Prévu le 10 mai, le dialogue tchadien a été repoussé à une date « ultérieure », tandis que les négociations préalables avec les groupes rebelles s’éternisent au Qatar.
Le 20 avril 2021, le décès du maréchal était annoncé à la télévision nationale tchadienne. Depuis, une transition s’est installée. À sa tête, Mahamat, le fils du défunt président. Changement d’ère ou continuité ? Plongée au milieu du gué… et au cœur du pouvoir.
Un an après le décès du maréchal Idriss Déby Itno, le dialogue national prévu à N’Djamena le 10 mai devra offrir bien plus qu’un catalogue de bonnes intentions. Le pays tout entier en dépend.
La diplomatie qatarie est à pied d’œuvre pour proposer d’ici à la mi-avril un accord de paix acceptable pour les mouvements politico-militaires et le gouvernement tchadiens. Entre les revendications de l’un et les lignes rouges de l’autre, voici ce qui est actuellement débattu.
Ouvert le 13 mars au Qatar, le pré-dialogue tchadien qui doit mener à un dialogue autour de la transition à N’Djamena en mai a bien failli tourner court. Les demandes des opposants étant maintenant entre les mains du CMT, des dizaines de chefs de l’opposition et de la rébellion patientent dans la capitale qatarie. Reportage.
« L’Afrique selon Macron » (4/7). Le 23 avril dernier, le président français arrive au Tchad pour assister aux funérailles d’Idriss Déby Itno, avalisant l’arrivée au pouvoir de son fils. Ce jour-là, c’est clair : Paris a autant besoin de N’Djamena que N’Djamena de Paris.
Les discussions se sont ouvertes au Qatar le 13 mars. Mais entre les suspensions, les blocages et la méfiance des participants, ce premier round peine à véritablement démarrer.
Le 9 mars, le gouvernement de Mahamat Idriss Déby Itno a retiré à l’ex-président l’organisation des pourparlers avec les groupes politico-militaires, en préalable au dialogue national prévu en mai à N’Djamena. Le processus pourrait encore prendre du retard.
S’inspirant de l’histoire du nageur équato-guinéen Éric Moussambani, le réalisateur tchadien publie « Les culs-reptiles », un second roman enlevé, entre farce morale et satire politique.
Le président de la transition tchadienne a ordonné un remaniement du gouvernement ce 25 février. Djerassem Le Bemadjiel retrouve le portefeuille du Pétrole, tandis que l’ancien patron de la police nationale, Idriss Dokony Adiker, dirigera la Sécurité publique. Jeune Afrique décrypte la nouvelle équipe de Mahamat Idriss Déby Itno et du Premier ministre Albert Pahimi Padacké.
Contrairement à la junte malienne, le Conseil militaire que dirige Mahamat Idriss Déby Itno est pour l’instant largement épargné par les critiques de la communauté internationale. À cela plusieurs raisons, dont le « pré-dialogue inclusif » entre le pouvoir et les groupes politico-militaires tchadiens qui doit s’ouvrir au Qatar dans les jours à venir.
Dans les jours (ou les semaines) à venir, devrait s’ouvrir au Qatar un pré-dialogue auquel nombre de mouvements politico-militaires tchadiens ont été conviés. L’opposant Mahamat Ali Youssouf, président de l’UMDD, y participera. Entretien.
Au pouvoir depuis dix mois, le président de la transition qui a a succédé à son père doit faire face à des envies d’indépendance qui s’expriment jusqu’au sein de sa propre famille.
L’ouverture du dialogue en vue de l’organisation des futures élections, qui devait démarrer le 15 février, a été repoussé au 10 mai prochain, a annoncé la présidence tchadienne.
Le chef du Conseil militaire de transition (CMT) a fixé à la mi-février le début du « dialogue national inclusif », préalable à l’organisation d’élections présidentielle et législatives.
On croyait les juntes passées de mode, les voilà de retour. Dans trois pays aux trajectoires à première vue similaires, la prise du pouvoir par les militaires souligne l’impuissance de la communauté internationale.
Le Parlement de transition au Tchad a largement voté vendredi soir en faveur d’une « amnistie générale » pour les rebelles et les opposants condamnés notamment pour « trahison ».
Après l’exécution d’un colonel tchadien, six personnes sont en garde à vue dans les locaux de la Direction des renseignements généraux. Parmi elles, des proches de la famille de l’ancien président Idriss Déby Itno.
Sept partis politiques ont lancé, ce jeudi 16 décembre à N’Djamena, une formation baptisée « Une nation pour tous ». Parmi ses membres, des acteurs de la société civile et, surtout, d’anciens ministres d’Idriss Déby Itno et d’Hissène Habré. Décryptage d’un mouvement qui espère bouleverser le paysage politique.
Maroquinerie, cosmétique, agroalimentaire…solidaires. La société Bet Mama mise sur le 100 % tchadien pour arracher le pays à la misère, et génère, cinq ans après sa création, un chiffre d’affaires annuel de 35 millions de F CFA. À sa tête, Awatif Baroud, femme d’entreprise parmi les plus en vue de la sous-région.
Pour obtenir leur participation au dialogue officiel, le président de la transition tend la main aux chefs des groupes politico-militaires. Après les avoir amnistiés, il s’apprête à satisfaire une autre de leurs revendications.
En amont du dialogue national, le président de la transition a approuvé ce 29 novembre deux projets de loi portant amnistie pour 296 personnes, dont 257 liées aux groupes armés du pays. En voici les détails.
L’ancien président tchadien est à la tête du comité chargé de favoriser le rapprochement entre le gouvernement de transition et les groupes rebelles. Son parcours en dix chapitres.
Nommé le 14 octobre à la tête des renseignements généraux par Mahamat Idriss Déby Itno, l’ex-rebelle et préfet a fait un retour remarqué sur le devant de la scène tchadienne. Portrait du « père de la brousse », chef peul aux multiples vies.
« On a tué le président ! » (2/6). Alors que s’est ouvert le procès des assassins présumés de Sankara, Jeune Afrique vous propose de redécouvrir les destins tragiques de six présidents africains assassinés. Aujourd’hui, retour sur la mort du Tchadien Ngarta Tombalbaye, abattu par des éléments de sa propre armée, le 13 avril 1975.
Le chef de l’État a remplacé son directeur de cabinet, le Palais a un nouveau secrétaire général et le Conseil national de transition se prépare à choisir son président. Des choix hautement politiques, révélés par Jeune Afrique.
Une délégation de l’Union africaine a séjourné à N’Djamena du 15 au 19 septembre, pour discuter avec le gouvernement du fonds d’indemnisation des victimes de l’ancien président.
Réunions secrètes, divisions intestines, task-force… Voici les premiers détails des négociations sur la participation des groupes politico-militaires au futur dialogue national tchadien.