Le cabinet Deloitte renforce son implantation en Afrique centrale avec l’ouverture d’un nouveau bureau dans la capitale tchadienne, N’Djamena. Ce sera le huitième bureau du cabinet américain dans la région.
Installé lundi dans ses fonctions de nouveau maire de N’Djamena, Ali Haroun hérite d’une municipalité « à problèmes ». Depuis 2009, six de ses prédécesseurs ont déjà dû démissionner pour mauvaise gestion.
Depuis la disparition de l’ex-raïs libyen, les Kadhafistes sont en cavale. Et cherchent désespérément une terre d’asile, du Niger à l’Afrique du Sud, en passant par le Tchad ou Oman.
Accusés de collusion avec les rebelles de l’ex-Séléka, les Tchadiens, qu’ils soient soldats de la Misca ou civils installés de longue date à Bangui, sont la cible de la vindicte populaire. Comment des relations jadis paisibles ont-elles pu virer à l’aigre ?
Les principaux présidents des pays de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) sont réunis à N’Djamena pour un sommet extraordinaire. Au menu, le sort des acteurs de la transition centrafricaine, le chef de l’État Michel Djotodia et le Premier ministre Nicolas Tiangaye.
Nommé en mai 2012 directeur adjoint du cabinet civil à la présidence tchadienne, Zakaria Idriss Déby Itno a récemment pris de l’envergure. Il ne lui manque que le bagage militaire pour pouvoir prétendre succéder à son père.
Selon plusieurs sources citées par l’agence de presse Reuters, le président de la transition, Michel Djotodia, pourrait annoncer sa démission jeudi, à l’occasion du sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), qui a lieu les 9 et 10 janvier à N’Djamena.
Le président tchadien Idriss Déby Itno a condamné vendredi les exactions commises sur les ressortissants tchadiens en Centrafrique, assurant que leurs auteurs « paieront un jour », lors d’une visite aux familles rapatriées à N’Djamena.
Le chef de l’État tchadien a décidé, le 19 décembre, de nommer un nouveau commandant à la tête de ses troupes au sein de la force africaine en Centrafrique, la Misma. Histoire de remettre un peu d’ordre dans ses relations complexes avec son turbulent voisin.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, entame lundi une visite de trois jours au Mali, au Niger et au Tchad. Le redéploiement du dispositif militaire français au Sahel et la situation en Centrafrique seront au centre des discussions.
L’Union africaine (UA) « salue les actions » en Centrafrique de l’armée tchadienne, dont la proximité avec certains ex-rebelles auteurs d’exactions a été dénoncée à plusieurs reprises, a déclaré samedi soir à Bangui le Commissaire à la Paix et la Sécurité de l’UA, Ismaël Chergui.
Happés par la spirale des tueries intercommunautaires, les très nombreux Tchadiens installés en Centrafrique retournent désormais en masse dans leur pays, un exode marquant un nouveau palier dans le déchirement de la société centrafricaine.
De la Mauritanie au Tchad, du Niger au Mali, le wahhabisme réalise une percée spectaculaire. Mais tous les États ne sont pas prêts à laisser cet islam rigoriste s’installer.
Dans toute la sous-région sahélienne, de la Mauritanie au Niger et au Nigeria en passant par le Sénégal et le Tchad, les sunnites réformés s’installent et tentent de convertir les populations. Avec plus ou moins de succès.
La présidence centrafricaine a accusé, lundi, les soldats français d’avoir « froidement abattu », la veille, trois combattants de l’ex-rébellion Séléka. Alors que les milices anti-balakas, elles, soupçonnent le contingent tchadien de la Misma d’être de mèche avec les hommes de Michel Djotodia, le président de transition.
La Ceni du Tchad pourrait une nouvelle fois changer de tête. Depuis un mois, aucune des deux personnalités successivement nommées n’a fait l’unanimité entre l’opposition et la majorité.
Dans le sillage de la plus vieille course longue distance au monde, organisée en Afrique du Sud depuis 1921, marathons, trails et autres ultra-trails fleurissent un peu partout, du Maroc au Gabon, en passant par la Zambie, la Tanzanie ou le Tchad. Enquête sur un phénomène continental.
Des manifestations de colère contre l’armée française ont été organisées dimanche dans la capitale centrafricaine. Tandis que des soldats tchadiens de la force africaine (Misca) ont ouvert le feu ce matin sur d’autres protestataires qui réclament le départ de Michel Djotodia. Il y a, pour le moment, un mort à déplorer.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Cette note est le deuxième volet consacré à la provenance des armes sur le territoire centrafricain.
La Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) prend officiellement le relais de la Force d’Afrique centrale (la Fomac). Le transfert d’autorité entre la Communauté économique des États d’Afrique centrale (Ceeac) et l’Union africaine (UA) a lieu ce jeudi, à Bangui.
Il a fait de son pays le deuxième exportateur mondial de gomme arabique. À 85 ans, l’ancien ministre et actuel patron de la Société commerciale du Chari et du Logone, Abdoulaye Djonouma, se bat pour une industrialisation de la filière.
Aggreko, leader mondial des services d’alimentation électrique temporaire, a réussi une percée remarquable à travers le continent cette année. Christophe Jacquin, son directeur général Afrique du Nord et de l’Ouest revient pour « Jeune Afrique » sur l’ambition et l’expérience africaine du groupe britannique.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé à Bangui, vendredi matin. Objectif : faire le point de la situation avec les militaires français et africains engagés en Centrafrique, mais aussi avec les autorités de transition. Puis il s’envolera dans la soirée pour N’Djamena.
Proposé par la société civile, accepté par l’ensemble de la classe politique avant sa nomination par le président Déby, le président de la Ceni, Jean-Pierre Madjirangue, est au centre d’une polémique entre les acteurs politiques tchadiens.
Le sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité s’est achevé samedi à Paris. À l’issue de cette 26e rencontre franco-africaine, marquée par la disparition de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela et la crise centrafricaine, la France et une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement du continent se sont mis d’accord sur la nécessité de mettre rapidement en place, d’ici 2015, une force africaine de réaction rapide.
Invitées par Valérie Trierweiler, la compagne de François Holande, les épouses des chefs d’État africains présents au sommet de l’Élysée, à Paris, se sont retrouvées, le 6 décembre, au musée d’Orsay. Objectif : lancer un appel à la fin de l’impunité dans les affaires de violences faites aux femmes sur le continent.
Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé, jeudi, la France à intervenir en République centrafricaine, Jeune Afrique revient sur les nombreuses interventions militaires de l’ancienne puissance coloniale sur le continent depuis les indépendances.
Le sommet qui, les 6 et 7 décembre, réunit à Paris les chefs d’État africains a pour thème la paix et la sécurité. L’occasion pour la France, qui a perdu de son influence, et ses interlocuteurs africains d’élaborer une nouvelle relation ?