La personne morale de l’association L’Arche de Zoé (ADZ) a été mise en examen jeudi à Paris pour « aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France », « exercice illégal de l’activité d’intermédiaire en vue d’adoption » et « escroquerie ». Cette décision vient s’ajouter à la mise en examen, plus ancienne, de deux de ses dirigeants.
Le président tchadien Idriss Deby Itno a indiqué qu’il souhaitait une « solution définitive » au conflit qui oppose son pays au Soudan, après avoir participé à un sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad) à Sabratha en Libye.
La justice internationale ne contraindra pas le Sénégal à retenir sur son sol l’ancien chef de l’Etat tchadien, Hissène Habré, accusé de crimes contre l’humanité.
N’Djamena a exposé mercredi des prises de guerre récupérées lors des affrontements qui ont opposé l’armée loyaliste aux rebelles de l’Union des forces de la résistance. Le président Deby a déclaré que les véhicules, missiles et autres armes attestaient de l’implication du Soudan voisin dans l’attaque des insurgés.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est préoccupé par les récentes violences et tensions à la frontière entre le Tchad et le Soudan et appelle les deux parties à cesser les combats, a déclaré lundi sa porte-parole.
L’armée tchadienne s’est retirée du Soudan après avoir « nettoyé tous les nids » de rebelles qui s’y étaient réfugiés, a annoncé dimanche le ministre par intérim tchadien de la Défense, alors que N’Djamena et Khartoum n’avaient jusqu’ici évoqué que des raids aériens.
N’Djamena et Khartoum se renvoient la balle dans le problème des rebelles tchadiens. Selon le Tchad, son voisin facilite l’action des mercenaires, tandis que celui-ci s’offusque des bombardements aériens sur son sol.
N’Djamena a reconnu, à mots couverts, être l’auteur d’une attaque dans l’ouest du Soudan, où seraient retranchés des rebelles tchadiens. L’armée soudanaise s’est dite prête à riposter.
Après avoir échoué dans leur tentative d’atteindre N’Djamena, les rebelles se replient vers le Soudan. Mais Khartoum ne veut plus servir de base arrière.
La nouvelle incursion, depuis le 3 mai, des rebelles tchadiens dans l’est du Tchad a été préparée avec méthode. Ces six derniers mois, le régime soudanais a minutieusement préparé cette troisième tentative de renversement d’Idriss Déby Itno. Il a d’abord enfermé les rebelles dans un hôtel de Khartoum jusqu’à ce qu’ils cessent de se quereller.
Le président tchadien Idriss Deby Itno a participé mercredi à un rassemblement de milliers de Tchadiens à N’Djamena « contre l’agression soudanaise », en référence à l’attaque la semaine dernière de rebelles venus du Soudan.
La journée de mercredi sera « fériée, chômée et payée » au Tchad, pour la tenue d’une « marche nationale contre l’agression soudanaise », selon un décret pris mardi par le président tchadien Idriss Déby Itno, en référence à l’attaque la semaine dernière de rebelles venus du Soudan.
L’armée tchadienne semblait dimanche avoir remporté les combats dans l’est du Tchad et réussi à repousser les rebelles même si ces derniers affirment regrouper leurs forces pour poursuivre leur offensive vers N’Djamena.
Les organisations non-gouvernementales sont en train de revenir progressivement sur leurs lieux d’activité dans l’Est du Tchad, troublé la semaine dernière par l’attaque des rebelles venus du Soudan, a appris l’AFP de sources concordantes auprès des ONG au Tchad.
Le Tchad a affirmé samedi avoir remporté une « victoire décisive » sur les rebelles de l’Union des forces de la résistance (UFR). Il a par ailleurs menacé de rompre ses relations diplomatiques avec le Soudan, accusé de soutenir les insurgés.
De violents combats opposant l’armée et à des rebelles ont fait 146 morts dans l’Est du Tchad, selon un bilan provisoire. Difficile de savoir qui a pris le dessus entre les soldats loyalistes et l’Union des forces de la résistance.
Le gouvernement tchadien annonce que 247 ersonnes sont mortes jeudi et vendredi dans les affrontements qui ont opposé l’armée aux rebelles de l’Union des forces de la résistance. Le bilan est provisoire.
Le Soudan a nié mardi tout lien avec une offensive armée des rebelles au Tchad et affirmé être engagé par l’accord sur une réconciliation conclu avec ce pays voisin.
Les troupes rebelles tchadiennes, venues lundi du Soudan voisin, continuaient mercredi « leur progression » à l’intérieur du Tchad avec pour « objectif final » N’Djamena, ont indiqué des responsables de la rébellion.
Les troupes rebelles tchadiennes, venues lundi du Soudan voisin, continuaient mercredi « leur progression » à l’intérieur du Tchad avec pour « objectif final » N’Djamena, ont indiqué des responsables de la rébellion.
Des rebelles tchadiens sont entrés mercredi sans résistance à Am-Timan, au sud de Goz Beïda (est du Tchad), et d’autres ont pénétré à Am-Dam, plus au nord de cette ville, a appris l’AFP de sources diplomatiques.
L’Union des forces de la résistance a appelé la France et les pays « amis » à ne pas s’immiscer dans le conflit tchadien. La requête des rebelles intervient alors que leurs positions ont été survolées ces derniers jours par des « avions de chasse » non identifiés.
Le Tchad et le Soudan ont signé dimanche au Qatar un accord de réconciliation. Il devrait permettre à N’Djamena et Khartoum de mieux maîtriser les mouvements rebelles entre leurs territoires.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est félicité dimanche des négociations de paix entre le Tchad et le Soudan qui ont pour but de normaliser leurs relations, les appelant à « faire tous les efforts pour apaiser la tension ».
A 50 ans, Tatola Naringar fait partie des 5,3 pour cent de militaires tchadiens qui vivent avec le VIH, selon des données officielles de 2003. L’annonce de sa séropositivité en 2002 l’a amené à s’engager ouvertement à lutter contre la propagation du virus parmi les hommes et femmes en uniforme. Témoignage.
Les grandes étendues de sable et d’épineux de l’est du pays abritent des camps de réfugiés et de déplacés. La zone est dangereuse, sillonnée par des bandits, pendant que les soldats du gouvernement, massés le long de la frontière, tentent de contenir la menace rebelle. Reportage.
Le légionnaire qui a tué le 7 avril au Tchad deux de ses camarades, un soldat togolais et un civil tchadien a été mis en examen vendredi pour « assassinats » et « homicides volontaires ». Le jeune homme « regrette bien évidemment son geste et coopérera avec la justice », selon son avocat.