L’Eufor, la force européenne déployée depuis un an au Tchad et en Centrafrique, a passé formellement le flambeau à la Mission des nations Unies (Minurcat) dimanche matin lors d’une cérémonie à Abéché, dans l’est tchadien, a constaté l’AFP.
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, sera ce week-end au Tchad pour assister dimanche à la passation de pouvoirs entre la force européenne Eufor déployée au Tchad et en Centrafrique et la Mission de l’ONU (Minurcat), a annoncé vendredi son ministère.
Les organisations humanitaires de l’est tchadien se préparent pour un afflux potentiel d’hommes, de femmes et d’enfants venus du Darfour, après l’expulsion, par le gouvernement soudanais, des organisations non-gouvernementales (ONG) qui fournissaient de l’eau, des vivres et des soins de santé à plusieurs millions de personnes, dans la région.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade estime que le procès de l’ex-chef d’Etat tchadien Hissène Habré, poursuivi pour crimes de guerre et réfugié au Sénégal, ne s’ouvrira pas si le budget « n’est pas disponible », rapporte l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique).
La rébellion tchadienne a exprimé auprès de l’AFP sa « solidarité avec le président el-Béchir, estimant que le mandat d’arrêt lancé par la Cour pénale internationale (CPI) contre lui « n’a aucun sens ».
« Dieu est grand » : Aussitôt annoncé le mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, les milliers de réfugiés darfouris du camp de Farchana, dans l’est du Tchad, ont crié leur joie au son des youyous des femmes.
Le mécontentement monte à N’Djamena où les autorités ont interdit sans concertation l’utilisation du charbon et du bois vert pour lutter contre la déforestation. Une mesure qui touche durement les classes les moins favorisées et crée une situation de pénurie.
Deux travailleurs humanitaires soudanais travaillant pour une ONG européenne ont été tués par balle dans une embuscade au Darfour, a indiqué lundi un responsable de la force conjointe de paix cette région de l’ouest du Soudan (Minuad).
La Belgique a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) d’ordonner au Sénégal de poursuivre pénalement l’ancien président tchadien Hissène Habré ou de l’extrader pour qu’il soit jugé en Belgique, a annoncé vendredi la CIJ.
Le président tchadien Idriss Déby Itno, en visite depuis une semaine dans l’Est du Tchad, a accusé le Soudan de vouloir semer le désordre dans son pays, diviser le tchad et les enfants du Tchad.
Le président tchadien Idriss Déby Itno, en visite à l’Est du Tchad, est arrivé samedi après midi à Goz Beida, chef lieu de la région du Dar Sila, a appris APA de sources officielles.
L’Union des syndicats du Tchad (UST), principale centrale syndicale du pays, a appelé à une « grève générale d’avertissement » toute la journée, pour protester contre la cherté de la vie.
« L’élection de Kadhafi n’est pas une mauvaise chose en soi car il a été l’initiateur de la transformation de l’OUA en UA » a déclaré à APA, Narcisse Laldjim, représentant au Tchad de ‘’Reporters Sans Frontières’’.
Libertés étouffées, insécurité, crise sociale et économique: des membres de la société civile tchadienne ont dressé un bilan désastreux du Tchad, un an après l’offensive rebelle qui avait fait vaciller le régime d’Idriss Deby, et ont déploré le « silence assourdissant » de la France.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade, reprochant à la communauté internationale un manque de soutien financier pour organiser le procès de l’ancien président tchadien Hissène Habré, menace désormais de le remettre à l’Union africaine (UA).
Les Casques bleus de la mission de paix au Darfour (ouest du Soudan), ne quitteront pas la localité de Mouhajiriya où ils protègent plus de 10. 000 déplacés, comme l’a demandé Khartoum, a annoncé lundi soir Alain Leroy, chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU.
La France demande au Sénégal, qui a accepté en juillet 2006 de juger l’ex-président tchadien Hissène Habré pour crime contre l’humanité, « de présenter un budget et un calendrier crédibles », a souligné le ministère français des Affaires étrangères.
A N’Djamena, capitale du Tchad, quelque 10 000 à 15 000 personnes ont été expulsées de leur domicile dans le cadre d’un programme public de démolition de logements qui, selon les autorités, se trouvent sur des terrains appartenant à l’Etat. Les démolitions, démarrées en 2008, sont en cours.