Alors que les observateurs ont fait état de dérives pendant les élections soudanaises, affirmant que le scrutin n’était pas conforme aux standards internationaux, les institutions du continent ont, au contraire, salué le succès d’élections « libres et transparentes ».
Dans une interview à « Jeune Afrique », dont vous pouvez retrouver l’intégralité dans le numéro 2571, en kiosques jusqu’au 24 avril, le président tchadien passe en revue les différents dossiers qui vont l’accaparer dans les prochains mois.
Les différentes missions d’observation chargées de rendre compte du scrutin multipartite qui s’est déroulé au Soudan, s’accordent pour dire que les normes internationales n’ont pas toujours été respectées. Néanmoins, elles voient dans cette élection la promesse d’une amélioration démocratique pour le pays.
Le scrutin au Soudan suscite l’espoir de l’Union européenne, qui le voit comme la promesse de l’ouverture d’un « espace démocratique ». Mais l’opposition dénonce des fraudes, et certains observateurs craignent que des débordements surviennent à l’annonce de la probable réélection d’Omar el-Béchir.
Le parti du président soudanais Omar el-Béchir souhaite « inclure » des partis d’opposition ayant boycotté les élections en cours dans un nouveau gouvernement, s’il est élu, a affirmé mercredi le conseiller présidentiel Ghazi Salaheddine.
Baisse du nombre de votants, problèmes techniques, prolongation du scrutin et, à présent, gel partiel des votes dans certaines circonscriptions… Au Soudan, les premières élections générales et multipartites en plus de vingt ans ne se déroulent pas tout à fait comme prévu.
Lorsque le président soudanais Omar el-Béchir est arrivé au pouvoir en 1989, les habitants de son village se sont rués pour rejoindre son parti. Plus de 20 ans après, ils patientent pour voter pour lui, témoignant de l’importance des liens familiaux au Soudan.
Assuré de l’emporter lors des élections, qui viennent d’être prolongées jusqu’au 15 avril, le président Omar el-Béchir se joue de la justice internationale. Et prépare, à sa manière, l’échéance cruciale du référendum d’autodétermination dans le Sud, prévu pour janvier 2011.
La commission électorale soudanaise a prolongé lundi de deux jours, jusqu’à jeudi, les élections législatives, régionales et présidentielle qui ont été marquées par des problèmes techniques, a indiqué son porte-parole.
Les Soudanais ont commencé à voter dans la confusion dimanche lors des premières élections multipartites en près de 25 ans. Un scrutin marqué par des plaintes pour irrégularités, alors que la commission électorale a admis quelques « erreurs » dans le scrutin.
Les Soudanais ont commencé à voter dans la confusion dimanche pour leurs premières élections multipartites en près d’un quart de siècle qui devraient reconduire au pouvoir le président Omar el-Béchir, recherché par la justice internationale.
L’abolition de la peine de mort progresse sur le continent africain. Le Togo et le Burundi ont supprimé la peine capitale l’année dernière et ils pourraient être suivis par plusieurs autres pays d’Afrique.
Le parti politique Umma, qui avait remporté les dernières élections législatives en 1986, a annoncé mercredi qu’il se retirait de l’ensemble des élections prévues du 11 au 13 avril. Ce désistement, dernier épisode du retrait progressif de l’opposition, ôte toute légitimité au vainqueur du scrutin.
Les élections soudanaises auront lieu aux dates prévues, du 11 au 13 avril, malgré les demandes de report de certains partis d’opposition, a assuré samedi la commission électorale soudanaise.
Le principal opposant au président soudanais Omar el-Béchir, Yasser Arman, le candidat des ex-rebelles sudistes, s’est retiré de la course à la présidentielle du 11 avril, dont l’issue est désormais sans surprise.
Le Soudan était plongé mercredi dans une crise politique majeure, l’opposition menaçant de boycotter les élections nationales prévues dans à peine dix jours au grand dam du président Omar el-Béchir qui espère une victoire électorale pour redorer son blason.
Echange de bons procédés. Si le sud décide de ne pas voter aux élections générales soudanaises, le nord menace de ne pas se prononcer sur le référendum sur l’indépendance du Sud-Soudan.
Le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) a fait savoir ses craintes quant au bon déroulement du scrutin prévu au Soudan en avril prochain. Selon lui, la priorité est d’arrêter Omar el-Béchir, poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Contrairement à ce que suggère la Fondation Carter, la commission électorale soudanaise n’a pas l’intention de reporter les élections nationales prévues le 11 avril prochain.
Les bailleurs de fonds internationaux financeront à hauteur de 850 millions de dollars la reconstruction du Darfour, une somme bien inférieure aux attentes. Cette frilosité s’explique par l’insuffisance de garanties quant à la destination précise des fonds.
Au risque de leur vie, ils ont traversé le continent et la Méditerranée. Arrivés en France, ils espèrent passer en Angleterre. Tous sont jeunes et ont voulu éviter l’armée.
Le président ougandais Museveni et une organisation américaine affirment que le chef de la rébellion ougandaise Joseph Kony aurait trouvé refuge au Darfour-Sud pour fuir le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale. L’armée soudanaise dément.
Les observateurs de l’Union européenne (UE) ont estimé jeudi être en mesure de déceler d’éventuelles fraudes lors des élections soudanaises d’avril, premier scrutin multipartite en près d’un quart de siècle dans le plus grand pays d’Afrique. L’opposition critique cependant le processus d’établissement des listes électorales auquel l’UE n’a pas assisté.
Maintenu à son poste après le remaniement du 19 février, l’ex-bras droit de Jean-Pierre Bemba devenu proche de Joseph Kabila préconise une réforme de la Constitution, pour instaurer un régime présidentiel fort.