Le président soudanais Omar el-Béchir a beau être isolé sur la scène internationale, il n’est pas près de comparaître un jour devant la justice internationale. Un problème qui figure à l’ordre du jour de la conférence de révision de la CPI qui se tient à Kampala (Ouganda), du 31 mai au 11 juin.
Le président soudanais Omar el-Béchir a décidé de dissoudre le gouvernement en attendant de former un cabinet comprenant des formations ayant participé aux élections générales d’avril, a annoncé un porte-parole du gouvernement.
« Toutes les dispositions sont prises » pour maîtriser la situation sécuritaire dans l’est du Tchad après le retrait à la fin de l’année de la mission de paix de l’ONU (Minurcat), a assuré le gouvernement tchadien, redonnant des assurances notamment aux réfugiés.
Profitant de sa cérémonie d’investiture, Omar el-Béchir a fait savoir qu’il n’était pas favorbale à une partition du pays, et qu’il travaillerait « à l’unité » du Nord et du Sud.
L’ONG Amnesty International a présenté son rapport annuel à Paris mercredi. Malgré quelques signes encourageants constatés en 2009, les dirigeants internationaux n’ont toujours pas fait du respect des droits de l’homme une priorité.
Souvent évoqué dans des films étrangers, et, surtout, fortement représenté par ses cinéastes et ses comédiens, le continent a créé l’événement de cette édition 2010.
Le président américain Barack Obama a promulgué une loi réclamant la mise en place d’une stratégie par son administration pour combattre l’Armée de résistance du seigneur (LRA). Cette rébellion ougandaise, qui opère également en Centrafrique, en RD Congo et au Soudan, est considérée comme l’une des plus violentes du monde.
Alors qu’Omar el-Béchir était réélu président du Soudan en avril dernier, le chef des anciens rebelles sudistes Salva Kiir était, lui, élu à la tête du Sud-Soudan. Il vient d’être officiellement investi président.
Son dernier film, « Un homme qui crie », est en compétition pour la Palme d’or au Festival de Cannes. Portrait d’un cinéaste rigoureux, passionné et acharné.
Le chef de l’État djiboutien a décidé de jouer les prolongations à la faveur d’une révision de la Constitution lui permettant de se représenter. Il s’en explique dans un long entretien. Et parle aussi des relations de son pays avec la France, des « affaires » et d’une Corne de l’Afrique sous haute tension.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade, qui assure avoir joué un rôle dans la libération par l’Iran de la Française Clotilde Reiss, a multiplié les médiations internationales, avec l’ambition de se forger une stature de « sage » de l’Afrique. Ses détracteurs critiquent un activisme brouillon, des interventions très médiatisées mais rarement efficaces et des relations étroites avec des pays mis au ban de la communauté internationale, comme l’Iran.
L’armée soudanaise a annoncé avoir tué au moins 108 rebelles du Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM) lors de la prise de son fief de Jebel Moon. Cette offensive intervient alors que le JEM avait « gelé » sa participation aux pourparlers de paix de Doha, en attendant la formation du nouveau gouvernement.
Sept pays d’Afrique de l’Est se retrouvent vendredi à Entebbe, en Ouganda, pour la signature d’un nouvel accord de partage des eaux du Nil. En vertu des traités en vigueur, l’Égypte s’octroie l’essentiel du débit du fleuve, considéré comme l’un de ses « intérêts vitaux ».
En coulisses, le président français Nicolas Sarkozy s’active pour réunir un maximum de chefs d’État au sommet Afrique-France de Nice qui se tiendra les 31 mai et 1er juin prochains. Fera-t-il mieux que son prédecesseur Jacques Chirac ?
Culture fratricide ? S’agissant du Tchad, on le croirait volontiers. Pas pour son désert, dont le feu rend la vie des nomades particulièrement rude. Ni pour ses fleuves capricieux, le Chari et le Logone, où naviguer est une gageure. Il s’agit de cette violence de l’État et des factions qui a été pendant longtemps sa marque de fabrique. Le pouvoir s’y conquiert au bout du fusil, et la démocratie peine à s’y installer. De turbulence en turbulence, le Tchad est encore, cinquante ans après, un pays fragile. Sous la menace permanente de nouveaux règlements de comptes.
Le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmed Aboul Gheit, a plaidé dimanche pour l’unité du Soudan, à huit mois du référendum d’indépendance du Sud qui pourrait remettre en cause le partage contesté des eaux du Nil.
Les ex-rebelles sudistes ont demandé samedi à l’ONU de venir « vérifier » sur le terrain leurs accusations. Selon eux, le pouvoir central à Khartoum cherche à déstabiliser le Sud-Soudan en armant milices et tribus, à l’approche du référendum d’indépendance.
L’escroquerie « à la Madoff » qui a provoqué des émeutes meurtrières au Darfour-Nord, dimanche dernier, continue de faire les choux gras de la presse de Khartoum. Le ministre de la Justice a révélé que deux des principaux responsables sont des députés du parti du président, Omar el-Béchir.
De Wall Street au Darfour, la spéculation financière n’a pas de frontières, mais la réaction des investisseurs floués est plus musclée dans l’ouest du Soudan. Dimanche, au Darfour, des heurts ont opposé les victimes d’une fraude pyramidale à la police.
Sa relation complexe avec son grand voisin, la disparition de l’opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh, les suites de l’affaire de l’Arche de Zoé, les scrutins à venir… Le chef de l’État tchadien s’est confié à « Jeune Afrique ».
Le président soudanais Omar el-Béchir a été réélu sans surprise, lors du scrutin qui s’est achevé le 15 avril. Les électeurs du Sud-Soudan, qui doivent se prononcer sur l’autodétermination en janvier 2011, ont réélu l’indépendantiste Salva Kiir à la tête de la région semi-autonome.
La Chine, le Brésil et l’Inde sont les grands bénéficiaires de la réforme des droits de vote de la Banque mondiale. Au total, 3,13 % des voix sont transférées vers les pays émergents. L’Afrique subsaharienne, quant à elle, voit son poids diminuer.
Des affrontements meurtriers entre l’armée sudiste et des hommes armés ont eu lieu vendredi au Sud-Soudan, dans un secteur frontalier de la région en guerre civile du Darfour, ont indiqué samedi différents responsables.
La Mission des Nations unies pour la Répubique centrafricaine et le Tchad (Minurcat) amorcera son retrait à partir du 16 mai d’après un accord avec le Tchad.
La France a lancé cinquante et une invitations de chefs d’État pour le sommet de Nice, à la fin du mois de mai. Entre les exclus et ceux qui ont décliné l’offre, le point sur les personnalités attendues.
Acheikh Ibn-Oumar, ancien ministre des Affaires étrangères du Tchad, représentant en Europe de l’Union des forces de la résistance (UFR), réagit aux propos du président tchadien, interviewé par « Jeune Afrique ».
Quelques jours après la fin des élections multipartites au Soudan, les ex-rebelles sudistes en sont convaincus : Omar el-Béchir envoie l’armée pour bourrer les urnes, alors que le décompte des voix n’est pas encore terminé.