Emprisonné durant deux ans en Égypte et libéré courant septembre, Tom Erdimi est rentré au Tchad ce vendredi 16 septembre après que l’UFR, le mouvement dirigé par son frère, a accepté de participer au dialogue de réconciliation nationale.
Président de la chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, des mines et de l’artisanat du Tchad, le patron d’Owiya service et formation veut décomplexer ses compatriotes entrepreneurs et rassurer les investisseurs étrangers. De N’Djamena, à Bangui, en passant par Maurice, portrait d’un homme au parcours atypique.
Emprisonné depuis décembre 2020 en Égypte, Tom Erdimi vient d’être remis en liberté. Frère jumeau de Timan Erdimi qui a accepté de participer au dialogue national à N’Djamena, l’ancien rebelle a bénéficié d’une grâce présidentielle décidée par Abdel Fattah al-Sissi.
L’ancien cadre rebelle, rentré d’exil en 2011, a été le conseiller d’Idriss Déby Itno jusqu’à son décès. Aujourd’hui ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de transition, il raconte sa jeunesse de militant révolutionnaire, ses années dans la rébellion et ses rêves de cinéaste… Rencontre.
Le cortège du principal leader de l’opposition tchadienne a dû faire demi-tour alors qu’il se rendait, le vendredi 9 septembre, au palais de justice où le président des Transformateurs était convoqué par le procureur de N’Djamena, la police ayant tiré des grenades lacrymogènes pour disperser les centaines de partisans qui l’accompagnaient.
Ce 9 septembre, la convocation de Succès Masra devant le procureur a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre à N’Djamena. L’opposant s’est imposé via la rue comme un adversaire aussi encombrant pour Albert Pahimi Padacké qu’il l’est déjà pour Mahamat Idriss Déby Itno.
Le président de la transition dépêche, depuis une semaine, des émissaires auprès des chefs d’État de la région. Objectif : les sensibiliser au dialogue national inclusif, ouvert depuis le 20 août à N’Djamena. Voici les coulisses de ce road trip diplomatique.
À contre-courant d’une majorité de la classe politique tchadienne, Les Transformateurs, de Succès Masra, et la plateforme Wakit-Tama continuent de s’opposer au Conseil militaire de transition. Jusqu’où peuvent-ils aller ?
Le 1er septembre, les forces de l’ordre ont arrêté 84 jeunes militants d’un parti de l’opposition, alors qu’ils exhortaient les habitants à participer à un meeting contre le dialogue de réconciliation engagé par le Conseil national de transition.
Gali Gatta Ngothé a été choisi pour présider le dialogue national inclusif, qui s’est ouvert le 20 août dernier. Ancien conseiller d’Hissène Habré, ministre et opposant sous Idriss Déby Itno, cet économiste semble faire l’unanimité – ou presque.
Alors que Mahamat Idriss Déby Itno joue la carte du dialogue avec d’anciens rebelles à N’Djamena, son ministre de la Défense est en première ligne face à ceux qui n’ont pas déposé les armes. Portrait de l’homme de confiance du Conseil militaire de transition.
L’élection des membres du présidium, l’instance en charge de diriger les travaux du « dialogue national inclusif et souverain » (DNIS) entre l’opposition civile et armée et la junte au pouvoir, a donné lieu à des débats intenses et à des protestations dans les rangs de l’opposition.
Recrutements à la BEAC, adoption du bitcoin en Centrafrique, réforme du franc CFA, dialogue national et élection présidentielle au Tchad… Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Le 20 août, le président de la Commission de l’UA a tenu un discours très pessimiste et dénué de toute autocritique sur la situation du Tchad. Une intervention qui est mal passée dans l’entourage du chef de l’État, Mahamat Idriss Déby Itno…
Après la signature d’un accord avec les groupes politico-militaires, le 8 août, et avec l’ouverture du dialogue national, le 20, Mahamat Idriss Déby Itno entre dans la dernière phase de la transition qu’il dirige. Celle-ci doit le mener vers une présidentielle, autour de laquelle les questions sont légion.
Le dialogue national inclusif s’ouvre samedi 20 août dans la capitale tchadienne. Il devrait déboucher sur des élections « libres et démocratiques », affirme le pouvoir. Timan Erdimi, chef de l’UFR, un important groupe rebelle, est arrivé ce jeudi matin à N’Djamena pour y participer.
Au pouvoir depuis quinze mois, Mahamat Idriss Déby Itno a dû composer avec les impératifs sécuritaires et les revendications des politico-militaires. Le dialogue national inclusif qui démarre ce 20 août doit permettre d’amener le pays à la présidentielle. Et enfin, si possible, à la réconciliation et au changement.
Quand ananas, mangues et papayes abondent sur les étals, ils se gâtent rapidement. Haroune Warou a trouvé la solution : il les déshydrate. Et son entreprise tourne à plein régime.
Après la signature d’un accord entre Mahamat Déby Itno et une quarantaine de groupes rebelles ce lundi 8 août, le dialogue national doit s’ouvrir le 20 août. Le Premier ministre tchadien explique ce qu’en attendent les autorités de transition.
Mahamat Idriss Déby Itno, a signé lundi au Qatar un accord avec une quarantaine de groupes rebelles destiné à lancer un dialogue national le 20 août à N’Djamena.
Le chef de la junte au pouvoir à N’Djamena est arrivé le vendredi 5 août au soir au Qatar. La signature de l’accord de paix avec les groupes politico-militaires est prévue ce lundi 8 août, mais elle pourrait être retardée, ont indiqué des diplomates.
Mahamat Idriss Déby Itno doit recevoir trois présidents africains à N’Djamena entre le 11 et le 20 août, date à laquelle il ouvrira les travaux du grand dialogue national. Jeune Afrique livre les détails de l’agenda du chef de l’État tchadien.
Depuis février 2022, Moov Africa Tchad et Airtel Tchad ont dû baisser leurs tarifs de téléphonie mobile et d’accès à internet d’au moins 30 %. De quoi rendre leurs services enfin accessibles. À condition que la qualité suive.
Le chef de l’État tchadien s’active pour obtenir dès le début du mois d’août la signature d’un accord avec les groupes politico-militaires présents au pré-dialogue de Doha. Il espère ensuite ouvrir une autre concertation nationale à N’Djamena, dans trois semaines. Coulisses.
La junte au pouvoir ne parvient pas à s’entendre avec l’opposition ni à trouver un accord avec les rebelles. Initialement prévu le 15 février, le dialogue avait déjà été reporté au 10 mai.
Le 23 juin, Idriss Youssouf Boy a été limogé de son poste de secrétaire particulier du chef de l’État. Il est soupçonné d’avoir pris part à un réseau de détournement des fonds du pétrole tchadien. L’enquête se poursuit.
Les rebelles qui discutent au Qatar avec les autorités tchadiennes pour aboutir à un accord de paix ont menacé ce samedi 18 juin de se retirer des pourparlers. Ils invoquent, dans un communiqué, des « provocations et tentatives d’agressions » de la délégation gouvernementale.
Au pouvoir depuis un peu plus d’un an, le fils d’Idriss Déby Itno tente d’amener le pays jusqu’à la présidentielle. Entouré d’une jeune garde très impliquée dans la vie politique, il mise aussi sur quelques anciens.
Le dialogue national inclusif, qui devait s’ouvrir à N’Djamena le 10 mai, a été repoussé sine die. Plusieurs désaccords subsistent en effet entre les groupes politico-militaires et le gouvernement tchadien…