L’ancien président tchadien, reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, est mort le 24 août sans qu’aucune de ses victimes ou de leurs proches n’ait obtenu réparation. Pour leurs avocats, le combat continue.
Le chef de l’État tchadien a également proposé, mercredi 25 août, de relancer l’accord conclu entre la Libye et trois de ses voisins pour prévenir notamment l’incursion de groupes rebelles.
Condamné en 2016 à la prison à la perpétuité pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, l’ancien président tchadien s’est éteint à Dakar, à l’âge de 79 ans.
L’ancien président tchadien est décédé à Dakar ce 24 août, des suites d’une infection au Covid-19. Condamné en 2017 à la prison à perpétuité pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, il avait vécu la rébellion, l’ivresse du pouvoir, puis l’exil, au mépris de sa propre population.
Le Tchad a annoncé le 21 août diviser de moitié ses effectifs combattant au sein du G5 Sahel dans cette zone située entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Ministre d’État, chargé de la Réconciliation nationale et du Dialogue depuis le 2 mai, l’ancien chef rebelle est l’un des hommes clés de la transition tchadienne.
Le 17 août, le président de la transition tchadien a dévoilé les noms des membres du comité technique spécial chargé de mettre en place un dialogue avec les groupes « politico-militaires ». Décryptage.
Après le décès d’Idriss Déby Itno, la diplomatie togolaise a entamé au Tchad une discrète médiation entre le pouvoir et plusieurs groupes rebelles, dont le FACT. Jeune Afrique en dévoile les coulisses.
Alors que la transition se poursuit à N’Djamena, l’ancien patron du Mouvement patriotique du salut, fondé par Idriss Déby Itno, brille toujours par son absence.
L’opposant Saleh Kebzabo a été nommé samedi vice-président du comité d’organisation du « dialogue national inclusif » devant conduire à des élections présidentielle et législatives.
Quatre mois après le début de la transition, le Tchad s’apprête à se doter d’un organe législatif provisoire. Composition, candidatures, calendrier… JA livre le mode d’emploi du nouveau conseil.
En cent jours, une bonne partie du couvercle de fer qui verrouillait la vie politique tchadienne à la fin du règne d’Idriss Déby Itno a été levé par son fils. Mais Mahamat Idriss Déby a plus que jamais besoin de soutien pour financer le dialogue national et les élections.
Au moins 24 militaires tchadiens ont été tués et plusieurs blessés mercredi dans une attaque de Boko Haram dans la région du lac Tchad, en proie à de nombreuses incursions de jihadistes.
Dans « Le Temps liquide », l’auteur tchadien livre une revue de paysages et d’émotions. En filigrane, c’est le paysage politique de son pays, de Hissène Habré à Idriss Déby, qui défile.
Le Tchad et le Soudan étaient au cœur des discussions lors d’une réunion du Club de Paris, le 15 juillet. Le groupe informel de créanciers espère un geste du géant de négoce pour la dette tchadienne.
Revenu de son expérience politique sous le règne d’Idriss Déby Itno, le réalisateur présente aujourd’hui son film « Lingui, les liens sacrés », en compétition officielle pour la Palme d’or à Cannes. Rencontre.
Le président français a reçu son homologue tchadien le 5 juillet à l’Élysée. Transition et élections, dispositif militaire, problèmes financiers… Les deux hommes ont abordé plusieurs dossiers importants.
Les circonstances du décès de son président de père, Idriss Déby Itno, son ambition pour le pays, ses intentions personnelles, ses liens avec le reste de sa fratrie… Pour la première fois, le nouveau chef de l’État tchadien s’exprime.
Si le récent coup d’État au Mali a été unanimement condamné, au Tchad, la prise du pouvoir des militaires après le décès du président Idriss Déby Itno n’a pas suscité le même émoi. Un paradoxe embarrassant.
Centrafricain né de parents libanais, l’agro-industriel travaille avec plusieurs milliers de cultivateurs et fournit le Programme alimentaire mondial. Il vise désormais une expansion en Afrique centrale.
Confronté à un triple défi économique, sécuritaire et démocratique depuis l’entrée en vigueur de la transition, N’Djamena a plus que jamais besoin du soutien de ses alliés pour ne pas basculer dans l’inconnu.
Après le décès d’Idriss Déby Itno, le président nigérien a pris contact avec Mahamat Mahdi Ali, le chef des rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad. Mais l’initiative, dont « Jeune Afrique » vous dévoile les coulisses, n’a pas plu à N’Djamena.
Le 12 juin, le secrétaire général du Mouvement patriotique du salut (MPS) a été remplacé par Haroun Kabadi. Il n’a pas résisté à la pression de la nouvelle équipe dirigeante.
Le président français a annoncé la fin de l’opération Barkhane « sous sa forme actuelle » et la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel.
Si la Cedeao a bien géré la crise malienne, difficile d’en dire autant de l’Union africaine après la mort du président Déby au Tchad. Elle n’a pas appliqué ses propres règles, pourtant très claires.
Six soldats tchadiens ont été tués par des soldats centrafricains, dont cinq froidement « exécutés », selon les autorités tchadiennes. Faustin-Archange Touadéra a envoyé trois de ses ministres à N’Djamena pour tenter d’apaiser les tensions. Un bras de fer qui se joue sur fond de tensions entre Paris et Moscou.
Le maréchal de 68 ans a-t-il pu être touché au combat à des centaines de kilomètres de sa capitale ? Est-il bien décédé dès le 18 avril ou le lendemain ? JA a tenté de démêler le vrai du faux.
Depuis le décès d’Idriss Déby Itno, deux de ses fils tiennent le pouvoir à N’Djamena : Abdelkerim et Mahamat, l’un dans l’ombre, l’autre en pleine lumière. Au risque d’alimenter les craintes d’une succession dynastique.