L’ONG Human Rights Watch dénonce le comportement des forces de sécurité tunisiennes et appelle l’Union européenne à « cesser son soutien » dans la lutte contre l’immigration irrégulière.
Tunis a finalement accepté la proposition européenne consistant à contrôler les flux migratoires en échange d’une aide économique. Mais beaucoup dans le pays estiment qu’en agissant ainsi, le pays se déshonore contre des sommes dérisoires.
Outre la question migratoire, le « partenariat stratégique » entre Bruxelles et Tunis comprend « cinq piliers », dont la stabilité macro-économique, alors que le pays dirigé par Kaïs Saïed est à court de liquidités et négocie âprement avec le FMI pour obtenir son soutien.
Alors que Moscou fait tout pour s’attirer les bonnes grâces des pays africains, il en est un, la Tunisie, qui abrite, depuis la révolution de 1917, une communauté russe attachée à ses traditions. Récit.
Entre demandes de titularisation non satisfaites et rétention des résultats, l’année scolaire s’achève sur une mauvaise note. Le ministre tente de passer en force, mais les nombreux problèmes de l’école attendent toujours d’être résolus.
Alors que la plupart des personnalités arrêtées l’hiver dernier sont toujours en détention, une centaine de leurs partisans se sont réunis pour réclamer leur remise en liberté.
Pression des Européens, manque de coopération des voisins algérien et libyen : dans un contexte de drame humanitaire, le dialogue entre Tunis et ses interlocuteurs ne donne pour l’heure guère de résultats.
Le Croissant rouge tunisien a trouvé un hébergement à 630 migrants conduits dans le désert par les autorités, à Médenine, à Tataouine et à Ben Guerdane. D’autres restent toutefois bloqués dans une zone militarisée de Ras Jedir, à la frontière libyenne.
Les ONG alertent depuis plusieurs jours sur le sort des migrants, souvent d’origine subsaharienne, déplacés aux frontières libyenne et algérienne par les autorités.
Trois des sociétés de Bassem et Walid Loukil seront radiées de la cote en Bourse dans deux mois, aux termes desquels les deux frères doivent trouver deux millions d’euros sous peine d’être poursuivis en justice.
Pour la première fois de son histoire, le pays est visé par une plainte de l’Organisation mondiale contre la torture pour le traitement inhumain imposé aux migrants parqués à la frontière avec la Libye.
Kaïs Saïed a limogé une fonctionnaire qui affirmait être capable de récupérer « près de 30 milliards de dinars » auprès d’un homme d’affaires en exil soupçonné de corruption et désireux d’éviter des poursuites.
Les scènes de violence observées dans la deuxième ville de Tunisie illustrent le refus des autorités de chercher des réponses au problème posé par l’afflux de réfugiés, mais aussi le cynisme de l’Europe.
Crise économique oblige, un nombre croissant de Tunisiens imaginent leur avenir à l’étranger. Pour l’universitaire Kaïs Mabrouk, cette émigration massive fragilise le lien entre les citoyens et leur pays, laissant se profiler chez eux un profond rejet identitaire.
La situation continue de se dégrader dans la ville côtière, où un Tunisien a été poignardé lors d’une rixe. Alors que les affrontements se multiplient, des migrants subsahariens auraient été conduits de force à la frontière libyenne.
L’émotion est vive à Sfax, traditionnel point de départ de nombreux candidats au passage en Europe, où un Tunisien est mort poignardé par un Subsaharien, sur fond de tensions communautaires.
L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) planche sur un nouveau découpage dans la perspective des futurs scrutins, dont la présidentielle de 2024. Mais la méthode choisie inquiète certains experts, qui réclament plus de concertation.
En ce jour d’Aïd el-Kébir, pas – ou si peu – de bêlements de moutons dans les grandes villes du pays. La hausse des prix a contraint beaucoup de familles à revoir leurs ambitions à la baisse. Mais la frénésie demeure…
Pour les passionnés d’histoire, aucun doute : le grand général carthaginois Hannibal, malgré ses innombrables exploits, a été défait à Zama par Scipion l’Africain. Cette défaite a précipité la fin de la deuxième guerre punique et la chute de Carthage. Une version contestée aujourd’hui par l’écrivain tunisien Abdelaziz Belkhodja, preuves à l’appui.
Arrêté le 20 juin pour avoir moqué sur les ondes le délit d’outrage au chef de l’État, le journaliste a été libéré aujourd’hui, et annonce son intention de reprendre immédiatement ses émissions.
Le ballet incessant de dirigeants européens venant proposer, avec un cynisme à peine voilé, une aide financière en échange d’un contrôle accru des flux de migrants commence à irriter Kaïs Saïed et ses concitoyens.
Éplucher les conseils d’administration des sociétés tunisiennes, c’est tomber régulièrement sur les mêmes noms de famille. Mais la Tunisie tente d’imposer une gouvernance plus moderne.
Les ministres français et allemand de l’Intérieur étaient à Tunis ce lundi. Une visite qui fait suite à celle de la présidente de la Commission européenne et des dirigeants italien et néerlandais, et dont le thème reste le même : contrôle des flux migratoires contre soutien financier.
Le président du principal bloc d’opposition au chef de l’État tunisien était convoqué le 16 juin pour une audition. Il en est ressorti libre, mais dénonce la répression exercée par le pouvoir.
Ancien magistrat devenu avocat, Ahmed Souab s’alarme du durcissement du pouvoir en Tunisie. Il en analyse les origines constitutionnelles et les conséquences sur les droits et libertés des citoyens.
Affaibli par une balance commerciale fortement déficitaire, Tunis envisage de modifier son partenariat économique avec Ankara et remet sur la table « la menace » de révision de l’accord de libre-échange de 2005. Décryptage.
Pas de Cour constitutionnelle, toujours pas de Chambre haute, des conseils municipaux remplacés par des fonctionnaires nommés. La mise en place de la nouvelle Constitution a pris un certain retard, laissant une grande marge de manœuvre au président.