Sa candidature à la présidentielle, ses relations avec Succès Masra, sa posture vis-à-vis de Paris : que pense Mahamat Idriss Déby Itno ? Le directeur de la rédaction de Jeune Afrique, de retour de N’Djamena, livre son analyse au micro de RFI.
L’ancien opposant et actuel Premier ministre de la transition au Tchad a lancé sa campagne ce 14 avril. En point de mire : l’élection présidentielle (premier tour le 6 mai), à l’occasion de laquelle il affrontera notamment Mahamat Idriss Déby Itno. Entretien.
Candidat du Rassemblement national des démocrates tchadiens (RNDT-Le Réveil) à la présidentielle du 6 mai, l’ex-Premier ministre promet que la jeunesse sera au centre de toutes les politiques qu’il entend mettre en œuvre s’il est élu.
À moins d’un mois de la présidentielle du 6 mai, N’Djamena voit se multiplier les affiches géantes à l’effigie des candidats Mahamat Idriss Déby Itno et Succès Masra. De tels procédés sont pourtant interdits avant le début officiel de la campagne.
À un mois de la présidentielle du 6 mai, Mahamat Idriss Déby Itno publie une autobiographie au ton personnel. De Hinda Déby Itno à Moussa Faki Mahamat en passant par Idriss Youssouf Boy, une brochette de personnalités tchadiennes connues n’en sortent pas indemnes.
Au moins 23 personnes ont été tuées fin mars au cours de sept jours d’affrontements entre éleveurs nomades et cultivateurs sédentaires dans le sud du Tchad, selon le ministre de la Communication.
Dans « La Traque de Hissène Habré », qu’il publie aux éditions Karthala, l’avocat des droits humains revient sur vingt années à la poursuite du l’ancien président tchadien, condamné pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Dix candidats de l’opposition au Tchad ont promis des « actions de lutte » pour barrer la route à la « dynastie » Déby lors de l’élection présidentielle du 6 mai.
Seules dix candidatures à l’élection présidentielle ont été retenues par le Conseil constitutionnel. Celui-ci a validé celle du chef de l’État et du Premier ministre mais a rejeté celles de Nassour Ibrahim Neguy Koursami et de Rakhis Ahmat Saleh.
L’une des principales plateformes de l’opposition au Tchad, Wakit Tamma, a appelé à boycotter l’élection présidentielle dont le premier tour aura lieu le 6 mai, fustigeant une « mascarade ».
Le train des élections du mois de mai est sur les rails, mais des opposants qualifient certaines dispositions du code électoral de recul en matière de transparence.
Prévue le 30 novembre dernier, l’élection du nouveau président de la Fédération tchadienne de football association avait été annulée. Mais ses discussions avec le gouvernement, la Fifa et la CAF ont permis d’aboutir à un accord pour que le scrutin se déroule rapidement et que le football tchadien sorte de la crise.
À un mois et demi des élections, Mahamat Idriss Déby Itno a décidé de rendre gratuit l’accès à l’eau et à l’électricité au profit des familles défavorisées. Mais la mesure suscite peu d’enthousiasme, tant ses effets restent minimes.
Au Tchad, alors que se profile l’élection présidentielle, le pouvoir a décidé qu’une partie de l’électricité et de l’eau serait gratuite pour les ménages.
Ancien opposant, Succès Masra avait signé un accord de réconciliation avec Mahamat Idriss Déby Itno avant d’être nommé Premier ministre le 1er janvier.
Jean-Marie Bockel a fait part de « l’admiration » de la France au président au pouvoir depuis trois ans, le général Mahamat Idriss Déby Itno, pour son processus de transition.
Les premiers paiements du gouvernement tchadien sont versés aux victimes et parents de victimes de l’ancien chef de l’État, renversé en 1990. Mais cela ne solde pas tous les comptes.
Les femmes tchadiennes doivent prendre leur juste place d’actrices du développement et de créatrices de richesses. Cela suppose, de leur part, une plus grande implication dans les grandes causes planétaires actuelles telle la lutte contre le réchauffement climatique.
En visite à Paris, le Premier ministre tchadien a promis que le gouvernement se donnerait les moyens de « déterminer les responsabilités » dans la mort du président du PSF.
Le président de la transition, le général Mahamat Idriss Déby Itno, a annoncé samedi dans un discours qu’il sera candidat à l’élection présidentielle prévue le 6 mai.
Deux jours après le décès de l’opposant, ses proches réclament vengeance et appellent à la rébellion, tandis que le président Mahamat Idriss Déby Itno garde un œil sur la communauté zaghawa, majoritaire dans l’armée et à laquelle appartenait le défunt.
Accusé par les autorités tchadiennes d’être derrière l’attaque, dans la soirée du 27 février, des locaux de l’ANS, le patron du Parti socialiste sans frontières (PSF) est activement recherché. Ce 28 février, les armes résonnent dans les rues de la capitale.
À N’Djamena, plusieurs personnes ont été tuées dans la nuit du 27 au 28 février lors de l’attaque menée contre des bureaux de l’Agence nationale de sécurité.
La première élection présidentielle tchadienne aura lieu le 6 mai, a annoncé ce 27 février l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE). Un scrutin qui mettra fin à une période de transition de trois ans.
Le président de la transition tchadienne a décidé de remplacer Ahmed Kogri à la tête de l’Agence nationale de sécurité. Les services de renseignement sont désormais dirigés par un de ses intimes, Ismaël Souleymane Lony.
L’ancien Premier ministre tchadien Saleh Kebzabo négocie depuis plusieurs semaines son soutien à Mahamat Idriss Déby Itno pour la présidentielle. Une stratégie qu’il justifiera prochainement devant ses troupes.
L’Union nationale pour le développement et le renouveau a décidé de rejoindre la coalition qui soutiendra le chef de l’État lors de la prochaine présidentielle. Un calcul politique pour l’ancien Premier ministre.