La ville de Gao (nord-est du Mali) a été reprise samedi par les armées française et malienne et des « contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivent sur zone pour prendre le relais des forces » françaises, a annoncé le ministère de la Défense.
Soldats français et maliens ont pris samedi le contrôle de l’aéroport de Gao, un des principaux bations des islamistes dans le Nord du Mali dont un groupe a annoncé au même moment vouloir « négocier la libération » d’un otage français.
Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a annoncé samedi à l’AFP être prêt à négocier la libération de l’otage français qu’il détient depuis deux mois après son enlèvement au Mali.
La Force internationale d’intervention au Mali doit être composée de 3 300 hommes. Mais la mission demande à être précisée, et l’arrivée des soldats reste lente.
Couper la retraite aux jihadistes et les empêcher d’atteindre les montagnes du nord du Mali, où les combats risquent d’êtres compliqués. Tel est l’objectif assigné aux forces tchadiennes et nigériennes qui entrent au Mali par le nord-est.
Pour tenter de freiner la force africaine en cours de déploiement au Nord-Mali, des jihadistes on dynamité le pont de Tassiga, à la frontière nigérienne, dans la nuit de jeudi à vendredi 25 janvier. Ils pourraient tenter de s’en prendre à d’autres infrastructures de même nature, alors que la force franco-malienne progresse vers Gao et Tombouctou.
Bachelier à 15 ans, Aziber Seïd Algadi est l’unique avocat tchadien inscrit au barreau de Paris à 32. Et ce n’est que le début d’un parcours d’excellence entamé depuis N’Djamena…
Quatre des cinq hommes accusés d’agression mortelle contre Brahim Déby, le fils du chef de l’État tchadien, ont vu leurs peines sévèrement alourdies lors du procès en appel qui s’est tenu à Versailles, ce jeudi 17 janvier.
La France apparaît pour le moment bien isolée sur le terrain dans l’intervention contre les islamistes radicaux au Mali. En attendant le déploiement des forces de la Cedeao et des pays africains tels que le Tchad et le Burundi, les soutiens n’arrivent qu’au compte-goutte, notamment en provenance de l’Europe. Passage en revue de l’aide, hors-africaine, apportée à la France.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé jeudi 17 janvier que 1 400 militaires français étaient désormais engagés dans les opérations contre les islamistes armés au Mali. De leur côté, les premiers renforts tchadiens ont quitté N’Djamena mercredi soir.
Le procès de l’ex-président du Tchad Hissène Habré, qui devrait débuter d’ici quelques semaines, pourrait bien être un long ballet judiciaire à l’organisation des plus complexes.
Jamais l’ancien président tchadien Hissène Habré, en exil à Dakar, n’a paru si près de comparaître devant la justice. Une perspective qui sème la zizanie au Sénégal… jusqu’au sein du gouvernement ! Tour d’horizon des pour… et des contre.
Le procès en appel des agresseurs de Brahim Déby, fils défunt du président tchadien, Idriss Déby Itno, s’est ouvert le lundi 7 janvier à Versailles. Il doit durer deux semaines.
Les pays d’Afrique centrale, déterminés à empêcher à tout prix la chute de Bangui, ont commencé à envoyer des renforts pour protéger la capitale centrafricaine menacée par les rebelles du Séléka qui contrôlent une large partie du pays et réclament le départ du président François Bozizé.
Le président Bozizé « est prêt à se rendre à Libreville » si ses pairs le lui demandent, et accepte un dialogue avec la rébellion « qui doit conduire à un gouvernement d’union nationale », a annoncé le président de l’Union africaine, Boni Yayi, après un entretien avec le chef de l’État centrafricain.
Le président de la Centrafrique François Bozizé a promis un gouvernement d’union nationale après le dialogue avec la rébellion du Séléka à Libreville, et affirmé qu’il ne se présenterait pas à sa propre succession en 2016, a affirmé le président de l’Union africaine à l’issue de sa rencontre avec le chef de l’État centrafricain. Le président centrafricain a également demandé à rencontrer son homologue français François Hollande.
Bangui, où un couvre-feu a été instauré de 19h à 5h, vit désormais dans la peur, surtout à la tombée de la nuit, avec des rues désertes et silencieuses où évoluent des hommes armés de machettes et de flèches, alors que les rebelles se rapprochent de la capitale.
La coalition rebelle du Séléka a déclaré à l’AFP souhaiter que le départ du président centrafricain François Bozizé soit discuté dimanche avec le président de l’Union africaine (UA), le Béninois Yayi Boni, venu à Bangui pour tenter d’instaurer le dialogue.
Les rebelles ont renforcé leur emprise samedi sur le territoire centrafricain, obligeant les forces régulières du président François Bozizé et leurs alliés à se replier à Damara, dernier verrou stratégique sur la route de la capitale Bangui où a été instauré un couvre-feu.
La ville de Sibut, située à 130 km au nord de Bangui, est tombée aux mains des rebelles de la coaltion Séléka, samedi 29 décembre, a déclaré une source militaire centrafricaine. L’information a été confirmée par la rébellion.
Les forces armées centrafricaines ont déclenché vendredi une contre-offensive pour reprendre aux rebelles la ville stratégique de Bambari (centre), tandis qu’ont été annoncées des négociations « sans délai » et « sans conditions » sous l’égide de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC).
Des tractations diplomatiques, initiées par la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), ont débuté vendredi 29 décembre en Centrafrique. Objectif : réunir le régime du président François Bozizé et la rébellion de la coalition Séléka à une table de négociation « le 10 janvier », probablement à Libreville au Gabon.
Environ deux semaines après avoir lancé leur offensive, les rebelles de la coalition Séléka menacent plus que jamais le régime centrafricain. Aux abois, le président François Bozizé a demandé le soutien du Tchad, son fidèle allié, et de la France.
Une centaine de personnes s’est attaqué à l’ambassade de France à Bangui, le 26 décembre au matin, après avoir fait un sit-in devant l’ambassade américaine. Le ministère de la Défense a demandé le déploiement d’un détachement de la force française présente en Centrafrique, pour protéger les Français.
Moins de 24 heures après avoir déclaré une trêve, la rébellion centrafricaine de la coalition Sékéla continue son avancée vers Bangui. Elle n’est plus qu’à environ 350 km de la capitale.
Alors que la rébellion centrafricaine a décrété lundi « l’arrêt de ses opérations », Bangui s’est dit prêt, lundi 24 décembre, dialoguer avec la coalition Sékéla, à condition que celle-ci se retire des positions conquises depuis le 10 décembre.
Le gouvernement centrafricain exige, comme préalable à l’ouverture des négociations de Libreville avec la rébellion Séléka, que cette dernière quitte immédiatement les villes qu’elle occupe. Celle-ci vient pourtant de prendre Kaga Bandoro, au centre nord. Comment François Bozizé, le chef de l’État et, en face, le chef de la rébellion Michel Am Nondokro Djotodia, vivent-ils cette nouvelle crise qui secoue la Centrafrique depuis le 10 décembre ?
Le président tchadien Idriss Déby Itno a choisi Biltine pour célébrer la « Journée de la liberté et de la démocratie ». Il s’agit de l’un de ses fiefs, mais aussi de la ville natale d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, l’un de ses principaux opposants, disparu depuis 2008. Reportage.
La coalition rebelle centrafricaine du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre, s’est emparée dimanche de Bambari (centre-sud), l’une des principales villes du pays, au terme de combats avec les forces armées, a-t-on appris de sources concordantes sur place.