Le légionnaire français soupçonné d’avoir tué quatre hommes, le 7 avril à Abéché (est du Tchad), sera transféré vendredi en France, où il est attendu à Roissy en fin d’après-midi. Il sera ensuite présenté au procureur du Tribunal aux armées de Paris, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.
La zone Cemac, si on la compare aux autres espaces politico-économiques de l’Afrique subsaharienne, est celle où le pouvoir conserve et se conserve le plus longtemps. Les six chefs d’État en exercice totalisent ensemble près d’un siècle et demi – 140 ans très exactement – aux affaires, avec de fortes disparités bien sûr, mais une même tendance rétive à l’alternance. Ce que la région y gagne en stabilité, elle le perd en renouvellement de ses élites, et les progrès réalisés sur la voie de la bonne gouvernance ne s’accompagnent pas assez de leur corollaire : l’avancée vers une démocratie libérale. Attention à l’effet cocotte-minute !
Le légionnaire français accusé d’avoir tué mardi quatre personnes près d’Abéché (est) a été arrêté jeudi par des gendarmes tchadiens. La France et le Tchad doivent déterminer qui jugera le soldat d’origine brésilienne, décrit comme « déprimé » par un membre de sa famille.
Un légionnaire français a abattu lundi trois soldats au Tchad, avant de prendre la fuite. D’importants moyens ont été mis en place pour retrouver le meurtrier, qui a tué un paysan dans sa cavale.
Maghreb, Françafrique, crises malgache et soudanaise, élection ivoirienne, « affaire Péan », relations avec l’Élysée… À la veille du voyage de Nicolas Sarkozy, le ministre français des Affaires étrangères fait le point sur les rapports entre Paris et le continent.
L’Eufor, la force européenne déployée depuis un an au Tchad et en Centrafrique, a passé formellement le flambeau à la Mission des nations Unies (Minurcat) dimanche matin lors d’une cérémonie à Abéché, dans l’est tchadien, a constaté l’AFP.
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, sera ce week-end au Tchad pour assister dimanche à la passation de pouvoirs entre la force européenne Eufor déployée au Tchad et en Centrafrique et la Mission de l’ONU (Minurcat), a annoncé vendredi son ministère.
Les organisations humanitaires de l’est tchadien se préparent pour un afflux potentiel d’hommes, de femmes et d’enfants venus du Darfour, après l’expulsion, par le gouvernement soudanais, des organisations non-gouvernementales (ONG) qui fournissaient de l’eau, des vivres et des soins de santé à plusieurs millions de personnes, dans la région.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade estime que le procès de l’ex-chef d’Etat tchadien Hissène Habré, poursuivi pour crimes de guerre et réfugié au Sénégal, ne s’ouvrira pas si le budget « n’est pas disponible », rapporte l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique).
La rébellion tchadienne a exprimé auprès de l’AFP sa « solidarité avec le président el-Béchir, estimant que le mandat d’arrêt lancé par la Cour pénale internationale (CPI) contre lui « n’a aucun sens ».
« Dieu est grand » : Aussitôt annoncé le mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, les milliers de réfugiés darfouris du camp de Farchana, dans l’est du Tchad, ont crié leur joie au son des youyous des femmes.
Le mécontentement monte à N’Djamena où les autorités ont interdit sans concertation l’utilisation du charbon et du bois vert pour lutter contre la déforestation. Une mesure qui touche durement les classes les moins favorisées et crée une situation de pénurie.
Deux travailleurs humanitaires soudanais travaillant pour une ONG européenne ont été tués par balle dans une embuscade au Darfour, a indiqué lundi un responsable de la force conjointe de paix cette région de l’ouest du Soudan (Minuad).
La Belgique a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) d’ordonner au Sénégal de poursuivre pénalement l’ancien président tchadien Hissène Habré ou de l’extrader pour qu’il soit jugé en Belgique, a annoncé vendredi la CIJ.
Le président tchadien Idriss Déby Itno, en visite depuis une semaine dans l’Est du Tchad, a accusé le Soudan de vouloir semer le désordre dans son pays, diviser le tchad et les enfants du Tchad.
Le président tchadien Idriss Déby Itno, en visite à l’Est du Tchad, est arrivé samedi après midi à Goz Beida, chef lieu de la région du Dar Sila, a appris APA de sources officielles.
L’Union des syndicats du Tchad (UST), principale centrale syndicale du pays, a appelé à une « grève générale d’avertissement » toute la journée, pour protester contre la cherté de la vie.