Tradition des mariages et héritage berbère ancestral : de Tataouine à Djerba, le sud tunisien regorge de différents styles de bijoux que les créatrices contemporaines continuent à revisiter. Ils illustrent aussi une certaine forme de fierté pour une population minoritaire dans le pays : les Amazighs.
Très appréciés dans les mariages, les bijoux traditionnels du Sahel ne sont pas les mêmes selon que l’on se trouve à Moknine ou à Mahdia. Des lieux où beaucoup de mères et de bijoutiers continuent de confectionner des parures pour les futures générations.
Treize ans après la chute de Ben Ali, nombreux sont les Tunisiens qui considèrent que la situation n’est guère meilleure aujourd’hui. Pour analyser cette dynamique et ses ratés, l’économiste compare la période post-2011 à l’indépendance de 1956.
LE PORTRAIT ÉCO – Diplômée aux États-Unis, la quinquagénaire opiniâtre combat les préjugés pour tenter de démontrer les bienfaits économiques de la franchise en Tunisie, en exportant des marques locales vers l’étranger, et ramenant des marques internationales vers le pays.
Un procureur du pôle économique et financier a émis un mandat de dépôt contre Abdelaziz Makhloufi, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption financière et administrative dans la gestion du domaine étatique de Chaâl.
Des passagers ont été bloqués plusieurs jours à Montréal le premier week-end de novembre, entraînant la colère des autorités. L’ire s’est abattue, mercredi, sur quatre hauts cadres du groupe moribond.
Considéré comme la plus importante plantation d’oliviers d’Afrique, le domaine de Chaâl est aujourd’hui au cœur d’une enquête visant ses dirigeants. Retour sur l’histoire d’une pratique agricole qui remonte à l’Antiquité et a longtemps fait la fierté de la région de Sfax.
Alors que les raisons de l’arrestation d’Abdelaziz Makhloufi, dirigeant du principal exportateur d’huile d’olive de Tunisie, demeurent floues, le secteur subit déjà des contrecoups, à quelques jours du début de la récolte d’olives, qui s’annonce cette année faste.
Réélu début octobre dès le premier tour avec 90,6 % des suffrages, le président Kaïs Saïed entame un second mandat, mais n’a pas encore vraiment expliqué ses intentions et ses objectifs. Mettre en place les nouvelles institutions qu’il a conçues, bien sûr ; redresser l’économie, évidemment. Mais comment, et avec quelle équipe ? Éléments de réponse.
Dans son roman « Le Désastre de la maison des notables », l’autrice tunisienne réhabilite la figure du penseur et syndicaliste tunisien Tahar Haddad. Féministe avant l’heure et mort dans le dénuement en 1935. Le livre vient d’obtenir le Prix de la littérature arabe créé par la Fondation Lagardère et l’Institut du monde arabe.
L’accord sur la gestion des flux migratoires signé en 2023 entre Bruxelles et Tunis suscite encore des débats, en particulier du côté européen. Le sujet devrait être au menu de la visite prévue dans le pays à la fin du mois d’octobre.
Vivant en France après des années d’expérience en Tunisie, l’opposant continue de militer, mais hors du cadre partisan traditionnel. S’il se montre critique à l’égard du président Saïed, il reconnaît aussi que la société a évolué et que le contexte n’est plus le même qu’en 2008-2009. Et il invite l’opposition à repenser sa façon d’agir et à fixer ses priorités.
L’avocate tunisienne est poursuivie dans cinq affaires, notamment pour avoir évoqué en public la situation des migrants dans le pays et les problèmes de racisme.
Comme tous les dix ans, la Tunisie va compter ses habitants, mais aussi se pencher en détail sur leurs conditions de vie et en tirer de longues séries de statistiques. Des chiffres destinés à ajuster les politiques publiques, assurent les autorités.
Le candidat arrivé en deuxième position à la présidentielle du 6 octobre en Tunisie, Ayachi Zammel, a été une nouvelle fois condamné à des peines de prison pour des affaires liées à la récolte des parrainages pour l’élection. Le total de ses condamnations atteint maintenant 31 ans de détention.
Réélu le 6 octobre, le président tunisien s’est exprimé aujourd’hui devant les parlementaires, comme il l’avait fait après sa victoire de 2019. Entre temps, les institutions ont beaucoup changé et le rapport de force s’est inversé.
Après l’échec du projet britannique de sous-traiter la gestion des demandeurs d’asile au Rwanda, les tentatives d’accord de l’Union européenne avec l’Italie, l’Égypte ou l’Albanie peinent également à se concrétiser.
Si les affrontements qui ont eu lieu à l’occasion de l’évacuation des dernières troupes françaises de Tunisie ont été souvent racontés, beaucoup de témoins estiment que certains détails manquent encore et que la France n’a pas rendu les comptes nécessaires à l’établissement de la vérité. Un film inédit leur donne la parole.
Tout juste réélu, le chef de l’État, appuyé par le président de l’Assemblée Brahim Bouderbala, a déjà en tête des aménagements institutionnels qui pourraient lui permettre de se représenter à la prochaine présidentielle.
En Tunisie, tout le monde connaissait Naoufel, le frère du président, déjà présent à ses côtés lors de la campagne de 2019. Celle de 2024 a toutefois fait émerger plusieurs figures issues, elles aussi, de la famille proche du chef de l’État.
Si le président sortant a très largement remporté le scrutin du 6 octobre dernier, le faible taux de participation traduit le désintérêt ou la défiance de nombreux citoyens à l’égard du processus électoral voire de la politique en général. Reportage à la sortie des bureaux de vote.
Le président tunisien a réussi son pari : se faire réélire dès le premier tour pour un second mandat. Mais au lendemain du scrutin, les chiffres annoncés, tout comme les très inattendus sondages de sortie des urnes, sont dans toutes les conversations.
Selon des sondages sortis des urnes, le président sortant aurait remporté l’élection présidentielle avec plus de 89 % des voix. Un scrutin marqué par une très faible participation.
Alors que la plupart des témoins faisaient état d’une certaine affluence devant les bureaux de vote en début de journée, le taux de participation à 13 heures se révèle assez faible. L’appel au boycott d’une partie de l’opposition semble avoir été entendu.
Ce matin, les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures en Tunisie pour un scrutin présidentiel qui suscite peu d’enthousiasme et dont le président sortant, Kaïs Saïed, part grand favori.
C’est ce dimanche 6 octobre que les Tunisiens sont appelés aux urnes. Face à cette élection qui semble jouée d’avance, beaucoup hésitent à aller voter ou cherchent un moyen de manifester leur mécontentement.
Le 6 octobre, le président Kaïs Saïed devrait être réélu en Tunisie. Maintiendra-t-il son actuelle ligne souverainiste au risque de se brouiller avec l’Europe, premier partenaire du pays ?
Alors que l’élection présidentielle aura lieu le 6 octobre, le chef de l’État, candidat à sa réélection, met en avant le bilan de ces entreprises communautaires, l’une de ses mesures principales pour redresser l’économie. Mais sur le terrain, leur mise en place s’avère longue et compliquée.