Le ministre français des Affaires étrangères s’est rendu au Tchad, mardi 21 mai, où il a notamment rencontré le président Idriss Déby Itno, avec qui il a évoqué les législatives, dont la date n’est toujours pas fixée. Il n’a, en revanche, pas pu rencontrer l’opposition.
Quatre militaires tchadiens et un journaliste de la télévision nationale ont été tués samedi dans l’explosion de leur véhicule sur une mine dans l’est du Tchad, alors qu’ils se rendaient sur une position de l’armée attaquée par le groupe jihadiste nigérian Boko Haram, a-t-on appris dimanche de sources sécuritaires.
Le gouvernement tchadien a décidé d’exonérer les produits de première nécessité au Tchad de TVA et de droits de douane, selon un arrêté consulté samedi par l’AFP.
Des membres nigérians de Boko Haram ont attaqué la localité de Bouhama, dans la région du lac Tchad, dans la nuit de dimanche à lundi. Le bilan communiqué par l’armée s’élève à sept militaires tchadiens tués et quinze blessés, et 63 morts parmi les « terroristes ».
Un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Communauté des États sahelo-sahariens (Cen-Sad) se tiendra samedi à N’Djamena, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires.
Deux mois après l’entrée au Tchad d’une colonne rebelle, le président Idriss Déby Itno continue à afficher sa volonté de reprendre la main sur le Tibesti, province du nord du pays frontalière avec la Libye, où opèrent trafiquants, orpailleurs mais surtout rebelles.
Mi-mars, le bruit a couru qu’Idriss Déby Itno avait envoyé une délégation afin de lancer une médiation avec les rebelles du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR). Aussitôt, ces derniers ont démenti l’information, à l’instar de Timan Erdimi, leur chef. Mais des contacts moins formels n’en existent pas moins entre les deux camps.
L’ambassade du Tchad à Paris a été envahie mardi par une vingtaine de Tchadiens qui réclamaient la délivrance de leur passeport par l’administration consulaire, et entendaient aussi protester contre la récente intervention de l’armée française dans le nord-est de leur pays.
À la suite d’une attaque de Boko Haram dans le sud-ouest du Tchad, le président Idriss Deby Itno a procédé à plusieurs changements au sein de l’appareil sécuritaire. Le chef d’état-major des armées a notamment été suspendu.
Chaîne de commandement, discipline, présence militaire en zone sensible, renforcement des services de renseignement et confiance des populations… Hanena Ould Sidi, commandant de la Force conjointe du G5 Sahel, détaille les axes de la stratégie qu’il entend déployer.
L’opérateur marocain a annoncé le 14 mars la signature d’un accord avec le groupe luxembourgeois Millicom en vue d’acquérir la marque Tigo au Tchad. Un achat qui permettrait à Maroc Telecom de poursuivre son offensive au sud du Sahara.
Environ 400 combattants de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), un groupe rebelle tchadien basé en Libye, ont déposé les armes la semaine dernière, a déclaré le ministre tchadien de la Défense. Le groupe a démenti un nombre aussi élevé de défections.
En visite dans la région du Tibesti, le ministre tchadien de la Sécurité Mahamat Abali Salah a annoncé la fermeture de la frontière entre son pays et la Libye, théâtre de conflits avec des groupes rebelles armés et de divers trafics. Son efficacité « sera à prouver », selon Roland Marchal, chercheur au CNRS.
Des déserteurs de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), groupe rebelle tchadien basé en Libye, qui s’apprêtaient à se rendre à l’armée tchadienne et déposer les armes, ont été victimes samedi à la frontière tchado-libyenne d’une « embuscade » qui a fait sept morts, a affirmé lundi leur groupe.
Le président du groupe Maroc Telecom a été reçu en début de semaine par le président tchadien Idriss Déby Itno, en vue d’une probable entrée du groupe marocain sur le marché téléphonique du Tchad.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de 17 pays du Sahel tiendront un sommet lundi à Niamey pour valider un « plan d’investissement climatique » de 400 milliards de dollars sur 12 ans, a annoncé jeudi le gouvernement nigérien.
Le président tchadien Idriss Déby Itno a dénoncé mercredi « un grave problème » intercommunautaire dans l’est du Tchad lors d’une visite à Abéché, capitale régionale du Ouaddaï, selon des propos rapportés par la radio nationale tchadienne.
Ce déplacement présidentiel survient quelques jours après la percée de rebelles armés menés par le neveu du chef de l’État. Selon le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ces derniers voulaient « prendre le pouvoir par les armes ».
Exilé à Doha, le chef rebelle tchadien Timan Erdimi, qui voue une haine tenace à son oncle Idriss Déby Itno, rêve de marcher sur N’Djamena. Mais les Mirage français ne sont jamais bien loin.
Le groupe armé tchadien visé par des frappes aériennes françaises début février dans le nord-est du Tchad a estimé lundi avoir perdu « une bataille » mais « pas la guerre » après la capture d’au moins plusieurs dizaines de ses combattants.
Avant d’accepter d’engager l’aviation française dans des frappes contre les rebelles de l’UFR en territoire tchadien, Emmanuel Macron a sollicité d’Idriss Déby Itno une lettre lui permettant d’avoir « une base légale suffisante » pour mener l’opération.
Manques de moyens, retards dans la mise en place opérationnelle de la force conjointe, manques d’investissements dans le développement…. Alors que son pays vient de prendre la présidence tournante du G5 Sahel, à l’issue du sommet de Ouagadougou, le ministre burkinabè des Affaires étrangères réponds pour Jeune Afrique aux critiques adressées à l’initiative sahélienne.
Frappés à plusieurs reprises depuis le 3 février par l’aviation française, les rebelles tchadiens de l’Union des forces de la résistance (UFR) affirment continuer leur progression à l’intérieur du pays, en direction de la capitale N’Djamena.
L’état-major français a confirmé mercredi de nouvelles frappes les 5 et 6 février contre une colonne armée. L’Union des forces de la résistance (UFR), groupe armé opposé à N’Djamena, avait affirmé la veille être toujours en territoire tchadien malgré les frappes aériennes de la France, destinées à stopper leur progression.
Les chefs d’État du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso) réunis pour un sommet mardi à Ouagadougou doivent plancher sur des solutions pour tenter d’enrayer la spirale infernale dans laquelle s’enfonce le Burkina.
Selon Paris, l’intervention des Mirage 2000, dimanche, a permis d’empêcher une « progression hostile » qui « s’infiltrait profondément en territoire tchadien ». Une version contestée par les rebelles de l’UFR, qui ont affirmé avoir été visés alors qu’ils étaient déjà présents au Tchad et dénoncent l’ingérence française.
Israël et le Tchad ont décidé de rétablir leurs relations diplomatiques rompues en 1972, à l’occasion d’une visite dimanche à N’Djamena du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Ce dernier est engagé dans une intense campagne diplomatique sur le continent.
Un policier tchadien, accusé d’avoir supervisé la torture à mort de l’un de ses compatriotes, a été condamné le 18 janvier à dix ans de prison ferme par un tribunal de N’Djamena, a appris samedi l’AFP auprès d’avocats.