Les déclarations de Raymonde Habré sont insultantes pour le Sénégal. Insultantes pour le système judiciaire sénégalais. Insultantes pour l’Afrique et de surcroît méprisantes pour les victimes.
Deux des six suspects du viol de Zahara Mahamat Yosko, dite Zouhoura, se sont échappés de la maison d’arrêt de N’Djamena lundi, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. Son témoignage en mars dernier avait provoqué une vive polémique sur l’impunité dont bénéficient les auteurs de crimes sexuels au Tchad.
Un avocat de l’ex-président tchadien Hissène Habré a réclamé lundi sa libération immédiate, affirmant que sa condamnation à perpétuité par un tribunal spécial africain à Dakar était « nulle » en raison d’une irrégularité sur la désignation des juges.
Selon une source militaire tchadienne citée par l’AFP, quelque 2 000 soldats de l’armée tchadienne faisaient mouvement mercredi vers le Niger voisin, cible vendredi d’une attaque massive des islamistes nigérians de Boko Haram à Bosso (Sud-Est).
À la tribune des Nations unies, sur les plateaux de télévision ou en conférence, les dirigeants africains se distinguent souvent par leur verbe flamboyant. À l’écoute de leurs envolées lyriques ou de leurs diatribes les plus violentes, saurez-vous distinguer leurs voix ?
L’ex-président tchadien Hissène Habré a été condamné lundi à Dakar à la prison à perpétuité. Le Tribunal l’a reconnu coupable de crimes de torture, de crimes contre l’humanité, de viols et d’esclavage forcé et de certains crimes de guerre.
Un quart de siècle après sa chute, l’ex-président tchadien Hissène Habré est jugé pour pour crimes contre l’humanité. Il connaîtra ce lundi matin à Dakar le verdict du tribunal spécial africain au terme d’un procès inédit, censé servir de référence en Afrique.
Après une cérémonie d’hommage à Bamako, les corps des cinq Casques bleus tchadiens tués la semaine dernière dans une attaque dans le nord-est du Mali ont été transférés mardi à N’Djamena.
Près de trois ans après le dernier coup de force réussi, en Égypte, l’Afrique va-t-elle (enfin) tourner la page ? Le continent aux 87 putschs a vu défiler un nombre édifiant de « sauveurs suprêmes » en quête de reconversion.
Le 16 mai, le réalisateur tchadien a présenté en sélection officielle à Cannes son nouveau film, « Hissein Habré, une tragédie tchadienne ». Ce documentaire donne la parole aux victimes du tyran, jugé pour crimes contre l’humanité à Dakar.
Le Nigeria accueille samedi un sommet régional sur la sécurité. Une dizaine de chefs d’État, dont le président français François Hollande, sont attendus.
La France a appelé jeudi les autorités tchadiennes à faire « toute la lumière » sur des disparitions présumées de militaires après la présidentielle du 10 avril remportée par Idriss Déby Itno. Paris a également accordé un visa à l’opposant Mahamat Ahmat Lazina qui était jusqu’alors porté disparu.
En 2012, N’Djamena faisait appel à Glencore pour commercialiser ses barils de brut. Depuis, le groupe suisse s’est imposé comme le banquier de l’État. Comment en est-on arrivé là ?
Après la validation mardi de la victoire au premier tour de la présidentielle de Idriss Déby Itno, six candidats à l’élection présidentielle du 10 avril ont appelé à une journée ville morte dans l’ensemble du Tchad, prévue jeudi.
La victoire au 1er tour de la présidentielle tchadienne du chef de l’État, Idriss Déby Itno, a été confirmée mardi par la Cour constitutionnelle. La demande d’invalidation du scrutin déposée par les candidats de l’opposition a été déclarée irrecevable.
L’opposition au président tchadien Idriss Déby Itno a demandé au Conseil constitutionnel l’invalidation du scrutin en raison d’irrégularités, ont annoncé vendredi six candidats à la présidentielle.
Amnesty International et la Ligue tchadienne des droits de l’homme (LTDH) affirment qu’une vingtaine d’éléments des forces de défense et de sécurité sont toujours portés disparus depuis le 9 avril, jour de leur vote à l’élection présidentielle remportée par Idriss Deby Itno. L’opposition affirme qu’ils avaient été arrêtés pour ne pas avoir voté pour le président sortant. La justice a ouvert une enquête.
Cette semaine nous partons à N’Djamena au Tchad à la rencontre d’Élise, spécialiste en communication. Pour notre série, elle nous explique comment elle dépense son argent.
L’état d’urgence en vigueur dans la région du lac Tchad pour lutter contre les attaques de Boko Haram a été prorogé mardi de six mois par l’Assemblée nationale tchadienne.
Selon les résultats provisoires communiqués jeudi soir par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le chef de l’État tchadien, Idriss Déby Itno, est crédité de 61,56 % des voix. Saleh Kebzabo, lui, n’en recueille que 12,80 %.
Le chef de file de l’opposition, Saleh Kebzabo, a affirmé lundi au cours d’une conférence de presse qu’une soixantaine de militaires étaient portés disparus depuis le premier tour de la présidentielle. Ce que dément le gouvernement.
Dix candidats de l’opposition ont décidé de s’allier en cas de second tour de la présidentielle tchadienne, a-t-on appris samedi. Les résultats du premier tour sont attendus cette semaine.
Le tribunal correctionnel de N’Djamena a condamné jeudi à quatre mois de prison avec sursis les quatre leaders de la société civile arrêtés parce qu’ils voulaient organiser des manifestations contre la candidature du président Idriss Déby Itno à un cinquième mandat. Le parquet avait requis six mois de prison ferme.
Les enfants victimes de Boko Haram sont de plus en plus utilisés comme chair à canon par les combattants de la secte nigériane. Un fait mis en lumière par l’Unicef dans un rapport publié mardi.
Le réseau internet était toujours coupé lundi à N’Djamena au lendemain de la présidentielle au Tchad. Certains utilisateurs indiquaient cependant mardi matin que la connexion commençait à être partiellement rétablie.
Quelque six millions d’électeurs tchadiens ont été appelés dimanche aux urnes pour élire leur futur président de la République. Un scrutin qui s’est déroulé globalement dans le calme mais dont les résultats risquent d’être contestés. Explications.
Les Tchadiens votaient en nombre dimanche et dans le calme pour élire leur président parmi 13 candidats dont le chef de l’État, Idriss Déby Itno, qui brigue un cinquième mandat après 26 ans de pouvoir sans partage.
La Banque Centrale des États de l’Afrique Centrale (BEAC) a abaissé de 50% le taux des réserves obligatoires applicable aux banques commerciales, le 6 avril. Cette décision prise lors d’un comité de politique monétaire extraordinaire réjouit les établissements de crédit.