Au lendemain du référendum constitutionnel, le chef de l’État a désigné un nouveau secrétaire général de la présidence en la personne de Mahamat Ahmat Alhabo. Celui-ci était jusqu’ici ministre de la Justice dans le gouvernement de transition.
Alors que les résultats provisoires du référendum constitutionnel doivent être annoncés ce 24 décembre, le Tchad est toujours divisé entre le camp du oui et celui du non, qui revendiquent chacun la victoire.
À la veille du référendum pour une nouvelle Constitution qui se tient aujourd’hui dimanche 17 décembre, le président du parti Les Transformateurs s’est rangé derrière l’appel du gouvernement de transition à voter favorablement. Un changement de stratégie radical pour celui qui était connu comme l’opposant le plus farouche au régime.
Les Tchadiens sont appelés aux urnes le 17 décembre pour un référendum constitutionnel qui devra valider ou non la forme unitaire et décentralisée de l’État. D’un côté, les partisans du « oui », menés par le Premier ministre Saleh Kebzabo. De l’autre, la coalition du « non », présidée par l’opposant Ngarlejy Yorongar.
À quelques jours du référendum constitutionnel prévu à la mi-décembre, Jean-Bernard Padaré, ancien conseiller à la présidence tchadienne, appelle ses compatriotes à voter massivement en faveur d’un État unitaire fortement décentralisé.
La cartographie des mines artisanales où s’extrait le métal jaune sahélien recoupe peu ou prou celle des zones d’activité des groupes armés, jihadistes ou non. Une manne qui constitue l’enjeu d’une intense bataille territoriale. Décryptage en infographies.
La Fédération tchadienne de football association (FTFA) aurait dû avoir un nouveau président, le 30 novembre. Mais une décision de justice a empêché la tenue de l’Assemblée générale élective, ce qui a fortement déplu à la Fifa.
La Constitution que Mahamat Idriss Déby Itno soumet à référendum, le 17 décembre, repose sur le concept d’État unitaire et décentralisé. Objectif : faire en sorte que d’un patriotisme trop longtemps parcellaire surgisse une identité tchadienne unique.
Le gouvernement tchadien a annoncé jeudi 23 novembre l’adoption d’une loi d’amnistie générale pour les interpellés et condamnés des manifestations meurtrières du 20 octobre 2022.
Le président de la transition continue d’œuvrer en faveur d’une amnistie pour les interpellés et condamnés des manifestations meurtrières du 20 octobre 2022. Le projet de loi a été présenté au gouvernement et devrait être adopté par le Parlement très prochainement.
Rentré d’exil le 3 novembre, le président du parti tchadien Les Transformateurs a appelé ses partisans à l’« apaisement » alors que le reste de l’opposition fustige son ralliement au pouvoir dans la perspective d’élections promises pour 2024.
Alors que l’opposant tchadien est rentré au Tchad ce 3 novembre, la classe politique reste divisée à son sujet. Certains auraient préféré lui réserver un sort moins favorable.
Le ministère tchadien des Affaires étrangères a annoncé ce 4 novembre qu’il rappelait son chargé d’affaires d’Israël pour consultations. Une façon de protester contre « les vagues de violences meurtrières » dans la bande de Gaza.
L’opposant tchadien est arrivé à N’Djamena ce 3 novembre. Le résultat d’un accord signé avec le gouvernement de transition, dont Jeune Afrique détaille le contenu.
Le pouvoir militaire au Tchad et l’un de ses principaux opposants, Succès Masra, ont signé mardi 31 octobre un accord pour son retour après un an d’exil forcé.
Un an après les manifestations et leur répression, qui auraient fait des centaines de morts au Tchad, aucun rapport d’enquête indépendant n’a encore été publié. Et les souvenirs de ce sanglant 20 octobre 2022 sont loin d’être effacés.
Le secrétaire général du gouvernement, Haliki Choua Mahamat, et le ministre de la Défense, Daoud Yaya Brahim, ont démissionné les 17 et 18 octobre, après que leurs noms ont été cités dans des affaires de mœurs.
Les militants rénovaient le siège du parti Les Transformateurs, dont le leader – actuellement en exil – doit revenir prochainement au pays. La police tchadienne parle d’une « cinquantaine » d’interpellations, tandis que l’opposant estime ce nombre à plus de 200.
Le référendum du 17 décembre prochain sur la forme de l’État opposera fédéralistes et unitaires. Dans leur chasse aux suffrages en milieu rural, les politiques ne doivent pas perdre de vue le caractère explosif des différends qui empoisonnent la vie des populations, recommande l’ancien ministre Abdoulaye Ngardiguina.
L’opposant tchadien est la cible d’une procédure judiciaire lancée en mai dernier par la justice de son pays et transmise à Interpol. Mais il n’a (pour le moment) pas été inquiété.
Le Tchadien Mahamat Abdoul Kadre Oumar, alias Baba Laddé, a une nouvelle fois basculé dans la rébellion. Après s’être un temps rallié à Idriss Déby Itno puis à son fils, il a repris le chemin de la Centrafrique, sa terre de recrutement, en quête d’alliés.
La délégation de la branche internationale du mouvement des entreprises de France devait se rendre à N’Djamena du 16 au 18 octobre. Mais, à un mois du départ, le déplacement est, a minima, reporté. Explications.
L’infirmier français, agressé au scalpel par un militaire tchadien qu’il soignait dans une base des forces françaises à Faya-Largeau, « a fait usage de son arme à feu et l’a tué ». Une enquête conjointe des armées tchadienne et française est en cours.
Déterminé à rentrer au Tchad, qu’il a quitté à la suite des manifestations d’octobre 2022, l’opposant à Mahamat Idriss Déby Itno élabore un plan d’action. En attendant les résultats de la médiation qu’il a engagée avec le pouvoir, le patron des Transformateurs multiplie les contacts à l’étranger.
En visite dans le nord du pays, le président de la transition tchadienne a adopté un discours martial après la reprise des hostilités avec deux groupes rebelles. Il affirme leur laisser le choix : la paix ou la guerre.
Premier exportateur de bétail d’Afrique centrale, à travers laquelle ses bêtes sont acheminées sur pied, le Tchad entend changer de braquet en pariant sur la viande. Une stratégie difficile à mettre en œuvre, malgré le plan engagé par le groupe Arise.
Ali Mahaman Lamine Zeine a rencontré le Premier ministre tchadien et le président de transition, Mahamat Idriss Déby Itno. Rien n’avait fuité avant l’annonce officielle.
Chef du gouvernement de la transition depuis octobre 2022, l’ex-principal détracteur d’Idriss Déby Itno, chahuté par l’opposition de Succès Masra, s’est donné une mission : organiser une présidentielle libre et crédible d’ici à octobre 2024. Et, pourquoi pas, y être lui-même candidat.
Alors que l’élection présidentielle doit se tenir au plus tard en octobre 2024, le président de la transition n’a pas officiellement dévoilé ses intentions. En attendant, il place tranquillement ses pions sur l’échiquier politique national.