Des tractations diplomatiques, initiées par la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), ont débuté vendredi 29 décembre en Centrafrique. Objectif : réunir le régime du président François Bozizé et la rébellion de la coalition Séléka à une table de négociation « le 10 janvier », probablement à Libreville au Gabon.
Environ deux semaines après avoir lancé leur offensive, les rebelles de la coalition Séléka menacent plus que jamais le régime centrafricain. Aux abois, le président François Bozizé a demandé le soutien du Tchad, son fidèle allié, et de la France.
Une centaine de personnes s’est attaqué à l’ambassade de France à Bangui, le 26 décembre au matin, après avoir fait un sit-in devant l’ambassade américaine. Le ministère de la Défense a demandé le déploiement d’un détachement de la force française présente en Centrafrique, pour protéger les Français.
Moins de 24 heures après avoir déclaré une trêve, la rébellion centrafricaine de la coalition Sékéla continue son avancée vers Bangui. Elle n’est plus qu’à environ 350 km de la capitale.
Alors que la rébellion centrafricaine a décrété lundi « l’arrêt de ses opérations », Bangui s’est dit prêt, lundi 24 décembre, dialoguer avec la coalition Sékéla, à condition que celle-ci se retire des positions conquises depuis le 10 décembre.
Le gouvernement centrafricain exige, comme préalable à l’ouverture des négociations de Libreville avec la rébellion Séléka, que cette dernière quitte immédiatement les villes qu’elle occupe. Celle-ci vient pourtant de prendre Kaga Bandoro, au centre nord. Comment François Bozizé, le chef de l’État et, en face, le chef de la rébellion Michel Am Nondokro Djotodia, vivent-ils cette nouvelle crise qui secoue la Centrafrique depuis le 10 décembre ?
Le président tchadien Idriss Déby Itno a choisi Biltine pour célébrer la « Journée de la liberté et de la démocratie ». Il s’agit de l’un de ses fiefs, mais aussi de la ville natale d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, l’un de ses principaux opposants, disparu depuis 2008. Reportage.
La coalition rebelle centrafricaine du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre, s’est emparée dimanche de Bambari (centre-sud), l’une des principales villes du pays, au terme de combats avec les forces armées, a-t-on appris de sources concordantes sur place.
Les chefs d’Etat d’Afrique centrale, réunis en somment à N’Djaména (Tchad), vendredi 21 décembre, appellent à un dialogue entre le gouvernement centrafricain, l’opposition et les rebelles, à Libreville, « sans délai ».
La coalition rebelle qui mène une offensive en Centrafrique s’est emparée d’une nouvelle ville jeudi 20 décembre. Après dix jours de troubles, elle a annoncé qu’elle suspendait ses opérations pour « donner une chance au dialogue ». Un sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) s’est ouvert vendredi à N’Djamena.
Après les attaques sur Ndélé (nord) la semaine dernière et la prise de Bria (centre) mardi, les rebelles de la coalition Séléka (« alliance », en songo), regroupant plusieurs factions (CPSK-CPJP-UFDR), se sont emparés de la ville de Kabo (nord), mercredi 19 décembre. Une avancée qui a conduit le président centrafricain, François Bozizé, à faire appel à son fidèle allié, le Tchad du président Idriss Deby Itno.
Les crises actuelles au Mali et en RDC le confirment une nouvelle fois. Mal équipées, mal commandées, mal entraînées et… mal aimées, la plupart des forces de sécurité subsahariennes sont dans un piteux état. Enquête.
Le président français François Hollande a reçu son homologue tchadien Idriss Déby Itno, mercredi 5 décembre, à Paris. Au menu des discussions : le cas d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, l’affaire de l’Arche de Zoé, la crise malienne et la situation en Centrafrique.
Le président tchadien Idriss Deby Itno était à Paris cette semaine où il a rencontré notamment le président français et une cinquantaine de patrons. Il est revenu sur la montée en puissance des entreprises chinoises en Afrique.
Éric Breteau et Émilie Lelouche, les deux responsables de L’Arche de Zoé, l’association qui, en 2007, tenta d’exfiltrer du Darfour vers la France 103 enfants prétendument orphelins pour les placer dans des familles d’accueil – ce qui leur valut de passer quelques semaines dans les geôles tchadiennes – n’étaient pas à Paris pour assister à leur procès qui s’est ouvert le 3 décembre. Le couple vit désormais en Afrique du Sud et encourt dix ans de prison.
