Les terroristes nigérians de Boko Haram ont mené dans la nuit de jeudi à vendredi leur première offensive connue en territoire tchadien. Ils ont attaqué Ngouboua, un village situé sur la rive du lac Tchad, faisant au moins cinq morts et plusieurs blessés.
Les actions de Boko Haram dans le nord du Nigeria ont jeté plus d’une centaine de milliers de personnes sur les routes. « Jeune Afrique » fait le point sur les réfugiés au Cameroun, au Tchad et au Niger.
Les islamistes nigérians de Boko Haram ont attaqué mercredi matin, dans la ville nigériane de Gamboru (nord-est), une position de l’armée tchadienne qui a repoussé l’assaut. Un soldat tchadien a été tué et au moins huit blessés. Un peu plus tard dans la journée, un nouvel attentat suicide a été déjoué à Diffa, dans le sud-est du Niger.
Rien ne va plus entre le Nigeria et les pays frontaliers, qui reprochent à Abuja de laisser Boko Haram essaimer dans toute la région. Du coup, Tchad, Niger, et Cameroun se mobilisent en dépit de la passivité apparente d’Abuja.
Tchad, Niger, Nigeria, Cameroun et Bénin se sont mis d’accord samedi pour mobiliser 8.700 hommes dans la force multinationale de lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram, alors que le Tchad a déjà lancé ses troupes dans la bataille à l’extérieur de ses frontières.
Ancien ambassadeur de l’Union européenne au Tchad, Gilles Desesquelles, s’est transformé en VRP de luxe pour le gestionnaire de parcs nationaux sud-africain African Park Network (APN).
Treize soldats tchadiens et au moins sept camerounais ont été tués mercredi à Fotokol selon les derniers bilans, alors qu’une force régionale se dessine autour du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Nigeria sous l’égide de l’Union africaine.
François Hollande vient de le réaffirmer en conférence de presse, jeudi 5 janvier : en matière de lutte contre le terrorisme international, « la France prendra ses responsabilité, mais pas partout ». En Afrique, en tout cas, l’Hexagone reste l’un des rares pays occidentaux à disposer de forces permanentes. Cependant, les missions ont évolué, et les postes avancés supplantent les bases d’antan. Enquête.
Une sanglante contre-attaque de Boko Haram a été perpétrée mercredi à Fotokol. Elle a été néanmoins repoussée par les troupes camerounaises et tchadiennes, amassées dans cette ville camerounaise frontalière avec le Nigeria. Que s’est-il vraiment passé ?
La situation à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun est extrêment tendue. De violents combats y opposaient mercredi matin soldats camerounais et islamistes nigérians de Boko Haram dans la ville de Fotokol, tandis que l’armée tchadienne a lancé la veille une opération de ratissage dans la ville nigériane voisine de Gamboru.
L’impressionnante baisse des cours du brut fragilise de nombreux pays, tandis que d’autres tirent leur épingle du jeu. Analyse d’une onde de choc mondiale aux effets contrastés.
Retranchés dans la ville nigériane de Gamboru, à la frontière avec le Cameroun, les combattants islamistes de Boko Haram ont été pilonnés samedi et dimanche par des hélicoptères de combat de l’armée tchadienne. Une offensive qui vise à stopper la progression des islamistes vers Maiduguri, à une centaine de kilomètres au sud-ouest.
Deux hélicoptères de combat de l’armée tchadienne ont bombardé dimanche après-midi la ville nigériane de Gamboru (nord-est), située à la frontière camerounaise et tenue par le groupe islamiste Boko Haram, a constaté un journaliste de l’AFP depuis la ville voisine de Fotokol, au Cameroun.
L’aviation tchadienne a bombardé samedi la ville nigériane de Gamboru, située à la frontière camerounaise et tenue depuis plusieurs mois par le groupe islamiste Boko Haram, a-t-on appris de sources sécuritaires tchadiennes et camerounaises.
