Fervent soutien du président Mahamat Idriss Déby Itno, le chef de l’exécutif tchadien aborde avec Jeune Afrique les défis – électoraux, institutionnels, sécuritaires et diplomatiques – auxquels son gouvernement doit répondre.
Les résultats de la présidentielle du 6 mai à peine célébrés, ou digérés, la classe politique tchadienne se prépare aux élections législatives et sénatoriales qui doivent se tenir en décembre.
S’il est désormais « le président élu de tous les Tchadiens », comme il l’a déclaré après son élection dès le premier tour, en mai dernier, Mahamat Idriss Déby Itno (MIDI) va cependant devoir répondre à l’exigence d’un État plus équitable et surtout plus inclusif.
Le président tchadien vient de commencer un premier mandat périlleux dans un contexte de crise sécuritaire et de tensions diplomatiques. À ses côtés, généraux, ministres et politiciens se pressent pour le conseiller.
Au moins 54 personnes ont perdu la vie dans des inondations qui ont affecté la province du Tibesti, dans l’extrême nord du Tchad, tandis qu’au moins 52 autres ont perdu la vie dans l’ouest du Niger voisin.
Tandis que ses relations diplomatiques se tendent avec le Bénin et engendrent des querelles pétrolières, le Niger a relancé un projet de pipeline vieux de plus d’une décennie. L’objectif est de raccorder les infrastructures pétrolières à celles établies entre le Tchad et le Cameroun. Coulisses.
Selon son avocat, Abakar Manany « dément fermement avoir entrepris la moindre action » à l’encontre du site d’information tchadinfos.com, rétabli mardi après une suspension de quatre jours.
Cette mesure aurait été prise, selon l’Association des médias en ligne du Tchad, à la suite d’une plainte déposée par un ancien conseiller du président Mahamat Idriss Déby Itno.
Les deux pays ont bénéficié d’importantes découvertes de pétrole à la fin des années 1990. Mais plus de deux décennies plus tard, malgré les milliards de dollars de recettes, rien n’a changé pour l’écrasante majorité de la population.
Visé par une enquête du Parquet national financier (PNF) français, qui le soupçonne d’avoir acquis des vêtements avec de l’argent issu de détournements de biens publics, Mahamat Idriss Déby Itno dénonce une manipulation politique. L’affaire mettra-t-elle à mal les relations déjà fragiles avec Paris ?
Le Parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire visant le président du Tchad, après la diffusion d’un article de Mediapart qui faisait état d’achats suspects de vêtements de luxe à Paris.
DIX CHOSES À SAVOIR – À peine élu, le président tchadien a nommé à la tête du gouvernement un homme qui ne figurait pas parmi les principaux prétendants au poste. Allamaye Halina ne manque pourtant pas d’atouts.
En visite à N’Djamena, le président congolais a été accueilli par son homologue Mahamat Idriss Déby Itno, avant de recevoir le principal opposant à celui-ci et ancien Premier ministre, Succès Masra. L’occasion d’évoquer le rôle que ce dernier compte jouer dans les mois à venir.
Tout juste élu, le Tchadien se sait l’objet de toutes les convoitises. Alors qu’il a ouvert la porte à une redéfinition des accords de son pays avec la France et les États-Unis, plusieurs de ses proches lui suggèrent de se tourner vers la Russie. Enquête au cœur du sérail.
Survenu dans la nuit du 18 au 19 juin, l’incendie dont l’origine n’est pas criminelle selon le gouvernement, a fait au moins neuf morts et plusieurs blessés, selon les autorités. Un bilan provisoire qui risque de s’alourdir.
Un gigantesque incendie et deux heures de puissantes explosions en chaîne dans un dépôt de munitions de l’armée ont tué un nombre indéterminé de personnes dans la capitale du Tchad, N’Djamena.
En remerciement de son intervention dans la transition tchadienne, le président congolais verra une rue du Tchad porter son nom. Il a reçu l’information de son ministre de l’Intégration régionale, qui était son envoyé spécial à N’Djamena.
Le nouveau Premier ministre tchadien, Allamaye Halina, a dévoilé lundi la liste des membres du nouvel exécutif, constitué majoritairement de proches du président Mahamat Idriss Déby Itno.
Peu connu du grand public, Allamaye Halina succède à Succès Masra à la primature. C’est un proche des Déby, qui a longtemps dirigé le protocole de la présidence de la République.
Le Premier ministre nigérien était, ce 23 mai, à N’Djamena pour l’investiture du président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno. De par son parcours, il est l’un des hommes mis en avant par Niamey pour séduire les autorités tchadiennes. Coulisses.
Le nouveau président tchadien doit être investi et prêter serment ce jeudi 23 mai. Plusieurs chefs d’État du continent sont attendus, ainsi que des représentants de grands partenaires internationaux tels la France et la Russie.
Alors qu’il a été déclaré vainqueur de la présidentielle du 6 mai et qu’il doit être investi le 23 mai, le chef de l’État tchadien s’est attelé à la formation de son nouveau gouvernement. Coulisses.
Déclaré deuxième de la présidentielle, Succès Masra conteste sa défaite, tout en demandant à ses partisans de ne pas céder aux provocations et de rester calmes. Il l’assure : le combat politique ne fait que commencer.
Dix jours après le premier tour de l’élection, le Conseil constitutionnel a proclamé les résultats définitifs de la présidentielle, donnant Mahamat Idriss Déby Itno vainqueur avec 61 % des suffrages. Le recours de Succès Masra, qui demandait l’annulation du scrutin, a été rejeté.
L’armée avait été déployée très massivement dans la capitale N’Djamena à l’annonce des résultats, le 9 mai. L’opposition dénonce la victoire déclarée de Mahamat Idriss Déby Itno, président de transition depuis 2021.
Alors que Succès Masra a annoncé contester les résultats provisoires de la présidentielle et déposer un recours devant le Conseil constitutionnel, le président de cette instance est sous le feu des projecteurs. Voici ce qu’il faut savoir sur Jean-Bernard Padaré.
Le Premier ministre est crédité de 18,53 % des suffrages à la présidentielle, contre 61,03 % au président de transition Mahamat Idriss Déby Itno. Il a déposé une demande devant le Conseil constitutionnel pour contester ces chiffres et « révéler la vérité des urnes ».
Soixante-seize délégués des Transformateurs sont « poursuivis pour faux, usage de faux, usurpation de titre et complicité » dans le cadre du scrutin du 6 mai, a déclaré samedi le procureur de la République de N’Djamena.
Annoncés jeudi soir, les résultats provisoires de l’élection présidentielle créditent le président de la transition de 61,03 % des suffrages exprimés. Quelques heures plus tôt, son principal adversaire, Succès Masra, avait revendiqué la victoire.