L’opposition togolaise, qui affirme avoir remporté l’élection présidentielle face au sortant Faure Gnassingbé déclaré vainqueur, a indiqué vendredi n’avoir intenté aucune action légale pour contester le scrutin qu’elle juge « frauduleux ».
Mohammed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, a jugé que le processus électoral au Togo depuis un an avait été « libre et transparent ». Pour l’ONU, si la réélection de Faure Gnassingbé peut-être contestée, il faut qu’elle le soit dans les règles constitutionnelles.
Au cours d’un point de presse tenu à Lomé, la coalition formée autour de l’opposant Jean-Pierre Fabre, principal rival de Faure Gnassingbé à la présidentielle togolaise du 25 avril, a rejeté mercredi les résultats du scrutin tels que publiés la veille par la Ceni.
La Haute Cour de justice britannique a intimé à l’ancien dirigeant d’Ecobank de ne pas demander le versement des 13,2 milliards de F CFA (environ 20 millions d’euros) auxquels la banque avait été condamnée à Lomé et Abidjan.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé mardi soir la victoire de Faure Gnassingbé à l’issue de la présidentielle du 25 avril. Selon les résultats provisoires publiés, le président sortant togolais a obtenu 58,75 % des suffrages contre 34,95% pour son principal rival Jean-Pierre Fabre. Le camp de ce dernier crie déjà à la fraude.
Alors que, selon des résultats partiels, Faure Gnassingbé arrive largement en tête de la présidentielle du 25 avril, son rival Jean-Pierre Fabre refuse de reconnaître sa défaite. Les chefs d’États du Ghana et de la Côte d’Ivoire sont arrivés à Lomé « pour des consultations ».
Selon le système informatique de compilation des données électorales contesté par l’opposition, le président togolais sortant Faure Gnassingbé serait réélu avec environ 59 % des voix contre 37 % pour son principal rival, Jean-Pierre Fabre.
Les résultats de la présidentielle du 25 avril au Togo sont proclamés depuis lundi au compte-gouttes. Le président sortant Faure Gnassingbé est en tête après 18% du dépouillement. Pendant ce temps, on assiste à une véritable bataille de nerfs sur internet entre les partisans des principaux challengers.
Les Togolais attendent avec inquiétude le verdict de l’élection présidentielle de samedi. L’annonce des premiers résultats a commencé tôt lundi, jour du 55e anniversaire de l’indépendance du pays.
À peine plus de la moitié des électeurs togolais se sont rendus aux urnes samedi pour élire leur président, un scrutin à un tour dont Faure Gnassingbé, le chef de l’État sortant, héritier d’une famille au pouvoir depuis 48 ans, est favori.
Les électeurs togolais étaient appelés aux urnes aujourd’hui pour désigner leur futur président. Le taux de participation déterminera l’écart entre les deux candidats favoris, le sortant Faure Gnassingbé, et son rival, Jean-Pierre Fabre. Reportage à Lomé.
Les Togolais élisent samedi leur président lors d’un scrutin à un tour qui peine à mobiliser les foules, dont le favori est le sortant Faure Gnassingbé, héritier d’une famille régnant sans partage depuis 48 ans, face à une opposition divisée.
Les Togolais votent samedi pour une présidentielle à un tour dont le favori est le sortant Faure Gnassingbé, héritier d’une famille régnant sans partage depuis 48 ans, face à une opposition handicapée par ses divisions.
La campagne officielle pour l’élection présidentielle au Togo a pris fin jeudi soir après une série de grands rassemblements organisés par les différents candidats. Le président sortant Faure Gnassingbé et son principal rival Jean-Pierre Fabre ont choisi de clôturer leurs marathons de séduction à Lomé, la capitale.
Emmanuel Adebayor, l’emblématique capitaine de l’équipe nationale togolaise de football a affirmé dans une vidéo diffusée le 21 avril soutenir la réélection du président sortant Faure Gnassingbé. Dans une interview exclusive à Jeune Afrique, il confirme et explique un choix qui a suscité la polémique.
En Afrique comme ailleurs, les élections riment parfois avec fraudes ou, tout au moins, soupçons de votes multiples, de bourrages d’urnes et de manipulations en tous genres… Alors, pour réconcilier les électeurs avec le secret de l’isoloir, certains États adoptent des solutions innovantes comme l’utilisation de la biométrie. La clé de la transparence électorale ?
Son père, l’opposition, son troisième mandat… Le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, a reçu « Jeune Afrique » dans son nouveau palais, à quelques jours de l’élection présidentielle (à un seul tour) du 25 avril.
À quelques jours de la fin de la campagne pour l’élection présidentielle togolaise, les candidats se déchirent autour du système informatisé de transmission des résultats mis en place par Clément Aganahi, un expert électoral franco-béninois.
Depuis 2013, Jean-Pierre Fabre apparaît comme le principal adversaire de Faure Gnassingbé. Mais saura-t-il fédérer autour de lui l’ensemble de l’opposition ?
La campagne pour l’élection présidentielle du 25 avril a démarré vendredi au Togo. Tous les candidats ont lancé dès le premier jour leurs machines de séduction des électeurs. À Lomé, la domination des affiches du président sortant est sans appel.
Si l’OIF continue d’aider la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à « consolider » les listes électorales, la coopération de l’UE avec le Togo au sujet de la prochaine présidentielle a connu un sérieux accroc.
Les responsables de six réseaux ouest-africains de microcrédit planchent sur la mise en place d’un nouvel établissement financier pouvant devenir une banque sous-régionale : la Financière de l’Afrique de l’Ouest, a appris « Jeune Afrique ».
Les Togolais sont habitués aux contestations de résultats électoraux par l’opposition. Mais, dans le cadre de la présidentielle prévue pour le 25 avril, la classe politique se déchire autour de la question de l’audit du fichier électoral censé garantir un processus irréprochable.
Citoyens avant tout, ils se sont pourtant imposés comme des acteurs politiques à part entière. Smockey le Burkinabè, Fadel Barro le Sénégalais, Fred Bauma le Congolais… Voici notre galaxie – non-exhaustive – des leaders de la société civile en Afrique francophone.
Le Conseil des ministres a décidé vendredi de reporter l’élection présidentielle togolaise au 25 avril. Le président en exercice de la Cedeao, le Ghanéen John Dramani Mahama, avait proposé mardi aux autorités de repousser de dix jours le scrutin.
Plusieurs personnes ont été blessés mercredi à Gleï (160 km au nord de Lomé) dans de violents affrontements entre gendarmes et manifestants – essentiellement des élèves – qui réclamaient la fin de la grève qui paralyse depuis plusieurs semaines le secteur de l’éducation au Togo.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a proposé mardi que la présidentielle togolaise soit reportée de 10 jours. Initialement prévu le 15 avril, le scrutin aurait ainsi lieu le 25 du même mois.
Cinq candidats s’affronteront dans les urnes le 15 avril pour l’élection présidentielle au Togo. Si le président sortant Faure Gnassingbé et son principal opposant Jean-Pierre Fabre font figure de favoris, trois autres concurrents tenteront de leur ravir la vedette.
Les Togolais iront voter le 15 avril. Les cinq candidats en lice pour la présidentielle affûtent leurs programmes, leurs argumentaires et leur image. Cette année, pour la première fois, c’est aussi sur le web et les réseaux sociaux que les équipes s’agitent pour convaincre les électeurs.
En pleins préparatifs pour l’élection présidentielle, le président togolais Faure Gnassingbé n’a pas attendu longtemps pour dresser le bilan de l’un des projets phares de son quinquennat : la finance inclusive.