Alors que le premier tour de l’élection présidentielle a eu lieu le 6 mai, les équipes de campagne de Mahamat Idriss Déby Itno ont reçu la visite d’un communicant russe et ancien proche d’Evgueni Prigojine, financier du groupe Wagner disparu en août 2023.
Les électeurs tchadiens étaient appelés à voter ce lundi 6 mai, pour le premier tour de la présidentielle. Dix candidats étaient en lice, dont Mahamat Idriss Déby Itno et Succès Masra. Le vote s’est globalement déroulé sans violences, malgré, déjà, des accusations de fraude. Reportage.
Ce 6 mai, plus de 8 millions de Tchadiens sont appelés aux urnes, tandis que dix candidats sont en course pour la présidentielle. Parmi eux, deux favoris : Succès Masra, opposant devenu Premier ministre, et Mahamat Idriss Déby Itno, général et président de la transition.
Alors que se tient l’élection présidentielle au Tchad, une rumeur persistante fait état de l’arrivée de mercenaires russes du groupe Wagner à N’Djamena, fin avril. Voici ce que l’on sait.
La campagne pour l’élection présidentielle tchadienne s’est achevée le 4 mai. Les deux favoris, Mahamat Idriss Déby Itno et Succès Masra, ont chacun tenu meeting à N’Djamena et ont tous les deux promis un « coup K.-O. », une victoire dès le premier tour. Reportage.
Des principaux candidats à l’élection du 6 mai prochain, Albert Pahimi Padacké est sans doute le plus expérimenté. Plusieurs fois Premier ministre, il espère déjouer les pronostics alors que beaucoup le voient déjà finir à la troisième place.
Il ne reste plus que trois jours aux candidats à l’élection présidentielle pour convaincre les électeurs. Les deux favoris, le président de la transition et son Premier ministre, Succès Masra, clament leur volonté de gagner dès le premier tour.
Au Tchad, aux derniers jours de la campagne présidentielle, l’agence électorale interdit la prise de photographies des procès-verbaux lors du dépouillement du scrutin.
Ces dernières semaines, les ambitions supposées de Mahamat Idriss Déby Itno de mettre fin à son alliance avec les Occidentaux en privilégiant un rapprochement avec la Russie ont été sur toutes les lèvres. Rumeurs infondées ou véritables manœuvres diplomatiques ?
Dimanche 28 avril, Succès Masra, Premier ministre de transition du Tchad et candidat à la présidentielle du 6 mai, a rassemblé des milliers de personnes lors d’un meeting à Moundou, dans le sud du pays, bastion de l’opposition.
Le président de la transition tchadienne compte bien devenir chef de l’État à part entière en se faisant élire le 6 mai. Rencontre avec un général qui, depuis 2021, est sorti de l’ombre de son père.
Sa candidature à la présidentielle, ses relations avec Succès Masra, sa posture vis-à-vis de Paris : que pense Mahamat Idriss Déby Itno ? Le directeur de la rédaction de Jeune Afrique, de retour de N’Djamena, livre son analyse au micro de RFI.
L’ancien opposant et actuel Premier ministre de la transition au Tchad a lancé sa campagne ce 14 avril. En point de mire : l’élection présidentielle (premier tour le 6 mai), à l’occasion de laquelle il affrontera notamment Mahamat Idriss Déby Itno. Entretien.
Candidat du Rassemblement national des démocrates tchadiens (RNDT-Le Réveil) à la présidentielle du 6 mai, l’ex-Premier ministre promet que la jeunesse sera au centre de toutes les politiques qu’il entend mettre en œuvre s’il est élu.
À moins d’un mois de la présidentielle du 6 mai, N’Djamena voit se multiplier les affiches géantes à l’effigie des candidats Mahamat Idriss Déby Itno et Succès Masra. De tels procédés sont pourtant interdits avant le début officiel de la campagne.
À un mois de la présidentielle du 6 mai, Mahamat Idriss Déby Itno publie une autobiographie au ton personnel. De Hinda Déby Itno à Moussa Faki Mahamat en passant par Idriss Youssouf Boy, une brochette de personnalités tchadiennes connues n’en sortent pas indemnes.
Au moins 23 personnes ont été tuées fin mars au cours de sept jours d’affrontements entre éleveurs nomades et cultivateurs sédentaires dans le sud du Tchad, selon le ministre de la Communication.
Dans « La Traque de Hissène Habré », qu’il publie aux éditions Karthala, l’avocat des droits humains revient sur vingt années à la poursuite du l’ancien président tchadien, condamné pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Dix candidats de l’opposition au Tchad ont promis des « actions de lutte » pour barrer la route à la « dynastie » Déby lors de l’élection présidentielle du 6 mai.
Seules dix candidatures à l’élection présidentielle ont été retenues par le Conseil constitutionnel. Celui-ci a validé celle du chef de l’État et du Premier ministre mais a rejeté celles de Nassour Ibrahim Neguy Koursami et de Rakhis Ahmat Saleh.
L’une des principales plateformes de l’opposition au Tchad, Wakit Tamma, a appelé à boycotter l’élection présidentielle dont le premier tour aura lieu le 6 mai, fustigeant une « mascarade ».
Le train des élections du mois de mai est sur les rails, mais des opposants qualifient certaines dispositions du code électoral de recul en matière de transparence.
Prévue le 30 novembre dernier, l’élection du nouveau président de la Fédération tchadienne de football association avait été annulée. Mais ses discussions avec le gouvernement, la Fifa et la CAF ont permis d’aboutir à un accord pour que le scrutin se déroule rapidement et que le football tchadien sorte de la crise.
À un mois et demi des élections, Mahamat Idriss Déby Itno a décidé de rendre gratuit l’accès à l’eau et à l’électricité au profit des familles défavorisées. Mais la mesure suscite peu d’enthousiasme, tant ses effets restent minimes.
Au Tchad, alors que se profile l’élection présidentielle, le pouvoir a décidé qu’une partie de l’électricité et de l’eau serait gratuite pour les ménages.
Ancien opposant, Succès Masra avait signé un accord de réconciliation avec Mahamat Idriss Déby Itno avant d’être nommé Premier ministre le 1er janvier.
Jean-Marie Bockel a fait part de « l’admiration » de la France au président au pouvoir depuis trois ans, le général Mahamat Idriss Déby Itno, pour son processus de transition.
Les premiers paiements du gouvernement tchadien sont versés aux victimes et parents de victimes de l’ancien chef de l’État, renversé en 1990. Mais cela ne solde pas tous les comptes.