier voyage dans un pays qui a ratifié le traité instituant cette juridiction.
Les Maliens, qui fêtent le cinquantenaire de leur indépendance ce 22 septembre, ont parcouru un long chemin avant de parvenir à une gouvernance consensuelle. Socialisme d’État, partis uniques, milice répressive, carnages… Rien ne leur a été épargné. Mais tous ces sacrifices n’ont pas été vains. Ils ont contribué à forger une conscience politique qui est venue à bout d’un régime réfractaire au changement. En une vingtaine d’années, la jeune démocratie, même si elle n’attire pas encore les foules lors des élections, peut être citée en exemple. Ne serait-ce que pour le respect, par ses dirigeants, de la Constitution.
L’un des plus importants groupes rebelle du Darfour, le Mouvement pour la justice et l’égalité, s’apprête à signer un accord avec les Nations unies pour protéger les enfants de la région, notamment de l’enrôlement comme enfants-soldats. La rébellion indique cependant qu’elle n’a jamais recruté de jeunes combattants.
Décideurs politiques ou leaders de la société civile ? Barack Obama a bien du mal à choisir ses invités pour fêter, en août, l’anniversaire des indépendances africaines.
La Cour pénale internationale (CPI) vient d’ajouter aux charges retenues contre le président soudanais el-Béchir, celle génocide contre les trois principales ethnies du Darfour.
Depuis 2006, le groupe djihadiste somalien ne cesse de monter en puissance malgré l’intervention de la mission de l’Union africaine. Aujourd’hui, les Shebab semblent en mesure de frapper à l’étranger.
Les ex-rebelles sudistes ont ouvert la porte samedi à une « confédération ou un marché commun » avec les autorités de Khartoum si l’option sécessionniste l’emporte lors du référendum d’indépendance du Sud-Soudan, prévu dans six mois.
Le chef de l’Armée/mouvement de libération du Soudan (MLS-SLA) exilé à Paris soutient le processus de paix au Darfour, a assuré vendredi la France, mais Abdelwahid Nour a réclamé la sécurité sur le terrain et le désarmement de milices pro-gouvernementales « avant d’aller plus loin ».
La Centrafrique souhaite l’aide des États-Unis pour « neutraliser » la rébellion ougandaise de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) active sur son territoire, a déclaré le chef de la diplomatie centrafricaine, cité lundi par la radio d’État.
Médiateur de l’ONU et de l’Union africaine pour le Darfour, le Burkinabè Djibril Bassolé conduit depuis le 7 juin un nouveau round de négociations, à Doha. Toujours en l’absence du Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), le principal mouvement de rébellion.
Le Soudan a annoncé la fermeture de sa frontière terrestre avec la Grande Jamahiriya, à partir du 1er juillet, pour empêcher la circulation de rebelles. La présence en Libye du chef darfouri du Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), Khalil Ibrahim, accroît la tension entre Khartoum et Tripoli.
Le bureau du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés a été prié par les autorités libyennes de plier bagage. Une décision aussi inattendue qu’incompréhensible.
Onze pays d’Afrique, du Sénégal à Djibouti, relancent le projet de la Grande muraille verte, qui vise à enrayer l’avancée du désert en reboisant une longue bande de sable. L’infertilité du sol est déjà responsable d’une grave crise alimentaire dans la bande sahélienne.
Le nouveau gouvernement soudanais, dans lequel les ex-rebelles sudistes ont obtenu le ministère du Pétrole, aura la lourde tâche d’organiser le référendum sur l’indépendance du Sud-Soudan, prévu en janvier prochain.
Quatre islamistes soudanais condamnés à la pendaison pour le meurtre en 2008 d’un diplomate américain se sont évadés de leur prison à Khartoum et ont échangé des tirs avec la police lors de leur cavale.
Mardi 8 juin, le ministère ougandais des Affaires étrangères a fait savoir que le président soudanais, Omar el-Béchir, serait bien convié au sommet de l’Union africaine, prévu fin juillet à Kampala. Samedi, la présidence ougandaise avait affirmé le contraire, s’attirant les foudres du Soudan.
L’exclusion du président soudanais Omar el-Béchir de la conférence de l’Union africaine (UA), prévue en juillet en Ouganda, a créé un incident diplomatique. Khartoum réclame une rétractation de Kampala, des « excuses publiques », voire le transfert du sommet dans une autre capitale.
La frontière entre le Nord et le Sud du Soudan risque d’être « explosive » si le Sud devient un Etat indépendant à l’issue du référendum de janvier, a averti samedi le président soudanais Omar el-Béchir.