L’ancien président centrafricain François Bozizé va-t-il devoir quitter N’Djamena ? Faustin-Archange Touadéra semble en tout cas décidé à l’éloigner définitivement de son pays, et même de la région.
Nommé directeur de cabinet du président tchadien le 4 janvier, Idriss Youssouf Boy est le plus proche collaborateur de Mahamat Idriss Déby Itno. Appelé à devenir un Premier ministre bis, il ne manque ni de soutiens ni d’adversaires.
L’ancien chef de groupe armé a été arrêté lundi 26 décembre à N’Djamena. Auparavant à la tête des Renseignements généraux tchadiens, il était au cœur de tensions entre les diplomaties tchadienne et centrafricaine.
Puissante parmi les puissants alors que son mari, Idriss Déby Itno, régnait sur N’Djamena, l’ancienne première dame a peu à peu vu son étoile pâlir. En délicatesse avec certains de ses anciens beaux-fils, elle a entamé une nouvelle vie en France. Révélations.
À Washington et dans les couloirs du sommet États-Unis – Afrique, le président de la transition tchadienne, Mahamat Idriss Déby Itno, et l’opposant Succès Masra se sont livrés à un intense lobbying pour rallier leurs interlocuteurs américains à leurs positions. Immersion.
Présent au sommet États-Unis–Afrique du 13 au 15 décembre, le président de la transition tchadienne, dont la venue à Washington a suscité certaines crispations côté américain, a tenté de nouer des contacts au sein du Congrès.
Sur les plus de 600 personnes arrêtées pendant et après les rassemblements, 401 ont déjà été jugées. Le président de transition, Mahamat Idriss Déby Itno, les avait accusées d’avoir voulu mener une « insurrection » et une tentative de « coup d’État ».
À l’issue d’un procès de masse à huis clos, la justice a prononcé des peines de deux à trois ans de prison ferme pour 262 des manifestants arrêtés lors des rassemblements meurtriers d’octobre dernier.
Quatre jours après l’attaque de Bossangoa, le déroulé des événements se précise. Et le regard des autorités centrafricaines se tourne de plus en plus vers l’ancien président François Bozizé, exilé au Tchad, et ses fils, très actifs dans la sous-région.
Deux jours après l’attaque du camp de l’armée centrafricaine et de ses alliés russes, l’entourage de Faustin-Archange Touadéra et celui de Mahamat Idriss Déby Itno ont pour principal suspect François Bozizé. Explications.
Depuis que les positions de l’armée centrafricaine et de ses alliés russes de Wagner ont été frappées à Bossangoa le 28 novembre, la tension monte à Bangui. Le gouvernement affirme en coulisses détenir les preuves d’une offensive préparée par la CPC, qui utiliserait des bases arrière au Tchad.
L’un est le fils du défunt président, l’autre est son ancien ministre des Affaires étrangères. Mais, entre le dirigeant de la transition et le patron de la Commission de l’UA, qui pensent déjà au scrutin de 2024, la tension monte.
Le ministre des Finances a réussi à obtenir le rééchelonnement de la dette du Tchad jusqu’à 2024, au terme de deux ans de négociations. Il nous livre les coulisses de cet accord inédit avec les créanciers du pays, acquis avec l’appui du G20, du Club de Paris, du FMI et de la Banque mondiale.
Après avoir quitté N’Djamena à la suite des manifestations du 20 octobre, l’opposant en exil entend désormais mettre en place un nouveau plan d’action. Attendu à Washington et en France, il tente aussi de rallier des chefs d’État africains à sa cause.
Après deux ans de négociations dans le Cadre commun mis en place par le G20 et le Club de Paris, N’Djamena est parvenu à un accord de principe sur la restructuration de près de 3 milliards de dollars de sa dette extérieure.
Entre suspicions sécuritaires et dérives communautaristes, le scénario des événements de Conakry et de N’Djamena est plus complexe qu’on le croit. Et digne des films de Coppola.
Ce 11 novembre, lors de la réunion du Conseil de paix et de sécurité, le président de la Commission de l’Union africaine n’a pas réussi rallier les pays membres à sa cause.
Le président de la Commission de l’Union africaine s’apprête à soumettre un rapport à la prochaine session du Conseil de paix et de sécurité, ce 11 novembre. Il y désavoue la décision de la CEEAC de nommer Félix Tshisekedi facilitateur du processus de transition au Tchad et tire à boulets rouges sur le régime de N’Djamena.
Depuis le décès d’Idriss Déby Itno, Succès Masra s’est affirmé comme l’adversaire le plus farouche du président Mahamat Idriss Déby Itno. Entre l’opposant et l’héritier du maréchal, la guerre est totale.
Le Premier ministre tchadien, Saleh Kebzabo, a annoncé dimanche que l’otage enlevé vendredi dans une province de l’est du pays, limitrophe du Soudan, a été libéré et est en « bonne santé ».
Très concerné par la situation intérieure de son pays, le Tchad, le président de la Commission de l’Union africaine (UA) était en visite au Canada les 26, 27 et 28 octobre. L’occasion de rencontrer le Premier ministre Justin Trudeau, mais aussi l’Américain Antony Blinken.
Hors caméras, les chefs d’État présents lors de la réunion de Kinshasa, le 25 octobre, ont eu des divergences d’appréciation portant, entre autres, sur l’absence de Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine.
Sitôt nommé et déjà confronté à une crise majeure après que des manifestations ont été réprimées dans le sang… Issu des rangs de l’opposition, le Premier ministre parviendra-t-il à faire oublier les convulsions qui agitent le pays depuis le décès d’Idriss Déby Itno ?
Les manifestations violemment réprimées le 20 octobre étaient une « insurrection minutieusement préparée » avec le « soutien de puissances étrangères », a affirmé le président de la transition ce lundi.
Quatre jours après les violences ayant endeuillé le pays, plusieurs investigations sont en cours, menées par les autorités d’un côté et la société civile de l’autre, afin de faire la lumière sur les événements de jeudi dernier.
Au moins une cinquantaine de personnes ont été tuées ce jeudi, selon le bilan des autorités tchadiennes. Le résultat macabre d’un bras de fer entre une opposition jugée radicale et un pouvoir de transition qui peine à imposer sa légitimité.
Le Premier ministre tchadien a également annoncé la « suspension de toute activité » des groupes d’opposition après des violences survenues dans plusieurs villes du pays.