Le groupe islamiste agit-il en ordre dispersé ou suivant une véritable stratégie militaire ? De batailles en massacres, son organisation se dévoile peu à peu.
Les dirigeants de Boko Haram rêveraient-ils de faire revivre le califat de Sokoto, établi au XIXe siècle et disparu au moment de la colonisation britannique ? Leurs intentions ne sont pas claires.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, débute samedi une tournée au Tchad et au Cameroun, avant le Niger dimanche, pour affirmer « la solidarité » de Paris envers ses anciennes colonies engagées militairement contre les islamistes de Boko Haram.
Le comité directeur du conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement vient de publier la liste des huit candidats à la succession de la Donald Kaberuka à la présidence de l’institution panafricaine.
C’est dans la salle du palais de justice de Dakar où Karim Wade est actuellement jugé que se tiendra aussitôt après le procès de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré.
Les chefs d’État de la CEEAC se sont réunis lundi à Yaoundé, au Cameroun, pour élaborer une stratégie commune destinée à « éradiquer » Boko Haram. Ils ont notamment annoncé la mise en place d’une « assistance militaire, financière, logistique et humanitaire » pour les États membres visés par le groupe terroriste nigérian.
Maisons incendiées, carcasses de bétail calciné, des habitants fuyant baluchon sur la tête… A Ngouboua, sur les rives du lac Tchad, la population est sous le choc après l’attaque de Boko Haram vendredi, première incursion du groupe islamiste en territoire tchadien.
L’ex-président tchadien Hissène Habré, en détention préventive au Sénégal où il s’était réfugié après sa chute en 1990, sera jugé par un tribunal spécial pour crime contre l’humanité et crimes de guerre, une décision saluée vendredi par ses victimes.
Les terroristes nigérians de Boko Haram ont mené dans la nuit de jeudi à vendredi leur première offensive connue en territoire tchadien. Ils ont attaqué Ngouboua, un village situé sur la rive du lac Tchad, faisant au moins cinq morts et plusieurs blessés.
Les actions de Boko Haram dans le nord du Nigeria ont jeté plus d’une centaine de milliers de personnes sur les routes. « Jeune Afrique » fait le point sur les réfugiés au Cameroun, au Tchad et au Niger.
Les islamistes nigérians de Boko Haram ont attaqué mercredi matin, dans la ville nigériane de Gamboru (nord-est), une position de l’armée tchadienne qui a repoussé l’assaut. Un soldat tchadien a été tué et au moins huit blessés. Un peu plus tard dans la journée, un nouvel attentat suicide a été déjoué à Diffa, dans le sud-est du Niger.
Rien ne va plus entre le Nigeria et les pays frontaliers, qui reprochent à Abuja de laisser Boko Haram essaimer dans toute la région. Du coup, Tchad, Niger, et Cameroun se mobilisent en dépit de la passivité apparente d’Abuja.
Tchad, Niger, Nigeria, Cameroun et Bénin se sont mis d’accord samedi pour mobiliser 8.700 hommes dans la force multinationale de lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram, alors que le Tchad a déjà lancé ses troupes dans la bataille à l’extérieur de ses frontières.
Ancien ambassadeur de l’Union européenne au Tchad, Gilles Desesquelles, s’est transformé en VRP de luxe pour le gestionnaire de parcs nationaux sud-africain African Park Network (APN).
Treize soldats tchadiens et au moins sept camerounais ont été tués mercredi à Fotokol selon les derniers bilans, alors qu’une force régionale se dessine autour du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Nigeria sous l’égide de l’Union africaine.
François Hollande vient de le réaffirmer en conférence de presse, jeudi 5 janvier : en matière de lutte contre le terrorisme international, « la France prendra ses responsabilité, mais pas partout ». En Afrique, en tout cas, l’Hexagone reste l’un des rares pays occidentaux à disposer de forces permanentes. Cependant, les missions ont évolué, et les postes avancés supplantent les bases d’antan. Enquête.
Une sanglante contre-attaque de Boko Haram a été perpétrée mercredi à Fotokol. Elle a été néanmoins repoussée par les troupes camerounaises et tchadiennes, amassées dans cette ville camerounaise frontalière avec le Nigeria. Que s’est-il vraiment passé ?
La situation à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun est extrêment tendue. De violents combats y opposaient mercredi matin soldats camerounais et islamistes nigérians de Boko Haram dans la ville de Fotokol, tandis que l’armée tchadienne a lancé la veille une opération de ratissage dans la ville nigériane voisine de Gamboru.
L’impressionnante baisse des cours du brut fragilise de nombreux pays, tandis que d’autres tirent leur épingle du jeu. Analyse d’une onde de choc mondiale aux effets contrastés.
Retranchés dans la ville nigériane de Gamboru, à la frontière avec le Cameroun, les combattants islamistes de Boko Haram ont été pilonnés samedi et dimanche par des hélicoptères de combat de l’armée tchadienne. Une offensive qui vise à stopper la progression des islamistes vers Maiduguri, à une centaine de kilomètres au sud-ouest.
Deux hélicoptères de combat de l’armée tchadienne ont bombardé dimanche après-midi la ville nigériane de Gamboru (nord-est), située à la frontière camerounaise et tenue par le groupe islamiste Boko Haram, a constaté un journaliste de l’AFP depuis la ville voisine de Fotokol, au Cameroun.
L’aviation tchadienne a bombardé samedi la ville nigériane de Gamboru, située à la frontière camerounaise et tenue depuis plusieurs mois par le groupe islamiste Boko Haram, a-t-on appris de sources sécuritaires tchadiennes et camerounaises.
Trois soldats tchadiens ont été tués lors d’attaques menées par le groupe islamiste nigérian Boko Haram dans le nord du Cameroun, selon un communiqué de l’armée tchadienne précisant que 123 islamistes avaient également été tués.
La lutte contre Boko Haram est LE sujet du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine qui se tient du 30 au 31 janvier à Addis-Abeba. Dernières nouvelles du front.
Le conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est fermement engagé jeudi soir en faveur de la création d’une force multinationale contre Boko Haram. Les dirigeants africains plaident aussi pour le vote d’une résolution à l’ONU et la mise en place d’un fonds dédié.
Pour Hiroute Guebre Sellassie, l’envoyée spéciale de Ban Ki-moon au Sahel, Boko Haram n’est pas que le problème du Nigeria et la communauté internationale doit se mobiliser avant qu’il ne soit trop tard pour les pays de la sous-région.
Le monstre grandit aux confins du Nigeria. Villes et villages tombent les uns après les autres, toujours dans le sang, et personne ne paraît en mesure d’arrêter les islamistes armés. Ni le Cameroun, ni le Tchad, ni le Niger ne sont plus à l’abri.
Dans une mise en scène vidéo dont il est coutumier, Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram, a défié les pays voisins du Nigeria de l’attaquer, au moment où ceux-ci se sont réunis à Niamey pour discuter des moyens d’unir leurs forces contre le groupe islamiste.
Une vingtaine de pays et d’organisations régionales et internationales se sont réunies ce mardi à Niamey pour tenter de mettre sur pied une force multinationale efficace contre l’avancée du groupe terroriste nigérian Boko Haram.
L’armée tchadienne poursuivait lundi son déploiement dans le nord du Cameroun pour lutter contre Boko Haram. Mais entre les contraintes opérationnelles et diplomatiques, l’offensive ne devrait pas être immédiate.