L’opération « Togo mort », organisée le 4 décembre par la coalition des 14 partis de l’opposition pour dénoncer le processus des élections locales, référendaires et législatives des 16 et 20 décembre, a été peu suivie dans le pays, contrairement à la marche du 1er décembre.
La principale coalition de l’opposition a appelé à une journée « Togo mort » mardi 4 décembre, jour de l’ouverture de la campagne des législatives du 20 décembre, pour demander l’arrêt du processus électoral auquel elle refuse de participer.
À Lomé, comme dans de nombreuses villes du pays, des militants de la coalition des 14 partis de l’opposition ont défié les forces de l’ordre lors de manifestations réclamant le gel du processus pour les élections locales, référendaires et législatives des 16 et 20 décembre.
Censées contribuer à faire baisser la tension dans la mise en œuvre des réformes, les élections programmées en décembre risquent au contraire de faire basculer le pays dans un nouveau cycle de violences.
La coalition exige notamment la recomposition du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), ainsi que la reprise de toutes les activités préparatoires aux élections.
Les évêques du Togo ont appelé à des réformes constitutionnelles et institutionnelles avant les élections législatives prévues le 20 décembre, en accord avec la feuille de route de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Deux opposants équato-guinéens en exil sont portés disparus depuis le 18 septembre, alors qu’ils séjournaient à Lomé. Selon nos informations, les autorités togolaises les ont livrés à Malabo hors de toute procédure d’extradition…
Après avoir dompté son marché domestique estimé à 800 tonnes par jour, la jeune pousse, fondée en 2013 par Edem D’Almeida (36 ans), a bouclé début octobre la levée de près d’un million d’euros pour implanter une filiale au Bénin, première étape de son expansion régionale.
Ce docteur en économie s’est donné pour mission de transmettre le virus de l’entrepreneuriat à ses concitoyens. Avec un rêve : décrocher le prix Nobel.
À l’approche des législatives de décembre, la classe politique s’égare en querelles byzantines sur le mode de scrutin, le nombre de mandats présidentiels et la composition de la Ceni.
Le chef du gouvernement Komi Sélom Klasso se dit déterminé à garantir le bon déroulement du scrutin législatif et à poursuivre l’application de sa feuille de route.
Depuis leur interdiction il y a vingt ans, les mutilations génitales féminines ont fortement reculé. Au point que le plus petit pays francophone ouest-africain fait figure de modèle sur le continent.
Après le Mali, puis le Sénégal et le Burkina Faso, bientôt le Togo ? Comme un effet domino, le vote des diasporas, considéré à tort ou à raison comme une avancée démocratique, s’institutionnalise à travers les pays d’Afrique de l’Ouest.
Quelques milliers de personnes ont manifesté samedi 3 novembre dans Lomé pour demander la libération des personnes arrêtées pendant les grandes manifestations de l’opposition au président Faure Gnassingbé depuis un an au Togo.
Malgré la médiation de la Cedeao, le président de l’Alliance nationale pour le changement prône le boycott du scrutin. Selon le chef de file de l’opposition, il subsiste trop de points de blocage.
Consolider la croissance et confirmer la relance de l’économie, ralentie en 2017 par les remous politiques : voici les objectifs que s’est fixés le ministre de l’Économie et des Finances Sani Yaya, 55 ans. Ce fin connaisseur du secteur bancaire ouest-africain détaille son plan d’attaque.
Pour renforcer et moderniser les compétences des agricultrices togolaises, Brigitte Acakpo, l’une des femmes de ce secteur les plus influentes du pays, a créé en 2016 le Consortium Femmes REDD+ Togo, qui réunit 62 ONG du secteur.
Dans la capitale, le pari de la modernisation semble réussi. Le front de mer et le centre-ville ont fait peau neuve et sont devenus une attraction dans la sous-région.
Le 26 octobre, le groupe industriel panafricain a signé, avec le Fonds gabonais d’investissements stratégique (FGIS) et le gouvernement gabonais, une convention de concession pour de la production d’eau potable et deux contrats d’achat d’énergie électrique. Trois jours auparavant, le groupe avait obtenu une convention de concession pour une centrale électrique de 65 MW au Togo.
Annoncée en conseil des ministres le 3 octobre, l’ouverture du capital de la holding Togocom, qui rassemble les deux opérateurs publics de téléphonie fixe et mobile du pays, Togo Telecom et Togo Cellulaire, est un tournant décisif pour le secteur tertiaire togolais.
La principale coalition de l’opposition togolaise accuse le pouvoir de « violer » les décisions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) portant le processus électoral au Togo et dénonce des « irrégularités ».
Le conseil des ministres réuni le 3 octobre à Lomé a adopté trois projets de loi visant à la privatisation des banques publiques UTB et BTCI, ainsi que l’ouverture du capital de la holding Togocom.
Un an après la répression des manifestations en faveur des réformes constitutionnelles au Togo, les familles des dizaines de manifestants tués, dont les élèves Rachad et Joseph, peinent à entrevoir les signes d’une volonté politique réelle de lutte contre l’impunité.
Contrôle de la qualité du service, concurrence, services mobiles… Alors que les deux opérateurs de téléphonie mobile du pays ont déployé leur réseau 4G en juillet, Jeune Afrique fait le point avec Cina Lawson, la ministre togolaise des Postes et de l’Économie numérique.