Trois soldats tchadiens ont été tués lors d’attaques menées par le groupe islamiste nigérian Boko Haram dans le nord du Cameroun, selon un communiqué de l’armée tchadienne précisant que 123 islamistes avaient également été tués.
La lutte contre Boko Haram est LE sujet du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine qui se tient du 30 au 31 janvier à Addis-Abeba. Dernières nouvelles du front.
Le conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est fermement engagé jeudi soir en faveur de la création d’une force multinationale contre Boko Haram. Les dirigeants africains plaident aussi pour le vote d’une résolution à l’ONU et la mise en place d’un fonds dédié.
Pour Hiroute Guebre Sellassie, l’envoyée spéciale de Ban Ki-moon au Sahel, Boko Haram n’est pas que le problème du Nigeria et la communauté internationale doit se mobiliser avant qu’il ne soit trop tard pour les pays de la sous-région.
Le monstre grandit aux confins du Nigeria. Villes et villages tombent les uns après les autres, toujours dans le sang, et personne ne paraît en mesure d’arrêter les islamistes armés. Ni le Cameroun, ni le Tchad, ni le Niger ne sont plus à l’abri.
Dans une mise en scène vidéo dont il est coutumier, Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram, a défié les pays voisins du Nigeria de l’attaquer, au moment où ceux-ci se sont réunis à Niamey pour discuter des moyens d’unir leurs forces contre le groupe islamiste.
Une vingtaine de pays et d’organisations régionales et internationales se sont réunies ce mardi à Niamey pour tenter de mettre sur pied une force multinationale efficace contre l’avancée du groupe terroriste nigérian Boko Haram.
L’armée tchadienne poursuivait lundi son déploiement dans le nord du Cameroun pour lutter contre Boko Haram. Mais entre les contraintes opérationnelles et diplomatiques, l’offensive ne devrait pas être immédiate.
À Bangui et à N’Djamena, les spéculations vont bon train depuis l’arrestation de Baba Laddé, le 8 décembre en Centrafrique, et plus encore depuis son inculpation par la justice tchadienne, le 5 janvier, trois jours après son extradition.
Boko Haram a lancé dimanche un nouveau raid meurtrier dans l’Extrême-Nord du Cameroun, enlevant une soixantaine de personnes. Parallèlement, l’armée tchadienne a commencé à se déployer dans cette zone avec l’objectif de stopper les attaques du groupe islamiste nigérian.
Le camp de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) à Kidal, dans l’extrême nord-est du pays, a été samedi la cible d’une nouvelle attaque au cours de laquelle un Casque bleu tchadien a été tué, a indiqué une source à la Minusma.
L’armée tchadienne faisait mouvement vendredi vers le Cameroun voisin pour livrer bataille aux islamistes armés de Boko Haram, accusés par Washington et Paris de « crimes contre l’humanité » après une série d’attaques meurtrières au Nigeria.
L’Assemblée nationale tchadienne a autorisé vendredi à l’unanimité l’envoi de soldats tchadiens au Cameroun et au Nigeria pour lutter contre le groupe islamiste Boko Haram. De quoi redynamiser la coopération régionale ?
Engagé début 2013 dans le Nord-Mali aux côtés de l’armée française, le Tchad va envoyer des troupes chez son voisin camerounais pour l’aider à combattre les islamistes nigérians de Boko Haram, ont annoncé les autorités des deux pays.
Une semaine après la prise de Baga, dans l’extrême nord-est du Nigeria, les islamistes de Boko Haram ont attaqué lundi une base de l’armée camerounaise à Kolofata.
Après la conquête le week-end dernier de la base militaire stratégique de Baga, dans le nord-est du Nigeria, Boko Haram menace désormais les frontières du Niger, du Tchad et du Cameroun, faisant craindre un embrasement régional. Retour sur un événement retentissant qui a trois premières conséquences directes sur la démocratie nigériane et sur toute la sous-région.