Le chef de l’Etat togolais a lancé samedi matin à Tsévié (30km de Lomé) le premier congrès ordinaire d’Union pour la République (Unir), son parti lancé il y a un peu plus de cinq ans sur les cendres du RPT.
Depuis le 19 août 2017, le pouvoir de Faure Gnassingbé est ébranlé avec une telle force qu’il faut retourner dans les années 90 pour voir un tel déferlement de colère de la part de la population togolaise.
Le Togo traverse une crise politique depuis un peu plus de deux mois, avec des manifestations quasi-hebdomadaires de l’opposition. Celles des 17 et 18 octobre ont fait apparaître de nouveaux acteurs dont l’existence inquiète la communauté internationale : les groupes d’auto-défense, communément appelés « milices ».
Le chef de l’État togolais a inauguré mardi en présence de l’homme d’affaires français Vincent Bolloré une salle de cinéma CanalOlympia à Lomé, la septième ouverte sur le continent par le groupe Vivendi.
Alors que le Togo s’enfonce dans une grave crise politique, le président ivoirien Alassane Ouattara a exhorté mardi Lomé à ouvrir des « négociations » avec l’opposition.
Face à une opposition qui a appelé lundi à trois nouvelles journées de manifestation contre le pouvoir, le gouvernement togolais a décidé de suspendre la conférence de la Francophonie, qui devait se tenir fin novembre à Lomé.
Alors que les manifestations de l’opposition de succèdent depuis mercredi, avec son lot d’affrontements et de violences à Lomé et dans d’autres villes du pays, les nouveaux membres de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont prêté prêtent serment ce vendredi devant la Cour constitutionnelle. Une Ceni qui, avant même son installation, a été vivement critiquée par l’opposition.
Lomé a connu jeudi un deuxième jour d’affrontements entre forces de l’ordre et militants de l’opposition. La marche prévue prévue par cette dernière sur le siège de la Cedeao dans la capitale togolaise n’a finalement pas pu se tenir.
La capitale togolaise se réveille ce jeudi matin encore sonnée par les scènes de guérilla urbaine de la veille. Une marche de l’opposition interdite par le gouvernement a dégénéré, faisant un mort à Lomé, trois à Sokodé et plusieurs blessés dans les deux villes.
Des manifestants de l’opposition ont tenté mercredi matin de se rassembler aux points de départs d’une marche interdite par les autorités. Le face à face avec les forces de l’ordre a rapidement tourné à l’affrontement à plusieurs endroits de la capitale. Plusieurs personnes ont été blessées et au moins deux manifestants ont été tués.
Un mouvement d’humeur parti de la ville de Sokodé (centre), où un imam proche de Tikpi Atchadam, leader de la contestation contre le pouvoir togolais, a été arrêté lundi, a touché plusieurs villes du pays et la banlieue nord de la capitale. Deux militaires et un jeune manifestant ont été tués.
À l’occasion de la publication de l’édition 2017 des « Statistiques des recettes publiques en Afrique », co-rédigé par l’OCDE, Federico Bonaglia, Directeur adjoint du Centre de développement de l’OCDE revient pour Jeune Afrique sur les évolutions fiscales sur le continent.
Après une semaine d’accalmie, l’opposition a annoncé de nouvelles manifestations les mercredi 18 et jeudi 19 octobre, au moment même où le gouvernement a décidé d’interdire les marches pendant les jours ouvrables. Ce qui augure de nouvelles tensions dans le pays.
Le 11 octobre 2017 a lieu la remise des bourses France L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science, qui a notamment récompensé la jeune chercheuse Aude Nyadanu.
Près d’une semaine après les dernières manifestations des 4 et 5 octobre, la coalition des partis de l’opposition a tenu ce mardi une conférence de presse pour faire le point sur l’évolution de la situation politique. Une marche sur les bureaux de la Cedeao à Lomé est annoncée pour le mercredi 18 octobre.
Des organisations de la société civile ouest-africaine ont créé le 7 octobre à Bamako un Front pour promouvoir la démocratie et les droits de l’homme en Afrique. L’une des premières actions de ce mouvement parrainé notamment par le reggaeman Tiken Jah Fakoly ? Déposer une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’ancien président français Nicolas Sarkozy pour avoir déclenché la guerre en Libye.
Au sortir de la réunion des ministres des Finances de la zone franc, qui s’est tenue à Paris ce 5 octobre, la France et les autres pays membres ont répondu en filigrane aux critiques visant la devise.
La tension est montée d’un cran jeudi, au deuxième jour des manifestations de l’opposition dans plusieurs villes du pays. Pour cette journée dite « de la colère », de nombreuses échauffourées ont opposé les manifestants aux forces de l’ordre dans la capitale.
L’opposition togolaise a poursuivi ce mercredi ses manifestations pour réclamer un retour à la Constitution de 1992 dans sa version originelle. Une journée décrétée comme celle de l’« ultime avertissement » par les leaders de la contestation.
Le ministre togolais des affaires étrangères Robert Dussey n’a pas apprécié certains passages d’une note verbale qui lui a été adressée par l’Organisation Internationale de la Francophonie.
L’opposition togolaise a appelé à de nouvelles manifestations massives les 4 et 5 octobre pour exiger des réformes constitutionnelles après des semaines de mobilisation populaire contre le régime de Faure Gnassingbé.
L’organisation internationale Cipesa vient de publier les résultats de son enquête sur les conséquences économiques des coupures internet décidées par les gouvernements africains. L’Éthiopie, la RDC et le Cameroun arrivent en tête du palmarès, avec des dizaines de millions de dollars de manque à gagner.
Ce vendredi n’est pas ordinaire au Togo. Les habitants devaient en effet rester chez eux, à l’appel de l’opposition, pour rendre hommage aux victimes des événements des 20 et 21 septembre. Avant des manifestations prévues les 4 et 5 octobre prochains.
Jugée « menaçante » par une escouade de militaires, la vache d’un boucher a été criblée de balles à Kparatao, un village frondeur dans le nord du Togo. Un « assassinat politique », qui a fait de l’animal un symbole de la fronde contre le régime du président Gnassingbé.
Pour échapper à la répression des manifestations populaires contre le président Faure Gnassingbé, près de 300 Togolais ont fui vers le Ghana depuis la semaine dernière, a révélé mercredi 27 septembre une source officielle ghanéenne.
Ce mercredi 27 septembre marque le 25e anniversaire du référendum ayant conduit à l’adoption de la Constitution de la IVe République, promulguée le 14 octobre 1992 par le président Gnassingbé Eyadema.
Jamais, depuis son arrivée contestée au pouvoir, le président Gnassingbé n’avait fait face à une telle fronde. D’abord surpris, mais conscient de ce qui se joue, le gouvernement resserre les rangs…
L’opposition togolaise a annulé ses marches prévues dans les jours à venir pour se « consacrer à la visite aux populations éprouvées par les répressions » des manifestations de la semaine dernière. Elle invite désormais à une journée « Togo mort » ce vendredi 29 septembre.