Le Soudan a affirmé vendredi que ce sont en fait deux raids qui ont été menés sur son sol par des avions étrangers cherchant à atteindre des contrebandiers d’armes destinées à « Gaza ». Khartoum a précisé ne pas avoir de preuve qu’Israël soit impliqué dans les attaques.
Des camions transportant illégalement des armes vers « Gaza » ont été détruits par des avions militaires étrangers mi-janvier près de la frontière soudano-égyptienne, a annoncé un ministre d’Etat soudanais. Selon la chaîne américaine CBS, l’armée israélienne est responsable de l’attaque. L’Etat hébreu a refuser de confirmer ou infirmer l’information.
Le président soudanais s’est rendu dans trois pays africains cette semaine : l’Erythrée, l’Egypte et la Libye. Omar el-Béchir, qui pourrait se rendre au Qatar vendredi, cherche ainsi à prouver qu’il reste intouchable malgré le mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité que la Cour pénale internationale a émis contre lui.
Les oulémas soudanais ont émis une fatwa indiquant que le président Omar el Béchir ne doit pas se rendre au sommet de la Ligue arabe, prévu les 29 et 30 mars à Doha, au Qatar. Cet édit religieux fait suite aux mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité délivrés contre lui par la Cour pénale internationale.
Le président américain a annoncé mercredi la nomination d’un émissaire spécial pour le Darfour : le général à la retraite Scott Gration. Barack Obama symbolise ainsi son attachement à la résolution du conflit qui déchire depuis 2003 cette province occidentale du Soudan.
Khartoum a annoncé lundi qu’il laissait un an aux ONG internationales pour quitter son territoire. Le président soudanais a précisé qu’il souhaitait une « soudanisation » des actions humanitaires, notamment au Darfour, en guerre depuis 2003.
Entre le Nord et le Sud, la cassure est nette. Tous les pays occidentaux approuvent la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre un mandat d’arrêt contre El-Béchir. Tous les États africains et arabes la dénoncent. D’un côté, la lutte contre l’impunité. De l’autre, le combat contre l’ingérence. Dans le monde arabe, certains n’hésitent pas à attaquer la CPI sur son principe même. Plus nuancés, beaucoup de pays subsahariens s’interrogent sur cette justice qui ne poursuit « que » les criminels africains. Reste la grande question : les chefs d’État du continent répondent-ils à un réflexe de caste ou expriment-ils l’opinion de leurs peuples ? Qui l’emportera ? Desmond Tutu ou Mouammar Kadhafi ? Pour la CPI et son avenir, la réponse n’est pas sans conséquences.
Le procureur général de la Cour pénale internationale souhaite faire appel afin qu’un mandat d’arrêt pour génocide soit émis contre le président soudanais. Luis Moreno-Ocampo avait obtenu début mars un mandat pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Le chef d’accusation de génocide n’avait pas été retenu, faute de preuves.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) veut faire appel pour obtenir un mandat d’arrêt pour génocide contre le président soudanais Omar el-Béchir, qui fait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et contre l’humanité, selon un document publié vendredi par la CPI.
Les trois humanitaires sont en vie et des négociations sont menées avec les ravisseurs. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon réclame leur libération. La situation se dégrade dans la région : quatre soldats de la mission ONU-UA ont été blessés, non loin de la frontière tchadienne.
Enlèvements, expulsions, départs pour des raisons de sécurité: les ONG internationales au Darfour traversent l’une de leurs pires semaines depuis le début de la mission humanitaire dans cette région de l’ouest du Soudan, en proie depuis six ans à un conflit complexe.
L’organisation Médecins sans Frontières (MSF) a annoncé qu’elle allait retirer du Darfour la quasi-totalité de son personnel, suite à l’enlèvement mercredi de trois membres de sa section belge.
Trois travailleurs humanitaires occidentaux, un Français, un Canadien et un Italien, ont été enlevés au Darfour, région de l’ouest du Soudan en proie à la guerre civile, Khartoum déclarant travailler à leur libération.
Trois travailleurs humanitaires occidentaux, un Français, une Canadienne et un Italien, ont été enlevés au Darfour, région de l’ouest du Soudan en proie à la guerre civile, par des hommes armés encore non identifiés qui ont réclamé jeudi une rançon.
Les quatre humanitaires de Médecins sans Frontières (MSF) enlevés au Darfour, dans l’ouest du Soudan, ont été libérés, a déclaré samedi un haut responsable soudanais.
Les quatre travailleurs humanitaires de Médecins sans Frontières (MSF) enlevés cette semaine par des hommes armés au Darfour, dans l’ouest du Soudan, ont été libérés, a déclaré samedi un haut responsable soudanais.
Les quatre travailleurs humanitaires de l’ONG Médecins sans Frontières enlevés cette semaine au Darfour ont été libérés samedi après quelque 24 heures de confusion sur leur sort, ont déclaré les autorités locales.
Les quatre travailleurs humanitaires de l’ONG Médecins sans Frontières (MSF) enlevés cette semaine au Darfour, dans l’ouest du Soudan, ont été libérés samedi après quelque 24 heures de confusion sur leur sort, ont déclaré les autorités locales et MSF.
Un total de 183 étrangers travaillant pour des organisations d’aide humanitaire avaient quitté le Soudan mardi suite à la décision des autorités de Khartoum d’expulser plus d’une douzaine d’ONG, a annoncé l’ONU.
Une délégation de la Ligue arabe et de l’Union africaine doit se rendre courant mars à New York afin de demander au Conseil de sécurité de l’ONU d' »interrompre » la procédure engagée par la CPI contre le président soudanais Omar el-Béchir, a annoncé la Ligue.
L’armée ougandaise a annoncé avoir tué au Sud-Soudan un commandant de la rébellion de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), dans le cadre de l’opération multinationale lancée contre ce mouvement.
L’ambassade des Etats-Unis au Soudan a annoncé mardi dans un communiqué l’évacuation sur une base volontaire de son personnel non essentiel et des familles de l’ensemble des employés en poste.
L’ambassade des Etats-Unis au Soudan a annoncé dans un communiqué l’évacuation sur une base volontaire de son personnel non essentiel et des familles de l’ensemble des employés en poste.