Le gouvernement tchadien a annoncé jeudi 23 novembre l’adoption d’une loi d’amnistie générale pour les interpellés et condamnés des manifestations meurtrières du 20 octobre 2022.
Le président de la transition continue d’œuvrer en faveur d’une amnistie pour les interpellés et condamnés des manifestations meurtrières du 20 octobre 2022. Le projet de loi a été présenté au gouvernement et devrait être adopté par le Parlement très prochainement.
Rentré d’exil le 3 novembre, le président du parti tchadien Les Transformateurs a appelé ses partisans à l’« apaisement » alors que le reste de l’opposition fustige son ralliement au pouvoir dans la perspective d’élections promises pour 2024.
Alors que l’opposant tchadien est rentré au Tchad ce 3 novembre, la classe politique reste divisée à son sujet. Certains auraient préféré lui réserver un sort moins favorable.
Le ministère tchadien des Affaires étrangères a annoncé ce 4 novembre qu’il rappelait son chargé d’affaires d’Israël pour consultations. Une façon de protester contre « les vagues de violences meurtrières » dans la bande de Gaza.
L’opposant tchadien est arrivé à N’Djamena ce 3 novembre. Le résultat d’un accord signé avec le gouvernement de transition, dont Jeune Afrique détaille le contenu.
Le pouvoir militaire au Tchad et l’un de ses principaux opposants, Succès Masra, ont signé mardi 31 octobre un accord pour son retour après un an d’exil forcé.
Un an après les manifestations et leur répression, qui auraient fait des centaines de morts au Tchad, aucun rapport d’enquête indépendant n’a encore été publié. Et les souvenirs de ce sanglant 20 octobre 2022 sont loin d’être effacés.
Le secrétaire général du gouvernement, Haliki Choua Mahamat, et le ministre de la Défense, Daoud Yaya Brahim, ont démissionné les 17 et 18 octobre, après que leurs noms ont été cités dans des affaires de mœurs.
Les militants rénovaient le siège du parti Les Transformateurs, dont le leader – actuellement en exil – doit revenir prochainement au pays. La police tchadienne parle d’une « cinquantaine » d’interpellations, tandis que l’opposant estime ce nombre à plus de 200.
Le référendum du 17 décembre prochain sur la forme de l’État opposera fédéralistes et unitaires. Dans leur chasse aux suffrages en milieu rural, les politiques ne doivent pas perdre de vue le caractère explosif des différends qui empoisonnent la vie des populations, recommande l’ancien ministre Abdoulaye Ngardiguina.
L’opposant tchadien est la cible d’une procédure judiciaire lancée en mai dernier par la justice de son pays et transmise à Interpol. Mais il n’a (pour le moment) pas été inquiété.
Le Tchadien Mahamat Abdoul Kadre Oumar, alias Baba Laddé, a une nouvelle fois basculé dans la rébellion. Après s’être un temps rallié à Idriss Déby Itno puis à son fils, il a repris le chemin de la Centrafrique, sa terre de recrutement, en quête d’alliés.
La délégation de la branche internationale du mouvement des entreprises de France devait se rendre à N’Djamena du 16 au 18 octobre. Mais, à un mois du départ, le déplacement est, a minima, reporté. Explications.
L’infirmier français, agressé au scalpel par un militaire tchadien qu’il soignait dans une base des forces françaises à Faya-Largeau, « a fait usage de son arme à feu et l’a tué ». Une enquête conjointe des armées tchadienne et française est en cours.
Déterminé à rentrer au Tchad, qu’il a quitté à la suite des manifestations d’octobre 2022, l’opposant à Mahamat Idriss Déby Itno élabore un plan d’action. En attendant les résultats de la médiation qu’il a engagée avec le pouvoir, le patron des Transformateurs multiplie les contacts à l’étranger.
En visite dans le nord du pays, le président de la transition tchadienne a adopté un discours martial après la reprise des hostilités avec deux groupes rebelles. Il affirme leur laisser le choix : la paix ou la guerre.
Premier exportateur de bétail d’Afrique centrale, à travers laquelle ses bêtes sont acheminées sur pied, le Tchad entend changer de braquet en pariant sur la viande. Une stratégie difficile à mettre en œuvre, malgré le plan engagé par le groupe Arise.
Ali Mahaman Lamine Zeine a rencontré le Premier ministre tchadien et le président de transition, Mahamat Idriss Déby Itno. Rien n’avait fuité avant l’annonce officielle.
Chef du gouvernement de la transition depuis octobre 2022, l’ex-principal détracteur d’Idriss Déby Itno, chahuté par l’opposition de Succès Masra, s’est donné une mission : organiser une présidentielle libre et crédible d’ici à octobre 2024. Et, pourquoi pas, y être lui-même candidat.
Alors que l’élection présidentielle doit se tenir au plus tard en octobre 2024, le président de la transition n’a pas officiellement dévoilé ses intentions. En attendant, il place tranquillement ses pions sur l’échiquier politique national.
Les combats qui opposent les forces d’Abdel Fattah al-Burhane à celles de Mohamed Hamdan Dagalo font craindre à N’Djamena une contagion de la crise soudanaise à son territoire depuis la région frontalière du Darfour… Un foyer d’instabilité permanent, comme l’explique Éric Topona Mocnga.
Alors que la Chambre de commerce internationale de Paris s’est prononcée en faveur du gel temporaire des décisions prises par l’État tchadien, N’Djamena repasse à l’attaque.
Très affaiblis depuis les évènements du 20 octobre 2022, les Transformateurs s’efforcent de faire vivre leur parti sur le terrain, malgré l’exil de leur leader. Lequel assure préparer activement son retour.
La transition tchadienne entrera dans sa dernière phase avec le référendum constitutionnel du 17 décembre. L’ultime étape sera la tenue, d’ici à octobre 2024, d’une élection présidentielle à laquelle nul ne doute que Mahamat Idriss Déby Itno se présentera.
Si Succès Masra incarne l’opposition politique face à la transition dirigée par Mahamat Idriss Déby Itno, le coordinateur de la plateforme Wakit-Tama, également en exil, s’impose, lui, comme le meneur d’un mouvement citoyen qui tend à remplacer les partis traditionnels.
Si l’équilibre budgétaire a été rétabli, la situation sécuritaire régionale, la guerre en Ukraine et les intempéries ont ralenti l’essor de l’économie tchadienne. Toutefois, les efforts de modernisation et de diversification pour réduire la dépendance au pétrole commencent à porter leurs fruits.
Arrêtés lors des manifestations violemment réprimées en octobre dernier, ces jeunes hommes avaient été jugés et condamnés à des peines allant de 18 mois à 5 ans de prison ferme.
Transitions après les coups d’État, tensions entre la RDC et le Rwanda, guerre civile au Soudan… Rencontre avec le président de la Commission de l’Union africaine, qui revient sur les principaux dossiers qui agitent le continent.
Mahamat Idriss Déby Itno a succédé à son père à la tête du Tchad, en dépit de profondes divergences au sein de la famille. Entre un frère au destin contrarié, un autre tenu à l’écart et le grand vainqueur de la Transition, plongée dans la saga de N’Djamena.