Le président togolais, Faure Gnassingbé, mise sur le Plan national de développement 2018-2022 pour accélérer les réformes structurelles et conduire le pays vers l’émergence. Cela sera-t-il suffisant ?
Au Togo, une cellule « climat des affaires » présente chaque jour au chef de l’État un tableau de bord des avancées des réformes. Avec un code couleur simple et sans ambiguïté, du rouge au vert.
Le Togo est désormais dans une conjoncture favorable. Après les législatives de 2018, boycottées par l’opposition réunie au sein de la C14, l’accalmie est de retour. Même si nombre de Togolais et d’observateurs ont les yeux rivés sur la présidentielle de l’an prochain.
Pour sa première évaluation du pays, l’agence de notation américaine lui attribue la note de B/B (spéculatif), avec perspective stable, et pointe les nombreux freins à la venue des investisseurs privés sur lesquels repose l’essentiel du financement du Plan de développement national (PND).
Les députés togolais ont voté mercredi soir la révision constitutionnelle prévoyant la limitation du nombre de mandats présidentiels, qui permet également à l’actuel président Faure Gnassingbé de se représenter aux deux prochains scrutins, en 2020 et 2025.
Le président togolais Faure Gnassingbé a salué vendredi le « professionnalisme » des forces de défense et de sécurité pour avoir démantelé ces derniers mois des « cellules terroristes » dans le pays.
L’ancien ministre de l’Intérieur comptait rentrer au Togo après quatorze ans d’exil. Ce sera plus compliqué que prévu : le 28 mars, il n’a pu décoller de Paris, faute d’avoir pu renouveler son passeport. Dix choses à savoir sur le parcours de cet ancien ministre devenu opposant en exil.
L’absence de passeport togolais est l’une des raisons avancées par la police française de l’air et des frontières pour interdiction François Boko d’embarquer sur un vol Air France à destination de Lomé.
À l’occasion de l’Africa CEO Forum de Kigali, Faure Gnassingbé est venu en personne le 25 mars faire la promotion du plan de développement togolais 2018-2022. Une opération mise en valeur par l’annonce de deux contrats entre l’État et des partenaires privés.
Des divisions internes minent la principale coalition de l’opposition, C-14, qui regroupe 14 partis et avait organisé des manifestations très suivies contre le régime du président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005.
Principal rendez-vous du secteur privé sur le continent, l’Africa CEO Forum s’ouvre le lundi 25 mars pour deux jours à Kigali. Près de 1 800 participants sont attendus, dont 700 dirigeants, 4 chefs d’État – Paul Kagame, Félix Tshisekedi, Sahle-Work Zewde et Faure Gnassingbé – et une trentaine de ministres. L’intégration économique africaine, mais aussi le leadership féminin seront au cœur des débats de cette septième édition.
Faure Gnassingbé, président de la République du Togo, participera à la 7e édition de l’Africa CEO Forum, les 25 et 26 mars prochains à Kigali, au Rwanda. Il présentera son plan national de développement 2018-2022 devant un parterre de 1 500 chefs d’entreprise et investisseurs venus d’Afrique et du monde entier.
Le colosse de Londres, dirigé un temps par le financier franco-ivoirien Tidjane Thiam, prend le contrôle de quatre compagnies d’assurances en Afrique francophone.
Toofan, sensation afro-pop ouest-africaine, a sorti « Conquistadors » chez la major Universal Music Africa. Une consécration, même si leur carrière ne date pas d’hier.
Le président togolais, Faure Gnassingbé lancera le lundi 4 mars prochain à Lomé le plan national de développement de son pays, doté d’une enveloppe de 4 622 milliards de francs CFA. Prévu pour la période 2018-2022, ce plan doit être financé par le secteur privé à hauteur de 65 %.
Le président togolais a rencontré son homologue ivoirien à Abidjan, le 28 janvier. Les deux chefs d’État ont essentiellement évoqué la collaboration entre le Togo et la Côte d’Ivoire sur les questions sécuritaires.
Komi Sélom Klassou, qui avait démissionné de son poste de Premier ministre du Togo le 4 janvier à la suite des législatives, a été reconduit par le président Faure Gnassingbé pour diriger un nouveau gouvernement de 22 membres.
La députée Yawa Djigbodi Tségan (Union pour la République, parti au pouvoir) a été élue le 23 janvier à la tête de l’Assemblée nationale du Togo. Elle devient la première femme élue à ce poste.
Le Premier ministre togolais Sélom Klassou a remis sa démission et celle de son gouvernement au président Faure Gnassingbé qui l’a acceptée, après les législatives remportées par le parti au pouvoir, a rapporté vendredi la radio nationale.
Cinq ans après le début de sa rénovation, l’ancien Palais des gouverneurs de Lomé, converti en centre d’art et de culture, ouvrira ses portes au public en avril 2019.
Alors qu’une mission indépendante d’observation des élections législatives togolaises devait se rendre à Lomé du 18 au 21 décembre, celle-ci, organisée par le consultant français Emmanuel Dupuy, a été annulée au tout dernier moment.
L’Union pour la République (UNIR) est arrivée largement en tête des élections législatives du 20 décembre. Selon des résultats officiels mais encore provisoires, le parti au pouvoir a obtenu 59 des 91 sièges à l’Assemblée nationale.
Le 54e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao, tenu ce samedi 22 décembre à Abuja, a salué l’organisation des législatives au Togo le 20 décembre. L’opposition, qui a boycotté le scrutin, continue à appeler à son annulation.
Les observateurs de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont salué le vendredi 21 décembre la bonne tenue des élections législatives au Togo, malgré le boycott de la principale coalition de l’opposition.
Face aux appels au boycott de l’opposition togolaise et d’une partie de la société civile, le gouvernement a réussi le pari de la tenue effective et sans violence des élections législatives le 20 décembre.
Les Togolais se rendent aux urnes, jeudi, pour des élections législatives boycottées par la principale coalition de l’opposition, après plus d’un an de crise politique et des dizaines de manifestations pour demander le départ du président Faure Gnassingbé.
L’ancien Premier ministre de RDC, Matata Ponyo Mapon, conduira la mission d’observation que l’Union africaine déploie au Togo pour les élections législatives du 20 décembre. La campagne pour ce scrutin, que l’opposition appelle à boycotter, a été marquée par de nombreuses violences.
Alors que l’opposition et le gouvernement peinent à trouver un consensus, les réformes constitutionnelles entamées en 2015 semblent à nouveau dans l’impasse. Une disposition pose problème : la limitation du nombre de mandats présidentiels. Explications.
Au moins une personne, un enfant, a été tuée par balle samedi au cours d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre dans certains quartiers de Lomé notamment à Agoè, banlieue nord de la capitale, a indiqué le ministre de la sécurité.
Le ministre togolais de l’Administration territoriale a interdit toute manifestation en cette période électorale, évoquant un « risque très élevé de troubles graves à l’ordre public ». Une interdiction que rejettent les forces de l’opposition.