Avec des équipements de pointe, une gamme variée de produits et de solides relais sur le continent, Jadida poursuit son opération séduction sur les marchés africains.
Jeune femme libre, miséricordieuse et parfois provocatrice, celle que l’on appelle aussi Saïda Manoubia ne craignait pas de concurrencer les hommes. Elle reste vénérée par beaucoup, mais aussi exécrée par les salafistes.
Opposé à la répression des Fatimides au Xe siècle, artisan de la reconfiguration de la capitale après leur départ, défenseur de la communauté juive, le saint patron de Tunis était d’abord un homme de paix.
Déconsidérées par le pouvoir sous le règne de Bourguiba, les figures de sainteté sont restées très présentes dans la culture tunisienne. Portrait des trois « saints patrons » de la capitale.
En promulguant le Code du statut personnel, le 13 août 1956, Habib Bourguiba s’appuyait sur l’émancipation féminine pour revitaliser la société. Une démarche sans équivalent dans le monde arabe. Pourtant, les Tunisiennes n’ont pas fini de devoir défendre leurs droits.
La Tunisie a longtemps été l’unique producteur de l’emblématique couvre-chef en feutre rouge, porté aujourd’hui encore dans nombre de pays du Maghreb et d’Afrique subsaharienne, jusqu’en Orient.
Alors que le pays s’apprête à célébrer les 67 ans du Code du statut personnel, la Constitution adoptée en juillet 2022 suscite bien des appréhensions. Entretien avec l’universitaire Salsabil Klibi.
Tunis et Tripoli se sont mis d’accord pour se partager les groupes de migrants subsahariens bloqués pour certains depuis un mois près du poste frontière de Ras Jedir.
Face aux conséquences dramatiques du réchauffement climatique, l’anthropologue tunisien met en garde contre les fausses bonnes solutions. Tout en étant convaincu qu’il n’est pas trop tard pour agir.
Accusée de « normalisation » avec Israël, alors qu’elle s’était produite à Jérusalem-Est et à Ramallah, en Cisjordanie occupée, la chanteuse tunisienne a été déprogrammée de manière incompréhensible du Festival international de Hammamet.
Bigflo et Oli ont annulé leur passage au festival de Hammamet, Gims annule son concert à Djerba, mais est-ce le meilleur moyen pour réveiller l’attention du monde et susciter l’indignation des Tunisiens face au sort des migrants subsahariens ?
Afin de dénoncer le sort des clandestins, des stars du paysage musical français ont annulé les concerts qu’elles devaient donner en territoire tunisien.
Nouvelle manifestation des effets du dérèglement climatique dû aux activités humaines, la vague de chaleur qui a touché l’Algérie et la Tunisie mi-juillet a donné lieu à des incendies dévastateurs.
Champion olympique à Tokyo en 2021, double médaillé d’or aux Mondiaux de Fukuoka, qui viennent de s’achever… Ahmed Hafnaoui, 20 ans, a bien l’intention de battre tous les records. Portrait.
Le 1er août, le président Kaïs Saïed a nommé à La Kasbah cet ancien cadre de la Banque centrale de Tunisie jusqu’à présent inconnu du grand public. Portrait.
La cheffe du gouvernement a été limogée sans explication. Pourquoi maintenant ? Le président tunisien s’entendra-t-il mieux avec le nouveau locataire de La Kasbah ? Retour sur une décision sans appel.
Approvisionnement en farine de plus en plus difficile, envolée des prix, grève des boulangeries-pâtisseries à partir du 1er août… Pour le président Kaïs Saïed, la bataille de la baguette est un sujet hautement sensible.
Entre coupures d’électricité, pénurie d’eau et incendies, les pays maghrébins, en proie à une vague de chaleur extrême, voient plusieurs secteurs économiques tourner au ralenti.
Depuis les affrontements du 3 juillet à Sfax, des migrants subsahariens ont été envoyés à la frontière avec la Libye. Depuis, ils tentent de survivre dans des conditions épouvantables. Reportage.
Les opposants au président Saïed ont célébré cet anniversaire en dénonçant « un coup d’État ». Quand Amnesty International parle d’ « accaparement du pouvoir ».
Malgré un premier feu vert en octobre dernier, les négociations sont à l’arrêt à cause du refus du président tunisien d’appliquer les mesures demandées par l’institution financière. Explications.
Il y a tout juste deux ans, Kaïs Saïed s’emparait de tous les pouvoirs. Aujourd’hui encore, la situation ubuesque dans laquelle est plongé le Bardo, le plus célèbre musée de Tunisie, est emblématique de l’engourdissement qui a frappé le pays.
Alors que se tient à Rome un « sommet sur la migration », la présidente du Conseil italien tente de convaincre ses alliés de renforcer l’Alliance atlantique sur le continent, pour tenter d’endiguer les départs clandestins vers l’Europe.
Accusé de racisme après des propos xénophobes tenus envers les migrants subsahariens, le président tunisien a accepté la proposition européenne de contrôle des routes migratoires en échange d’aide économique.
Riyad continue de jouer son « rôle pivot » en soutenant le pays en proie à une crise économique profonde. L’enveloppe allouée à Tunis se partage entre don et prêt concessionnel.
Avec « La Famille de Pantin », l’éditorialiste et romancière explore ses identités multiples, et rend hommage à la « mosaïque tunisienne » dont elle est issue. Un récit touchant qui nous éclaire sur la part juive de l’histoire du pays, bien souvent tue.
Pour Romdhane Ben Amor, porte-parole du Forum tunisien des droits économiques et sociaux, l’accord signé le 16 juillet avantage avant tout les Européens. Les Tunisiens n’y gagnent rien et aucun des problèmes liés aux migrations n’est résolu.
L’ONG Human Rights Watch dénonce le comportement des forces de sécurité tunisiennes et appelle l’Union européenne à « cesser son soutien » dans la lutte contre l’immigration irrégulière.