Selon les informations de Jeune Afrique, une nouvelle plateforme regroupant plus de 100 partis va être créée au Tchad, afin de soutenir la candidature du dirigeant de la transition à la prochaine élection présidentielle.
Alors qu’approche l’élection présidentielle, qui pourrait avoir lieu avant la prochaine saison des pluies, la famille Déby Itno se prépare. Saleh Déby Itno, frère du défunt Idriss Déby Itno, vient de rejoindre l’opposition, tandis que Mahamat Idriss Déby Itno prend soin de ses alliés.
Le président de la transition du Tchad a pris ce 23 janvier la direction de Moscou, où il doit rencontrer son homologue russe, Vladimir Poutine. Une visite symbolique, mais aussi et surtout stratégique.
Le nouveau Premier ministre, nommé le 1er janvier, a recueilli 95,4 % des suffrages au vote de confiance des 173 députés présents du Conseil national de transition (CTN) le 19 janvier.
Le service de renseignement de l’armée tchadienne a affirmé avoir arrêté plus de 80 personnes et déjoué des opérations impliquant les sacrifices « occultes » d’un homme et d’animaux, selon le ministre de la Communication.
Alors que la fin de la transition se profile avec la désignation, le 13 janvier, de son président comme candidat à la magistrature suprême fin 2024, le gouvernement mise sur son nouveau contrat social.
Le 17 janvier, la plateforme a demandé au chef de la transition tchadienne de ne pas participer au scrutin prévu fin 2024. Et a accusé la France d’« ingérence ».
Désigné comme son candidat par l’ancien parti au pouvoir, le MPS, le président de la transition est officiellement engagé vers la prochaine présidentielle. Mais sa stratégie interroge, tant dans son camp que dans l’opposition.
L’ex-opposant Succès Masra a rendu public son gouvernement le 2 janvier 2024. La nouvelle équipe sera chargée d’organiser les prochaines élections générales au plus tard à la fin de l’année. Un défi titanesque, selon Éric Topona Mocnga.
Mahamat Idriss Déby Itno a été désigné samedi 13 janvier candidat à l’élection présidentielle, prévue fin 2024, par son parti réuni en congrès à N’Djamena.
La nomination de l’ancien opposant à la tête du gouvernement tchadien est diversement appréciée. Pour Adrien Poussou, elle pose la question, essentielle, de la responsabilité des leaders dans la marche de leur pays. Et de leur capacité à s’adapter aux contingences géopolitiques et géostratégiques.
L’un des plus farouches opposants au régime tchadien a été nommé Premier ministre, lundi 1er janvier. Retour en vidéo sur les raisons de ce virage à 180 degrés.
Après la nomination de Succès Masra en tant que Premier ministre de la transition tchadienne, de nouveaux ministres font leur entrée au gouvernement. Mais pas de changement pour les portefeuilles clés des Finances et des Hydrocarbures, qui restent entre les mains de proches du président.
Malgré la présence de trois alliés de l’opposant tchadien au gouvernement, ce dernier reste contrôlé par les proches de Mahamat Idriss Déby Itno. En poste depuis le 1er janvier, Masra veut désormais s’imposer comme le premier concurrent du chef de l’État à la prochaine présidentielle.
La présidentielle et les législatives doivent se tenir avant la fin de l’année 2024. Supposés marquer la fin de la transition ouverte au lendemain de la mort d’Idriss Déby Itno, ces scrutins sont aussi l’occasion pour son fils de donner corps à ses ambitions.
La Cour suprême du Tchad a entériné les résultats du référendum pour une nouvelle Constitution. Celle-ci a aussitôt été promulguée par le président de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno.
Au lendemain du référendum constitutionnel, le chef de l’État a désigné un nouveau secrétaire général de la présidence en la personne de Mahamat Ahmat Alhabo. Celui-ci était jusqu’ici ministre de la Justice dans le gouvernement de transition.
Alors que les résultats provisoires du référendum constitutionnel doivent être annoncés ce 24 décembre, le Tchad est toujours divisé entre le camp du oui et celui du non, qui revendiquent chacun la victoire.
À la veille du référendum pour une nouvelle Constitution qui se tient aujourd’hui dimanche 17 décembre, le président du parti Les Transformateurs s’est rangé derrière l’appel du gouvernement de transition à voter favorablement. Un changement de stratégie radical pour celui qui était connu comme l’opposant le plus farouche au régime.
Les Tchadiens sont appelés aux urnes le 17 décembre pour un référendum constitutionnel qui devra valider ou non la forme unitaire et décentralisée de l’État. D’un côté, les partisans du « oui », menés par le Premier ministre Saleh Kebzabo. De l’autre, la coalition du « non », présidée par l’opposant Ngarlejy Yorongar.
À quelques jours du référendum constitutionnel prévu à la mi-décembre, Jean-Bernard Padaré, ancien conseiller à la présidence tchadienne, appelle ses compatriotes à voter massivement en faveur d’un État unitaire fortement décentralisé.
La cartographie des mines artisanales où s’extrait le métal jaune sahélien recoupe peu ou prou celle des zones d’activité des groupes armés, jihadistes ou non. Une manne qui constitue l’enjeu d’une intense bataille territoriale. Décryptage en infographies.
La Fédération tchadienne de football association (FTFA) aurait dû avoir un nouveau président, le 30 novembre. Mais une décision de justice a empêché la tenue de l’Assemblée générale élective, ce qui a fortement déplu à la Fifa.
La Constitution que Mahamat Idriss Déby Itno soumet à référendum, le 17 décembre, repose sur le concept d’État unitaire et décentralisé. Objectif : faire en sorte que d’un patriotisme trop longtemps parcellaire surgisse une identité tchadienne unique.
Le gouvernement tchadien a annoncé jeudi 23 novembre l’adoption d’une loi d’amnistie générale pour les interpellés et condamnés des manifestations meurtrières du 20 octobre 2022.
Le président de la transition continue d’œuvrer en faveur d’une amnistie pour les interpellés et condamnés des manifestations meurtrières du 20 octobre 2022. Le projet de loi a été présenté au gouvernement et devrait être adopté par le Parlement très prochainement.