Le président Déby Itno, qui mène personnellement cette offensive contre les jihadistes dans la province du lac Tchad, déplore n’avoir reçu aucune aide de la Force multinationale mixte.
Le gouvernement tchadien, accusé par des pêcheurs locaux et des milices anti-jihadistes d’avoir mené des attaques sur des civils durant sa manœuvre militaire contre Boko Haram, dans le bassin du lac Tchad, a « fermement » démenti dans un communiqué.
Alors que le groupe jihadiste a de nouveau frappé le Tchad, le chef de l’État, Mahamat Idriss Déby Itno, a annoncé une nouvelle opération militaire. Mais la menace, présente depuis des décennies, semble impossible à éliminer.
Au Tchad, les scrutins législatifs et locaux qui doivent se tenir le 29 décembre font craindre un manque de représentativité des futures instances. La coalition présidentielle est au bord de l’implosion, tandis que l’opposition hésite entre boycott et participation.
Le groupe terroriste a mené une nouvelle attaque contre « une garnison abritant plus de 200 militaires » faisant une quarantaine de morts et une vingtaine de blessés. Mahamat Idriss Deby Itno s’est rendu sur place ce 28 octobre.
Selon le ministère tchadien des Affaires étrangères, la Centrafrique et le Tchad ont signé un protocole d’accord visant la création d’une « force mixte de sécurisation des frontières »
Le président tchadien a décidé, par décret, de se séparer de plusieurs dirigeants de la police, de la gendarmerie, de l’armée et de la garde nationale. Le ministre de la Sécurité avait déjà été remplacé le 12 octobre.
La Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) a annoncé que « désormais, tout journal privé, imprimé ou en ligne, qui diffuserait des productions sonores ou audiovisuelles, au lieu de se limiter à ses articles écrits, verra sa parution suspendue ». Une mesure pour lutter contre un « désordre entretenu de l’information ».
Au Tchad, une partie de l’opposition vient d’annoncer qu’elle ne participera pas aux élections législatives, provinciales et communales prévues le 29 décembre prochain. Elle juge que le scrutin ne sera ni juste ni transparent. Succès Masra, lui, n’a pas encore tranché.
Cheville ouvrière du processus ayant abouti au procès d’Hissène Habré devant un tribunal spécial africain, l’avocat américain devait présenter son livre qui retrace la traque de l’ancien dictateur.
Il s’agit de la première rencontre du président de la transition tchadienne avec le chef de l’État français, depuis le report de ses deux précédents projets de visite à Paris.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président tchadien a prévu de se rendre en France pour assister au sommet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), lequel se tiendra les 4 et 5 octobre prochain.
Mahamat Idriss Déby Itno a décidé de se séparer de son directeur de cabinet civil, Idriss Youssouf Boy. Il est remplacé par celui qui occupait jusqu’ici le poste de ministre de l’Environnement, Idriss Saleh Bachar.
À la tête de la Force d’intervention rapide (FIR), destinée notamment à la protection du chef de l’État, ce jeune général est l’un des hommes forts de l’entourage du président du Tchad, dont il est à la fois le cousin et le beau-frère.
Le communicant russe, officiellement sociologue, a été interpellé le 19 septembre en compagnie d’un de ses proches, Samir Seïfan. Les deux hommes travaillent depuis plusieurs années pour la nébuleuse Wagner, qui a la première communiqué sur leur arrestation.
Lors d’une interview, le général Kenneth Ekman a semblé annoncer le redéploiement de soldats américains à N’Djamena. Une affirmation aussitôt démentie par le gouvernement tchadien.
Après la mort en février de son président, Yaya Dillo, le parti d’opposition affirme que son « secrétaire général, Robert Gam, a été enlevé par des agents des services de renseignement ».
Selon un bilan publié par le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), « les 23 provinces du pays sont actuellement touchées par les inondations, devenues de plus en plus récurrentes ces dernières années ».
Le chef de l’État tchadien doit se rendre à Budapest à son retour de Chine, où il a assisté au Forum sur la coopération sino-africaine. Depuis plusieurs mois, la Hongrie et le Tchad négocient un partenariat militaire.
Le Tchad est l’un des pays les moins électrifiés du monde, un déficit qui pèse lourd dans son développement économique et humain. Mais plusieurs complexes en cours de construction, en particulier dans le solaire, devraient rapidement changer la donne.
S’il continue de revendiquer sa victoire à l’élection présidentielle du 6 mai, le leader des Transformateurs se dit prêt à collaborer de nouveau avec l’exécutif, dans l’« intérêt supérieur » du pays.
La vice-secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed, a appelé à une résolution du conflit au Soudan lors d’une visite au poste-frontière d’Adré, au Tchad, où elle a assisté le 30 août au passage d’un convoi d’aide humanitaire.
Deuxième producteur mondial de gomme d’acacia, le Tchad bénéficie de la hausse des cours, liée à la guerre au Soudan voisin. Mais pour satisfaire la demande mondiale de cette matière première essentielle pour les industries agroalimentaire et pharmaceutique, il doit se donner les moyens d’accroître ses récoltes.
Grâce à des finances publiques à l’équilibre, l’heure est aux grands travaux et à la diversification. L’exécutif tchadien semble avoir toutes les cartes en main pour que le rythme de croissance économique s’accélère. Et celui du développement humain aussi.
Élu le 6 mai pour son premier mandat de plein exercice, le chef de l’État tchadien est confronté à une multitude de défis. De la crise régionale au jeu d’alliances internationales, des législatives à venir aux tensions à l’intérieur de sa communauté, le voilà déjà sur tous les fronts.
Fervent soutien du président Mahamat Idriss Déby Itno, le chef de l’exécutif tchadien aborde avec Jeune Afrique les défis – électoraux, institutionnels, sécuritaires et diplomatiques – auxquels son gouvernement doit répondre.