L’une des missions du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes est de donner à ceux qui ont des projets les moyens de les réaliser. Combien en ont profité ? Et avec quels résultats ?
Au Togo, l’État a décidé de récupérer ses impôts et par tous les moyens. Depuis deux ans, vidéos, dessins humoristiques et publicités font la promotion de l’impôt.
Après plus de trois mois d’affrontements par manifestations interposées, les représentants de la majorité et ceux de l’opposition devaient amorcer le dialogue, ce mardi 12 décembre, par une série de réunions préparatoires. Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition, a décliné l’invitation et se montre plus que réticent à poursuivre le processus.
L’économiste Kako Nubukpo, très critique du Franc CFA, a été suspendu de son poste à l’OIF. Une décision dont le timing interroge, l’ancien ministre togolais n’ayant jamais caché ses prises de position hostiles à cette monnaie.
La coalition des quatorze partis de l’opposition togolaise, à l’origine du mouvement de contestation en cours dans le pays depuis trois mois, a réagi vendredi à la libération des imams de Sokodé et de Bafilo, interpellés mi-octobre pour incitation à la violence.
Le gouvernement togolais a annoncé jeudi avoir pris des « mesures d’apaisement et de décrispation ». L’objectif est de favoriser l’ouverture du dialogue politique proposé par Faure Gnassingbé pour tenter de sortir de la crise politique que traverse le pays depuis le 19 août.
Les exportations de biens de l’UEMOA ont diminué de 9,4% en 2016, à cause du repli des ventes de cacao et de de pétrole. Avec un déficit extérieur de 6% du PIB, l’UEMOA doit faire face à des « goulots d’étranglements » qui limite son offre de biens à forte valeur ajoutée.
Dire ou ne pas dire, taire ou ne pas taire ? Que faire quand on est témoin d’abus insupportables, tolérés parce qu’on est en Afrique, mais que l’on dénoncerait à grands cris s’ils se déroulaient en Europe ?
Lors du sommet qui s’est tenu les 29 et 30 novembre à Abidjan, le président togolais, Faure Gnassingbé, a multiplié les rencontres avec ses pairs, lors desquels il a été fortement question de la crise politique qui secoue son pays, et des tentatives d’ouverture d’un dialogue politique avec une opposition pour le moment réticente.
Des milliers de manifestants sont à nouveau descendus samedi dans les rues de la capitale togolaise pour réclamer le départ du président Faure Gnassingbé, à l’appel de l’opposition qui prévoit déjà une nouvelle marche jeudi.
Ancien opposant historique aux régimes successifs de Eyadema et Faure Gnassingbé, Gilchrist Olympio a annoncé son retrait de la vie politique. Dans sa dernière intervention, celui qui a accepté de signer un accord avec le parti au pouvoir, demande « un retour aux fondamentaux de la Constitution de 1992 ».
Le chef de l’État togolais a été reçu ce lundi par son homologue ivoirien à Abidjan, en amont du sommet Union africaine – Union européenne. Faure Gnassingbé en a profité pour aborder la question du dialogue politique au Togo, renvoyant la responsabilité de l’impasse actuelle à l’opposition.
Pourtant médiateur – avec ses pairs guinéen et ghanéen Alpha Condé et Nana Akufo-Addo – dans la crise togolaise, Alassane Ouattara refuse pour le moment de recevoir les opposants à Faure Gnassingbé.
Un émissaire du président ghanéen a rencontré mardi, à Lomé, les principaux leaders politiques togolais. Une rencontre qui a permis aux acteurs de dessiner les contours du dialogue annoncé entre pouvoir et opposition.
Après environ trois mois de crise, le gouvernement togolais a annoncé le 6 novembre 2017 l’ouverture d’un dialogue avec l’ensemble de la classe politique. Une semaine après cette annonce, petit tour d’horizon des réactions de quelques leaders politiques du pays.
La coalition des 14 partis de l’opposition a achevé jeudi trois jours de manifestations à Lomé et dans plusieurs villes du pays. Un podium d’artistes a été la cible de tirs, à Lomé, mais, pour la première fois depuis le début des mouvements de contestations, il n y a eu aucun mort dans le pays. De nouvelles manifestations sont prévues la semaine prochaine.
La Béninoise Reckya Madougou, ancienne ministre de Thomas Boni Yayi, a été chargée par le président togolais de mettre en place une stratégie de communication de crise.
Des milliers de manifestants demandant le départ du président Faure Gnassingbé sont à nouveau descendus dans les rues de Lomé et de plusieurs autres villes mercredi à l’appel de l’opposition. Ils dénoncent une « répression sauvage » dans le nord, où le gouvernement invite à ne pas manifester, des armes volées à l’armée étant selon lui en circulation.
Des milliers de personnes sont sorties dans les rues mardi à travers le pays, démarrant trois journées de manifestations décrétées par la coalition de l’opposition. Si à Lomé, les mobilisations se sont déroulées dans le calme, des affrontements ont opposé forces de l’ordre et manifestants à Sokodé.
Brésil, Afrique. Cette fascination qui hante les écrivains du golfe de Guinée féconde une fois de plus l’œuvre du Togolais Kangni Alem, qui publie « Les Enfants du Brésil ». Il avait déjà abordé ce thème essentiel de la littérature africaine dans Esclaves.
Alors que les manifestations reprennent ce mardi, la délégation du FMI qui était en mission de revue à Lomé la semaine dernière estime que les tensions qui secouent le pays depuis plusieurs semaines pourraient écorner les bons résultats économiques du Togo.
Les militants de la coalition de l’opposition sont de retour ce 7 novembre dans les rues pour trois jours de manifestations. Lundi soir, le gouvernement a annoncé une série de mesures pour tenter de créer un « climat d’apaisement » et favoriser une amorce de dialogue politique.
Le gouvernement togolais a annoncé samedi la levée de l’interdiction des marches en semaine, après une série de manifestations de l’opposition contre le pouvoir du président Faure Gnassingbé.
Deux mois après le début des manifestations, pouvoir et opposition campent sur leurs positions. Plusieurs chefs d’État de la région tentent de proposer leurs bons offices. Chacun de son côté et, pour l’instant, sans grand succès…
Le bras-de-fer qui se joue depuis plusieurs semaines au Togo autour de la réforme de la Constitution ne pourra se terminer que si les différentes parties acceptent de rejoindre la table des négociations. Faute de quoi le pouvoir pourrait faire face à un scénario de type burkinabè, tandis que l’opposition pourrait s’enliser dans une impasse à la burundaise.
Le premier congrès statutaire du parti Union pour la République (Unir), au pouvoir, a pris fin dimanche à Tsévié, à 30 kilomètres au nord de Lomé. Sans surprise le président Faure Gnassingbé a été reconduit à la tête d’un bureau fortement remanié.