Le Tchad étudie actuellement une proposition de l’Union africaine, selon laquelle le Rwanda serait prêt à accueillir le procès de l’ancien chef d’État Hissène Habré, accusé de crimes contre l’humanité et de torture. Mais les victimes craignent que cela traine en longueur.
Les pays de la région redoutent que les arsenaux libyens tombent entre les mains des terroristes d’Aqmi et des trafiquants de tout poil. Autre effet collatéral de la crise, le sort déplorable réservé par les rebelles aux migrants subsahariens.
Le partenariat Roll Back Malaria (RBM) publie son rapport « Faire reculer le paludisme : dix ans de partenariats et résultats » lundi 12 septembre. La lutte antipaludique affiche un franc succès même si certaines régions du monde restent fortement touchées par ce fléau.
Très présente au Mali, au Niger, en Algérie, au Burkina Faso et en Libye, la communauté touareg a toujours été soutenue par Mouammar Kadhafi. Conséquence : jusqu’à aujourd’hui, l’ex-« Guide » retes très populaire au-delà les frontières de son propre pays.
La société de traitement des ordures ménagères a inauguré une centrale de captage de biogaz sur une décharge de Yaoundé. Objectifs : limiter les émissions de gaz à effet de serre et, à terme, produire de l’électricité.
Dans un nouveau message audio, Mouammar Kadhafi dénonce « la guerre psychologique et les mensonges » de l’Otan et du CNT, qui consisteraient selon lui à faire croire qu’il aurait fui vers le Niger. Il assure également que l’Otan ne peut gagner la guerre.
Alors que la mort de Mouammar Kadhafi a été annoncée par le CNT, jeuneafrique.com vous propose de (re)lire « L’Afrique sans Kadhafi », un article de François Soudan paru dans les colonnes de Jeune Afrique (n° 2642 du 28 août au 3 septembre 2011). Jusqu’au bout, à de rares exceptions près, les chefs d’État africains, mais aussi une bonne partie de l’opinion et des intellectuels du continent, auront manifesté à l’égard de Mouammar Kadhafi un mélange de solidarité et de compassion.
Avec l’assaut victorieux des rebelles sur la capitale, le « roi des rois » Mouammar Kadhafi a perdu son trône. Mais les combats se poursuivent en Libye, et, dans un pays sans tradition démocratique, tiraillé par les clivages tribaux et politiques, la tâche du Conseil national de transition s’annonce très difficile.
Zine el-Abidine Ben Ali, Hosni Moubarak, Mouammar Kadhafi… Les dictateurs tombent l’un après l’autre, en quelques semaines pour les deux premiers, en six mois pour le dernier.
Sortant de leur réserve, plusieurs pays africains ont enfin pris la décision de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) comme autorité légitime en Libye.
Au Mali, au Sénégal ou au Tchad, le ramadan a moins d’impact qu’au Maghreb sur les entreprises. Pour tourner à plein régime, celles-ci s’appuient parfois sur la minorité chrétienne.
L’idée d’une extradition de Hissène Habré vers la Belgique progresse. Mais le Sénégal ne paraît plus pressé de se débarasser de l’ancien dictateur tchadien.
Emmanuel Nadingar, Premier ministre en poste depuis mars 2010 qui avait présenté sa démission après l’investiture du président Idriss Deby Itno lundi pour un 4e mandat, a été reconduit dans ses fonctions, a annoncé samedi la radio nationale.
Près de deux ans après l’explosion du scandale de la Beac révélé par Jeune Afrique, le procès n’a toujours pas eu lieu. Mais les premières libérations « provisoires » ont commencé.
La décision surprise du chef de l’État sénégalais, Abdoulaye Wade, de renvoyer l’ancien dictateur tchadien, Hissène Habré, dans son pays a pris tout le monde de court. Le courrier destiné au président Idriss Déby Itno a été envoyé seulement six jours avant l’arrivée du « colis », prévue le 11 juillet. Exclusif.
Plusieurs milliers de personnes sont mortes dans les geôles tchadiennes du régime Habré, entre 1982 et 1990. Les archives de la sinistre Direction de la documentation et de la sécurité (DDS) ont parlé.
Dans le long combat pour faire juger l’ancien président tchadien Hissène Habré, actuellement réfugié au Sénégal, le gouvernement tchadien a annoncé vendredi qu’il demandait à l’Union africaine de privilégier l’option d’une extradition vers la Belgique.
L’ancien président tchadien Hissène Habré, qui réside toujours au Sénégal, s’est dit « d’accord » pour se présenter devant « une justice internationale indépendante » si d’autres responsables tchadiens comparaissent également. Il affirme que l’expulsion du Tchad à laquelle il vient d’échapper est un complot ourdi par la France et la Libye.
Le parquet général de Versailles a fait appel de la condamnation de quatre hommes sur les cinq accusés dans l’agression mortelle de Brahim Déby, le fils du président tchadien. Le Ministère public réclame des peines plus lourdes à leur encontre.
Autrefois bannie en Afrique, l’élaboration de politiques tournées vers le secondaire revient au goût du jour chez les économistes. Il était temps, car la production manufacturière du continent fait grise mine.
Nouveau revirement pour Abdoulaye Wade, qui a finalement suspendu sa décision d’expulser vers N’Djamena l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré, accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. L’ONU avait notamment argué que cette extradition « pourrait violer le droit international ».