L’ancien ministre centrafricain Jean-Jacques Demafouth est arrivé au Tchad mercredi matin où il « demande protection » aux autorités après avoir échappé, dit-il, à une arrestation suite à des accusations de soutien à la rébellion de la Séléka, dont des éléments sont encore en guerre contre Bangui.
Le ministre algérien de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, a fait plusieurs « révélations » de taille au cours d’une interview à « Al Arabiya », le 11 mars. Elles concernent les deux terroristes d’Aqmi, Mokhtar Belmokhtar et Abou Zeid, les otages japonais pendant de l’attaque d’In Amenas, ou encore les assassins présumés de Chokri Belaïd en Tunisie.
Enlèvements de ressortissants étrangers, attentats… Le conflit malien va-t-il favoriser la mobilisation de tous les groupes jihadistes du continent ? Les pays de la sous-région s’efforcent d’atténuer l’onde de choc.
L’armée tchadienne est celle qui a connu les plus lourdes pertes au nord du Mali face aux jihadistes. Le 22 février, 26 de ses soldats sont morts dans le massif de l’Adrar des Ifoghas. Explications.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé jeudi 7 mars dans le nord-est du Mali pour faire une visite surprise aux troupes françaises qui y combattent les groupes islamistes armés. Il doit ensuite se rendre à Gao et Bamako.
D’après le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, des tests ADN sont actuellement pratiqués sur des corps d’islamistes tués au Mali. Objectif : déterminer si les deux chefs de guerre Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar, entre autres, font bien partie des victimes.
La confusion règne toujours sur le sort d’Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar, deux chefs jihadistes que l’armée tchadienne affirme avoir tués lors des récents combats dans le massif de l’Adrar des Ifoghas, à l’extrême nord du Mali. Mardi, RFI et Paris Match publient la même photo d’un homme mort. Pour le premier média, il s’agit du corps de Belmokhtar. Pour le second, c’est celui d’Abou Zeid.
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, a réaffirmé, lundi 4 mars, que les deux chefs islamistes Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar avaient été tués « lors des affrontements qui ont eu lieu le 22 février et 2 mars » dans le nord du Mali. Alger, Paris et Bamako refusent, quant à eux, de confirmer ou d’infirmer leur mort.
Hormis au Tchad, aucune source officielle n’a confirmé la mort d’Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar, les deux principaux chefs du jihadisme sahélien. Une situation confuse sur laquelle les principaux bélligérants observent la plus grande discrétion.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a appelé « à la prudence » après les annonces par N’Djamena de la mort des chefs jihadistes Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar. De son côté, le chef d’état-major des armées, l’amiral, Edouard Guillaud, a estimé, lundi 4 mars, que la mort de Abou Zeid était « probable ». Samedi, deux soldats, un français et un tchadien, sont morts lors d’affrontements dans le massif des Ifoghas.
Le président tchadien Idriss Déby a reçu samedi les familles des 26 soldats tchadiens morts dans des affrontements avec les forces jihadistes dans le nord du Mali le 22 février et assuré que l’Etat allait les prendre en charge.
L’armée tchadienne a annoncé dans un communiqué, samedi 2 mars au soir, que le chef jihadiste et trafiquant Mokhtar Belmokhtar avait été tué au nord du Mali. Si elle est confirmée, sa mort et celle de Abou Zeid, un autre chef d’Aqmi, constitueraient un gros revers pour la mouvance radicale armée.
Idriss Déby Itno donne de la voix. Le président tchadien a exhorté, mercredi 27 février à Yamoussoukro, ses homologues ouest-africains à hâter le pas dans le déploiement de la force ouest-africaine au Mali, où les troupes tchadiennes combattent les jihadistes dans le massif des Ifoghas.
Un attentat-suicide à la voiture piégée a visé un point de contrôle à l’entrée de la ville de Kidal, dans le nord du Mali, mardi 26 février au soir. Bilan provisoire : sept morts, dont le kamikaze, et plusieurs blessés, mais pas de civils touchés.
Longtemps délaissée et assez méconnue, la destination Tchad souhaite s’imposer dans le paysage touristique international. Si N’Djamena parvient à maintenir un niveau de sécurité élevé sur son territoire, le secteur pourrait surmonter les conséquences de la crise sécuritaire au Sahel.
Deux villes au nord du Mali ont été les cibles d’attaques des jihadistes : des tirs à l’arme lourde ont été entendus dans la nuit du 20 au 21 février à Gao alors qu’à Kidal, un véhicule piégé a explosé près du camp où sont stationnés les soldats français et tchadiens.
Après avoir limogé deux ministres en charge de la sécurité, le Premier ministre tchadien, Joseph Djimrangar Dadnadji, a remanié mardi son gouvernement avec quatre nouveaux départ.
Les dirigeants des pays sahélo-sahariens réunis samedi à N’Djaména ont appelé à poursuivre les efforts visant à soutenir « le processus politique, diplomatique et militaire » pour « parvenir à une stabilité définitive au Mali », en guerre contre des groupes islamistes armés.
Les ministres tchadiens de la Sécurité publique et de l’Immigration, Ahmat Mahamat Bachir, et de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Bachar Ali Souleyman, ont été limogés, jeudi 15 février, par le président Idriss Déby Itno après la découverte de graves irrégularités lors du contrôle des effectifs de la police. Un grand ménage qui intervient sur fond de situation sécuritaire tendue à cause de la guerre au Mali voisin.
Officiellement, Paris et Bamako travaillent main dans la main. Mais sur le terrain, rien ne se fait sans l’aval des Français. C’est à peine si les soldats maliens participent à la reconquête du Nord.
Mahamat Idriss Déby Itno, le fils du président tchadien, a été nommé commandant en second des Forces armées de son pays au Mali. Mais il en est le chef officieux.
Les présidents de l’association L’Arche de Zoé, Éric Breteau, et sa compagne Émilie Lelouch, ont été condamnés par la justice française à trois ans de prison, dont deux fermes. Le couple était jugé pour avoir tenté d’exfiltrer, en 2007, du Darfour vers la France, 103 enfants prétendument orphelins pour les placer dans des familles d’accueil.