Diplômée en gestion des politiques économiques de l’université Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan et titulaire d’un MBA de l’université canadienne de Sherbrooke, cette Mauritanienne a rejoint l’institution en tant qu’économiste en 2002. Elle est nommée représentante résidente au Togo.
La Cour constitutionnelle du Togo a appelé le gouvernement et la Commission électorale nationale indépendante à organiser des élections législatives d’ici la fin de l’année, comme le prévoit la Constitution. Cette déclaration, qui survient alors que la crise politique s’enlise, a provoqué la colère de l’opposition.
L’ancien ministre serait à nouveau en difficulté. Le chef de l’État lui reprocherait d’avoir abusé de sa confiance en se rapprochant de l’opposition – ce que l’intéressé dément.
Tandis que la médiation politique engagée avec ses pairs Alassane Ouattara, Nana Akufo-Addo et Alpha Condé piétine, le président du Togo, par ailleurs président en exercice de la Cedeao, projette d’organiser en juillet à Lomé un sommet Cedeao-Ceeac consacré à la lutte antiterroriste.
Le sujet inscrit à l’ordre du jour du sommet de la Cedeao à Lomé, le 14 avril, était la situation en Guinée-Bissau. Mais Alassane Ouattara, Alpha Condé et Patrice Talon en ont profité pour s’entretenir avec Faure Gnassingbé. Et plaider pour des réformes.
Les concessions portuaires accordées au groupe Bolloré à Lomé et Conakry sont actuellement au centre de « l’affaire Bolloré », ouverte avec la mise en examen pour « corruption d’agents étrangers dépositaires de l’autorité publique » de l’homme d’affaires français Vincent Bolloré, le 25 avril. Tour d’horizon des ports du continent où le groupe est présent.
L’ancien associé du magnat breton, qui gérait à travers son entreprise Progosa la concession du terminal à conteneurs du Port de Lomé avant son attribution à Africa Bolloré Logistics, en 2009, attend notamment de la mise en examen de Vincent Bolloré qu’elle lui évite, entre autres, la prison en Espagne.
Selon Thierry Dal Farra, avocat spécialisé en droit pénal des contrats publics, et associé du cabinet UGGC Avocats, les délits dont Vincent Bolloré est soupçonné seront délicats à prouver par la justice.
Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré depuis 2006, et Jean-Philippe Dorent, responsable du pôle international de Havas, ont été placés en garde à vue, ce mardi 24 avril, dans le cadre d’une information judiciaire portant notamment sur des soupçons de « corruption d’agents publics étrangers » dans le cadre de l’obtention de terminaux à conteneurs sur les ports de Lomé et Conakry, en 2009 et 2010.
Le président de l’Alliance nationale pour le changement affirme avoir été la cible d’une « tentative d’assassinat » orchestrée par les forces de l’ordre, mercredi au premier jour des manifestations lancées à l’appel de l’opposition. Une posture victimaire, selon le gouvernement.
Les deux hommes étaient sur le devant de la scène, le Tunisien Kamel Jendoubi, ancien président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections, et le Togolais François Boko, ancien ministre de l’Intérieur. Que sont-ils devenus?
Les agents du secteur de la santé poursuivent depuis plusieurs semaines des grèves à répétition au Togo. Pour la première fois depuis le début du mouvement, les syndicats réclament le départ du ministre de la Santé. Malgré quelques mesures mises en place, la situation dans les structures sanitaires publiques se dégrade chaque jour un peu plus.
La coalition de l’opposition togolaise a appelé à de nouvelles marches la semaine prochaine contre le président Faure Gnassingbé, qu’elle accuse de ne pas respecter ses engagements. Ces manifestations sont interdites par le gouvernement.
Suspendu début décembre de son poste de directeur de la Francophonie économique et numérique qu’il occupait depuis 2016 au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’économiste togolais n’en demeure pas moins hyper actif, en France comme au Togo.
Menée à Accra sous l’égide de Nana Akufo-Addo, les négociations entre gouvernement et opposition togolaises achoppent sur la question du nombre des mandats présidentiels. Faure Gnassingbé souhaite pouvoir se représenter pour un quatrième mandat, ce que l’opposition refuse.
De deux il y a encore quelques mois, les fournisseurs d’accès internet au Togo sont passés à quatre, le 22 mars. C’est le résultat de la politique d’ouverture du marché décidée par le gouvernement avec pour objectif affiché d’améliorer l’accès à internet et faire baisser les prix pour les consommateurs.
Le dialogue politique togolais devrait reprendre dès ce lundi 26 mars, un mois après sa suspension pour consultations bilatérales. La communauté internationale se mobilise depuis quelques jours pour convaincre les deux parties de reprendre les discussions afin de mettre fin à la crise qui secoue le pays depuis sept mois.
À côté de l’opérateur public historique Togo Telecom et du privé Café informatique, un nouvel acteur, Teolis, a fait son entrée fin février dans le cercle très fermé des fournisseurs d’accès à Internet au Togo. Jeune Afrique a rencontré son président, Michel Bagnah.
Au tribunal de Lomé, une nouvelle chambre spéciale a été créée pour traiter le recouvrement des « petites créances », de moins d’un million de francs CFA. Objectif : accélérer les procédures et diminuer les frais pour les justiciables concernés.
Directrice commerciale de Wina Wax, une marque spécialisée dans le tissu pagne, la Togolaise Marlène Adanlété-Djondo s’impose sur le marché en digne héritière des Nana Benz…
La première journée du dialogue inter-togolais s’est achevée ce lundi soir avec quelques avancées, notamment sur les mesures d’apaisement et sur la participation du gouvernement au dialogue. Parmi les décisions notables : la libération de 45 manifestants détenus.
Showrunner derrière trois séries à succès et dirigeante de YoBo Studios, Angela Aquereburu est une figure montante du secteur de l’audiovisuel en Afrique francophone. Entretien.
Six mois après les manifestations organisées par le Parti national panafricain (PNP) qui ont marqué le déclenchement de la crise politique au Togo, le dialogue politique s’ouvre ce lundi en présence du président ghanéen, Nana Akufo-Addo. Des discussions qui devraient durer une dizaine de jours et lors desquelles douze points doivent être abordés.
Après six mois de crise politique au Togo, le dialogue de la « dernière chance » doit s’ouvrir lundi entre pouvoir et opposition, suscitant un mélange d’espoir et d’incrédulité dans ce petit pays ouest-africain.
Après des semaines d’incertitude, les travaux préliminaires au dialogue entre les différents acteurs de la crise politique se sont ouverts jeudi à Lomé. Plusieurs points ont été abordés durant cette rencontre présidée par l’envoyé spécial du chef de l’État ghanéen, le ministre Albert Kan-Dapaah.
Le Togo améliore encore son système fiscal, afin de simplifier la vie des PME et d’inciter les entreprises du secteur informel à se doter d’une existence légale, tout en le rendant plus juste, car moins basé sur la taxation de la consommation.
Mgr Philippe Fanoko Kpodzro, qui a dirigé le parlement de la transition au Togo, est intervenu ce mercredi pour appeler le président Faure Gnassingbé à partir en 2020, alors que s’ouvre ce jeudi le dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition.
C’est un mouvement qui s’inspire clairement du Balai citoyen burkinabè ou du Y’en a marre sénégalais. Comme ces collectifs, Togo Debout veut ratisser large et entend mobiliser notamment les déçus de la classe politique. L’objectif déclaré : l’avènement d’une « véritable démocratie » au Togo et une « transition démocratique ».