Depuis le 20 avril et l’annonce du décès d’Idriss Déby Itno, le Tchad est dirigé par un conseil militaire de transition conduit par Mahamat Idriss Déby. Le fils du président défunt est entouré de quatorze généraux. Des fidèles de la famille Déby aux technocrates de l’ombre, J.A. fait les présentations.
Le Covid-19 et les cours du pétrole ont fragilisé une économie mise à mal par l’explosion des dépenses sécuritaires. Mais une enveloppe de 560 millions de dollars a été promise en janvier à N’Djamena.
Depuis le 11 avril, plusieurs colonnes du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) étaient descendues de la frontière libyenne et avaient progressé en territoire tchadien en direction de N’Djamena.
Dès l’annonce du décès du président Idriss Déby Itno ce mardi 20 avril, l’armée tchadienne a annoncé la création d’un conseil de transition, qui dirigera le pays pendant 18 mois. À sa tête, Mahamat Idriss Déby, le fils du chef de l’État défunt.
La télévision nationale tchadienne a annoncé, ce mardi 20 avril, le décès du chef de l’État tchadien, qui venait d’être déclaré vainqueur de l’élection présidentielle organisée le 11 avril. Idriss Déby Itno a succombé à des blessures reçues au combat ces derniers jours.
Personne n’attendait de surprise et il n’y en a eu aucune : Idriss Déby Itno a été réélu au premier tour de la présidentielle. Selon les résultats provisoires présentés par la commission électorale, il remporte 79,32 % des suffrages, devant son ancien Premier ministre, Albert Pahimi Padacké.
La justice sénégalaise a refusé une demande de libération de l’ex-président tchadien Hissène Habré, condamné à perpétuité par une juridiction africaine à Dakar pour crimes contre l’humanité, a-t-on appris dimanche auprès de ses avocats.
Le 11 avril, les Tchadiens sont appelés aux urnes pour le premier tour de la présidentielle. Idriss Déby Itno s’avance en grandissime favori, mais le scrutin ne manque malgré tout pas d’enjeux car, ses partisans eux-mêmes l’affirment, la question de sa succession finira par se poser.
Candidat à la présidentielle face à Idriss Déby Itno, l’ancien Premier ministre espère être le candidat de l’alternance au Tchad. Opposé au boycott de l’élection, il appelle au rassemblement de l’opposition derrière lui pour mettre un terme à ce qu’il décrit comme un « régime autoritaire ».
L’enrôlement biométrique des électeurs était censé apporter un gage de transparence et de qualité à la prochaine élection présidentielle. Mais, à quelques jours du premier tour du 11 avril, ce sont les problèmes d’acheminement et des soupçons de fraudes qui retiennent l’attention.
Sécheresse assoiffant leur animaux, maladies décimant les troupeaux, violents conflits avec les cultivateurs… Dans le désert tchadien, les nomades arabes sont de plus en plus contraints à la sédentarité. Reportage.
Le président tchadien a achevé le 1er avril à Bongor sa campagne en dehors de N’Djamena pour obtenir un sixième mandat lors de la présidentielle du 11 avril. Dans cette élection qu’il estime « libre », tout autre résultat qu’une victoire au premier tour aurait un goût de défaite. Reportage.
Dans un rapport rendu public le 2 avril, la Commission nationale des droits humains (CNDH) du Niger a confirmé qu’une fillette et deux jeunes femmes avaient été violées par des éléments tchadiens du G5 Sahel au cours du mois de mars dans la région de Tillabéri.
Ce 1er avril à Bongor, le président tchadien a clos son avant-dernier meeting de campagne en accueillant Baba Laddé. Or l’ancien rebelle était encore en exil au Sénégal il y a quelques jours seulement… « Jeune Afrique » dévoile les dessous de ce revirement.
S’il n’a pas pu se présenter à la présidentielle du 11 avril, le président des Transformateurs est en première ligne du front contre le sixième mandat d’Idriss Déby Itno. Pour ce chrétien du sud du pays, un seul objectif : devenir chef de l’État.
À moins de deux semaines du scrutin, l’opposition espère encore convaincre le président de ne pas briguer un sixième mandat. « Jeune Afrique » vous dévoile en exclusivité le courrier qu’elle lui a adressé ce 29 mars.
Après avoir retiré sa candidature, l’opposant et ancien ministre s’est lancé dans une campagne pour le boycott de l’élection présidentielle. Il espère ainsi mettre la pression sur le président sortant, Idriss Déby Itno, sans grande illusion…
Après l’indépendance obtenue en 1960, le Tchad a eu à construire son identité nationale en balayant les ingérences passées. Un pari relevé par « le maréchal » Idriss Déby Itno, à la tête du pays depuis plus de trente ans.
Fidèles expérimentés, membres de sa famille… Idriss Déby Itno, candidat à la présidentielle du 11 avril, s’est entouré de son premier cercle pour mener sa campagne à la stratégie déjà bien rodée.
Utilisés entre autres par Glencore et Trafigura, les prépaiements de matières premières ont mené le Congo et le Tchad au bord du précipice, estime le FMI. Pour les professionnels du secteur, cette pratique « vieille de plusieurs siècles » a pourtant de beaux jours devant elle.
Libéré en septembre au Tchad, Baba Laddé s’est depuis exilé au Cameroun, au Nigeria et maintenant au Sénégal. Depuis Dakar, il affirme vouloir rentrer à N’Djamena et tourner la page des années Déby.
À un mois du scrutin présidentiel du 11 avril, Idriss Déby Itno se dresse une nouvelle fois en hyper favori à sa succession, d’autant que plusieurs poids lourds de l’opposition, d’abord candidats, ont annoncé qu’ils se retiraient du processus électoral. Tout est-il vraiment joué d’avance ?
Le principal opposant au Tchad, Saleh Kebzabo, a retiré lundi sa candidature de la présidentielle du 11 avril en accusant le président Idriss Déby Itno, grand favori pour un sixième mandat, d’intimider ses rivaux par l’usage de la force.
L’opposant et candidat déclaré à la présidentielle Yaya Diallo Djerou est en fuite depuis la tentative d’arrestation dont il a fait l’objet les 27 et 28 février à son domicile de N’Djamena. J.A. vous donne les détails du dossier.
Le 27 février, un sommet sur la crise centrafricaine doit se tenir en Angola. Autour des chefs d’État de la région, plusieurs personnalités sont attendues, dont François Bozizé et Noureddine Adam. Mais les négociations ne sont pas achevées.
En marge du sommet du G5 Sahel qui s’est ouvert lundi à N’Djamena, le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé l’envoi de 1 200 soldats dans la zone dite des « trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, pour lutter contre les jihadistes.
L’opposant tchadien Saleh Kebzabo, candidat malheureux à quatre reprises face au chef de l’État Idriss Déby Itno, a annoncé vendredi qu’il se présenterait finalement au scrutin présidentiel du 11 avril.
Les chefs d’État membres du G5 Sahel vont se réunir dans la capitale tchadienne les 15 et 16 février. Le président français Emmanuel Macron, lui, participera au huis clos par visioconférence.
Le chef de l’État tchadien Idriss Déby Itno a été investi sans surprise par son parti candidat pour un sixième mandat à l’élection présidentielle du 11 avril, pour laquelle il fait figure de grand favori, après 30 ans au pouvoir.
Le pays d’Idriss Deby a sollicité le « cadre commun » mis en place entre le Club de Paris et le G20 pour le traitement de la dette. Ces bailleurs vont par ailleurs sans doute prolonger jusqu’à fin 2021 le moratoire dont bénéficient une cinquantaine de pays, pour la plupart africains.