Le Conseil souverain chargé de piloter la transition au Soudan, a nommé l’ancienne juge de la Cour suprême, Neemat Abdullah Kheir, à la tête du système judiciaire. Elle est la première femme à ce poste dans le pays.
Le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok, en visite en France, a rencontré dimanche le chef d’un des principaux groupes rebelles au Darfour, Abdel Wahid Nur, une « étape essentielle » pour la paix dans ce pays, s’est félicité lundi le président français Emmanuel Macron.
Le Soudan a décidé jeudi de fermer ses frontières avec la Libye et la Centrafrique pour des raisons de sécurité, la première mesure du genre prise par les nouvelles autorités soudanaises depuis la chute en avril du président Omar el-Béchir.
Plusieurs ONG ont déposé une plainte ce jeudi contre la banque française pour « complicité de crimes contre l’humanité, de génocide et d’actes de tortures » commis au Soudan par le régime du président déchu Omar el-Béchir entre 2002 et 2008.
Arrêté en août 1994 au Soudan, le Vénézuélien Ilich Ramírez Sánchez, alias Carlos, a suivi depuis sa cellule française l’ouverture du procès d’Omar el-Béchir.
Le premier gouvernement soudanais depuis la chute du président Omar el-Béchir a été dévoilé jeudi soir. Une étape majeure en plein processus de transition, avec la mise en place d’institutions devant mener à un pouvoir civil après des décennies de régime autoritaire.
Les consultations se poursuivent dimanche au Soudan pour parvenir à la formation du gouvernement, quatre jours après la date initialement prévue pour l’annonce de ce nouveau cabinet, qui doit marquer une des principales étapes de la transition post-Béchir.
L’ancien président soudanais Omar el-Béchir, destitué par l’armée le 11 avril après 30 ans au pouvoir, a été inculpé samedi par un tribunal de Khartoum pour possession illégale de fonds étrangers et utilisation frauduleuse de ces fonds, a indiqué un juge.
Les défis qui attendent le nouveau Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, sont nombreux. D’autant que cet économiste reconnu devra composer avec les militaires.
La transition vers un pouvoir civil au Soudan, née de l’accord historique entre les militaires et la contestation, a pris corps mercredi avec l’investiture du Conseil souverain et de l’économiste Abdalla Hamdok, ancien collaborateur des Nations unies, au poste de Premier ministre.
La transition du Soudan vers un pouvoir civil s’est mise en route, avec deux jours de retard, après l’annonce mardi 20 août de la formation du Conseil souverain qui doit la piloter pendant un peu plus de trois ans.
Le procès pour corruption du président déchu Omar el-Béchir, au pouvoir durant trois décennies, s’est ouvert lundi au Soudan, où le processus de transition vers un pouvoir civil attend toujours son premier acte concret avec la désignation des membres du conseil souverain.
Les meneurs de la contestation et les militaires au pouvoir ont signé samedi l’accord qui ouvre la voie à un transfert du pouvoir aux civils. Un nouveau gouvernement devrait être désigné le 28 août prochain.
Pour la première fête d’Al-Adha en 30 ans au Soudan sans le président Omar el-Bechir, destitué sous la pression de la rue, l’ambiance est joviale à Khartoum, même si le menu reste frugal en raison du marasme économique.
Les leaders de la contestation et le Conseil militaire au pouvoir ont atteint un accord sur une déclaration constitutionnelle qui ouvre la voie à un transfert du pouvoir aux civils, selon le médiateur de l’Union africaine.
Quatre manifestants ont été abattus lors d’un rassemblement à Omdourman, ville voisine de la capitale soudanaise, selon des médecins, quelques heures avant la reprise jeudi soir des négociations entre militaires et contestation pour régler les points en suspens d’un accord de transition.
Les généraux au pouvoir au Soudan et les meneurs de la contestation, qui ont signé un accord de partage du pouvoir, ont eu des discussions « préliminaires » samedi à Juba avec des groupes rebelles du sud du pays, s’accordant notamment sur le principe d’ouvrir des couloirs humanitaires au Nil bleu.
Une série d’arrestations a suivi le « coup d’État » déjoué du 11 juillet dernier. Parmi les personnes arrêtées figurent un général, plusieurs membres du Service national de renseignement et de sécurité (NISS) ainsi que des dirigeants politiques.
Les généraux au pouvoir au Soudan et les meneurs du mouvement de contestation ont signé mercredi un accord entérinant le partage du pouvoir pendant la période de transition, après la destitution d’Omar el-Béchir en avril.
Une « tentative de coup d’État » a été déjouée au Soudan, a affirmé jeudi un représentant du Conseil militaire au pouvoir depuis la chute d’Omar el-Béchir en avril, alors qu’un accord avec les contestataires sur la transition devait être signé dans les prochains jours.
La contestation au Soudan a annulé samedi une campagne de désobéissance civile prévue le 14 juillet, au lendemain d’un accord obtenu avec les généraux au pouvoir pour tracer les grandes lignes de la transition démocratique.
Les généraux au pouvoir au Soudan et les chefs de la contestation sont parvenus à un accord vendredi concernant l’instance qui doit diriger la période de transition à venir, après des semaines d’un bras de fer politique, a annoncé le médiateur de l’Union africaine.
Après un énième revirement du Conseil militaire, lundi 1er juillet, la mise en place des institutions nécessaires à la transition au Soudan est encore reportée.
Des dizaines de milliers de Soudanais ont manifesté dimanche contre les généraux au pouvoir à travers le pays y compris dans la capitale Khartoum où la police a tiré des gaz lacrymogènes, sur fonds d’appels internationaux à éviter une nouvelle répression sanglante.
Une nouvelle initiative de transition a été présentée jeudi aux contestataires soudanais par les médiateurs de l’Éthiopie et de l’Union africaine (UA), tandis que le bras de fer avec les militaires se poursuit.
Le président tchadien Idriss Déby Itno suit l’évolution de la situation au Soudan de près et s’appuie sur plusieurs informateurs de premier plan, dont l’un de manière officieuse.
Le Conseil militaire au pouvoir a reconnu pour la première fois jeudi avoir ordonné la dispersion d’un sit-in des manifestants début juin. Vendredi, la diplomatie américaine et le leader de l’opposition soudanaise Sadek al-Mahdi ont appelé à faire la lumière sur cette répression meurtrière.
Le Conseil militaire au pouvoir au Soudan a reconnu pour la première fois jeudi avoir ordonné la dispersion d’un sit-in de manifestants début juin devant le QG de l’armée à Khartoum, qui a fait des dizaines de morts.
Depuis que les militaires soudanais ont tiré sur les manifestants le 3 juin, faisant une centaine de morts, le patron de la junte, Abdel Fattah al-Burhane, qui bénéficie du soutien des Égyptiens et des Saoudiens, est dans le collimateur de l’Union africaine.