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, arrive à Paris mardi 4 décembre. Il sera reçu le lendemain par son homologue François Hollande à l’Élysée. Au programme de cette rencontre présidentielle : la crise malienne et la polémique sur l’affaire Ibni, du nom de l’opposant tchadien enlevé et disparu depuis février 2008.
Le procès des six membres de l’association humanitaire l’Arche de Zoé, qui avait tenté en 2007 d’exfiltrer 103 enfants du Tchad vers la France, s’ouvre lundi 3 décembre à Paris en l’absence de deux de ses principaux protagonistes et sur fond de colère des familles tchadiennes.
Alors qu’une intervention dans le Nord-Mali se précise, le chef d’Ansar Eddine lâche Aqmi, son allié d’un temps. Portrait d’un rebelle touareg aussi rusé que pragmatique.
Une fusillade a fait quatre victimes au sein de l’armée centrafricaine dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 novembre, dans la région de Birao, au nord de la République centrafricaine. Selon une source préfectorale, des heurts auraient éclaté entre militaires de la force tripartite composée de soldats centrafricains, tchadiens et soudanais.
L’ancien secrétaire général de la présidence du Tchad, Mahamat Saleh Annadif, est revenu en pleine lumière. Le 1er novembre, il a été nommé représentant de l’UA en Somalie. Avec pour mission de mettre le pays des Shebab sur la voie de la stabilité.
Après des mois d’hésitation, le chef de l’État tchadien, Idriss Déby Itno, aurait décidé d’engager ses troupes au Nord-Mali. C’est ce qu’a déclaré à Jeune Afrique, mercredi 14 novembre à N’Djamena, le commandant de la Force africaine en attente (FAA, de l’UA), le général guinéen Sékouba Konaté. Une information nuancée mercredi par le ministre tchadien de l’Information, Hassan Sylla, sur les ondes de RFI.
Le sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cedeao, le 11 novembre à Abuja, a débouché sur l’adoption d’un concept d’opérations pour une intervention au Nord-Mali. En tout, quelque 3 300 soldats devraient être déployés pendant au moins un an.
Les ministres ouest-africains de la Défense et des Affaires étrangères ont débattu vendredi à Abuja d’un plan d’intervention armée dans le nord du Mali, prévoyant le déploiement de 5 500 soldats dont une partie ne viendrait pas de l’Afrique de l’Ouest, a indiqué une source interne à la Cédéao, en marge de la réunion.
Félicité il y a quelques jours par le conseil d’administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), le Tchad a pourtant failli être radié à la mi-octobre.
Cinq mois après avoir annoncé la construction d’une usine pharmaceutique au Tchad, le président Idriss Déby Itno vient de concrétiser sa promesse grâce à un partenariat avec l’italien Finasi.
L’ancien secrétaire général de la présidence du Tchad, Mahamat Saleh Annadif, a été nommé, jeudi 1er novembre, représentant spécial pour la Somalie et chef de la Mission de l’UA en Somalie (Amisom). Il remplace le malien Boubacar Gaoussou Diarra, nommé à cette occasion représentant spécial de l’UA pour les Grands Lacs.
L’avion qui transportait le président tchadien a atterri difficilement à Kalaït, au nord du Tchad, le 28 octobre, alimentant de folles rumeurs sur la blogosphère. Le point sur ce qui s’est réellement passé.
Dans un entretien à bâtons rompus avec J.A., quelques heures avant de s’envoler pour sa première tournée sur le continent, le président français évoquait l’Afrique subsaharienne, qu’il s’apprêtait à découvrir, et le Maghreb, dont il est plus familier. Confidences d’un homme curieux et attentif.
Les six otages enlevés dimanche soir à Dakoro ont été localisés dans le nord-ouest du Niger en compagnie de leurs ravisseurs. « Tous les moyens aériens et terrestre sont mis en branle [par les forces de sécurités nigériennes] pour les trouver », a affirmé, mardi 16 octobre, un élu d’Agadez joint par téléphone depuis Niamey.
Six personnes, dont cinq humanitaires, ont été enlevées dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 octobre à Dakoro, dans le sud-est du Niger. Les ravisseurs ont été localisés au nord du pays, près de la frontière malienne.