Après les manifestations de mercredi et jeudi dans les rues du Togo, dernier épisode du bras de fer opposant le pouvoir et l’opposition, des voix commencent à se faire entendre pour appeler les deux camps au dialogue afin de trouver une solution consensuelle à la crise politique.
Des milliers de personnes ont défilé mercredi dans les rues de plusieurs villes du Togo à l’appel de l’opposition et du parti au pouvoir. Si dans la capitale les différents cortèges ont pu évoluer sans incidents, le bilan a été lourd à Mango, dans le nord du pays.
L’opposition et le parti au pouvoir manifestent pendant deux jours à travers le pays, les uns pour réclamer le retour à la Constitution de 1992, les autres pour soutenir le chef de l’État. La veille, le Parlement a voté le projet de loi portant réforme Constitutionnelle, sans atteindre le quorum requis mais en ouvrant la voie à un référendum.
Selon Payadowa Boukpessi, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, les opposants qui invoquent la Constitution de 1992 pour rejeter une éventuelle nouvelle candidature de Faure Gnassingbé à la présidentielle en 2020 se livrent à « un faux procès ».
Alors que la procédure parlementaire sur le projet de réforme constitutionnelle se poursuit sur fond de blocages, la Conférence des évêques du Togo s’est prononcée dimanche, pour la première fois depuis le début des événements politiques qui secouent le pays.
Que s’est-il passé le 19 août dernier lorsque deux personnes ont trouvé la mort ? Des caches d’armes existent-elles ? Quel est le dispositif de sécurité prévu pour les manifestations des 20 et 21 août ? Yark Damehane, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Le service de « mobile banking » lancé en début d’année au Sénégal et en Côte d’Ivoire par la Société générale compte déjà 30 000 utilisateurs. Et le groupe compte le déployer dans cinq autres pays et atteindre le million de clients d’ici trois ans.
Le chef de file de l’opposition togolaise estime qu’il est trop tard pour réformer. Le groupe parlementaire de son parti exclut de voter la modification constitutionnelle envisagée par le gouvernement sous la pression de la rue.
Le texte de révision constitutionnelle présentée par le gouvernement va être discuté ce vendredi à l’Assemblée nationale togolaise dans un contexte tendu. Jeudi, les députés de l’opposition ont quitté l’hémicycle pour protester contre l’ordre du jour.
La conférence des présidents des groupes parlementaires et du bureau de l’Assemblée nationale convoquée mercredi n’a pas réussi à établir un chronogramme pour l’étude du projet de loi portant réforme de la Constitution. Un texte dont l’étude devrait finalement débuter concrètement vendredi.
Le bureau de l’Assemblée nationale et la conférence des présidents des groupes parlementaires se retrouvent ce mercredi matin pour étudier le projet de loi de révision de la Constitution.
Le président togolais a dû s’absenter du Forum sur la révolution verte en Afrique, le 6 septembre à Abidjan. Son premier ministre, Komi Klassou, l’a remplacé auprès d’Alassane Ouattara.
Initialement prévu fin octobre à Lomé, le premier sommet Afrique-Israël a été reporté sine die par la présidence. De son côté, l’opposition, qui exige des réformes, a annoncé pour ce mardi un rassemblement devant l’Assemblée nationale afin de maintenir la pression sur les députés convoqués en session extraordinaire.
Le 6 septembre dernier, à Paris, Kako Nubukpo, économiste togolais et ancien ministre de Faure Gnassingbé, a vertement fustigé la prise de position de l’ancien Premier ministre béninois Lionel Zinsou sur le franc CFA.
Stigmatisé en France pour ses débordements, le Franco-Béninois Kemi Seba s’est refait une vie de polémiste au Sénégal, où il résidait depuis 2011. Mais sa croisade contre le franc CFA lui a valu, le 6 septembre, d’en être expulsé sans préavis.
Selon des documents consultés par Jeune Afrique, le texte du projet de révision constitutionnelle validé en conseil des ministres le mardi 5 septembre porte sur trois articles touchant aux mandats électifs du président de la République et des parlementaires. Mais alors que l’opposition espérait que son examen au Parlement débute ce mardi 12 septembre, celui-ci a été reporté. À la place, la session extraordinaire sera consacrée au budget. Ce qui n’a pas manqué de provoquer la colère de l’opposition, qui a appelé à manifester le même jour à proximité du Parlement.
Les leaders de l’opposition togolaise ont déclaré dimanche ne « rien attendre » de la réforme constitutionnelle annoncée par le gouvernement avant les manifestations anti-pouvoir massives de ces derniers jours.
Au lendemain des importantes manifestations de l’opposition togolaise, le calme semble revenir progressivement. Ce vendredi matin, des poches de résistances subsistaient cependant dans la capitale togolaise. Le domicile de Tikpi Atchadam, l’un des leaders de l’opposition, a été encerclée par les forces de sécurité, ce vendredi à la mi-journée. Le gouvernement a convoqué le Parlement le mardi 12 septembre et demande aux opposants de « respecter la démocratie ».
Les opposants à Faure Gnassingbé ont de nouveau battu le pavé jeudi 7 septembre dans les rues de Lomé, pour la deuxième journée consécutive. Rassemblés en masse à l’appel de l’opposition, ils réclament une alternance politique et des réformes, après 50 ans de pouvoir de la famille Gnassingbé au Togo.
Les deux journées de manifestations qui ont démarré ce mercredi au Togo à l’initiative de l’opposition ont été très suivies dans plusieurs villes du pays. La veille, le gouvernement avait annoncé le dépôt d’un avant-projet de loi consacrant la limitation du mandat présidentiel.
Le leader du Parti national panafricain (PNP), à l’origine des tensions politiques de ces derniers jours au Togo, n’a pas été vu dans le pays depuis le 19 août.
Quelques jours après les manifestations de l’opposition, le parti Union pour la République (Unir) – au pouvoir – a organisé mardi une démonstration dans les rues de Lomé pour soutenir le président Faure Gnassingbé.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent.
Après avoir fait aboutir son adhésion au Common Market for Eastern and Southern Africa (Comesa), dont elle deviendra le 20ème membre, le 20 octobre 2017, la Tunisie s’emploie à intégrer la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Le Maroc va accueillir du 31 août au 5 septembre un tournoi international avec six sélections africaines. Et pas n’importe où : les six rencontres auront lieu à Agadir, ville très touristique, et dans un stade ouvert il y a quatre ans.