Des dirigeants européens en visite à Tunis le 11 juin ont consenti à allouer une enveloppe de 150 millions d’euros en 2023 pour soutenir les réformes. Une manière de gagner du temps et de faire pression sur le FMI.
Arrêtés au cours des derniers mois sur ordre du président tunisien Kaïs Saïed, les opposants Sahbi Atig, Ahmed Mechergui et Youssef Nouri contestent les conditions de leur détention et le non-respect de leurs droits fondamentaux.
Appui financier, projets communs… Les propositions faites à Kaïs Saïed par les trois responsables européens ce dimanche sont sans surprise. Sur la question migratoire, rien de nouveau n’a vraiment été décidé.
Ce 12 juin, sur la scène de la salle Gaveau (Paris), le musicien américain propose quelques rencontres inattendues entre compositeurs européens et africains.
Chkobba, noufi, rami ou poker… Les Tunisiens sont un peuple de joueurs, même s’il n’est pas toujours facile de s’adonner à sa passion dans une société où l’islam en condamne, du moins en théorie, la pratique et où l’État adopte une position ambiguë.
La présidente du Conseil italien était en Tunisie mardi. Elle y sera à nouveau dimanche 11 juin en compagnie de la patronne de la Commission européenne. Mais pour proposer quoi, et avec quelles arrière-pensées ?
Alors que la reprise du secteur se confirme, la Tunisie, destination prisée des visiteurs en quête de séjour à bas prix, retrouve des couleurs et vise à réaliser « une année référence ».
Soucieuse de se positionner comme l’interlocuteur naturel de la Tunisie en Europe, promettant son aide face au FMI en échange d’un contrôle des flux migratoires, la présidente du Conseil italien a su trouver les mots pour séduire Kaïs Saïed.
La cheffe du gouvernement italien a rappelé son soutien à la Tunisie dans la lutte contre l’immigration illégale. Insister sur la nécessité d’une entente avec le FMI. Et envisager une conférence à Rome avec les pays de la Méditerranée.
Le 1er juin, le chef de l’État tunisien a proposé de taxer les ménages les plus aisés pour compenser les subventions dont ils profitent sans en avoir besoin.
Il y a un an, le président tunisien révoquait 57 magistrats, expliquant vouloir « purger » le système judiciaire. Une décision dénoncée par les manifestants rassemblés ce 1er juin à Tunis.
Si le PDG de Tunisair a marqué des points sur la rationalisation de la flotte et le désendettement de la compagnie, il peine à tenir sa feuille de route sur le plan des effectifs et de la ponctualité.
Alors que la visite à Paris du chef de la diplomatie tunisienne Nabil Ammar semblait s’être bien passée, la publication par le Quai d’Orsay d’un communiqué assurant que la question des droits et des libertés avait été abordée a provoqué une réaction sèche de Tunis.
Remise en question du dollar, émergence d’un Sud global, inégalités grandissantes… Face à une finance mondiale de plus en plus décriée, l’ancien ministre tunisien des Finances planche sur un nouvel ordre basé sur l’équité.
Dans un contexte de hausse des prix et de difficultés d’approvisionnement en farine, les files d’attente s’allongent devant les boulangeries, tandis que l’angoisse du manque, justifiée ou non, s’installe.
Le patron de Mosaïque FM, principal média indépendant du pays, est la première des personnalités visées par une vague d’arrestation débutée en février à être libéré. Il reste toutefois poursuivi.
Les proches d’une partie des opposants, journalistes et hommes d’affaires emprisonnés depuis février se tournent vers la juridiction continentale, estimant que les prisonniers n’ont pas les moyens de faire valoir leurs droits dans leur propre pays.
Haythem el-Mekki et Elyes Gharbi, deux figures emblématiques de la radio indépendante Mosaïque FM, ont été convoqués par la police pour des propos sur les forces de l’ordre. Une nouvelle atteinte à la liberté d’expression qui inquiète.
Condamné mi-mai à un an de prison, le leader d’Ennahdha et ancien président du Parlement tunisien est visé par de nombreuses enquêtes, qui pourraient lui valoir de lourdes peines.
Si un nouveau ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a été nommé début février, la diplomatie tunisienne reste étrangement discrète, notamment vis-à-vis du reste du continent. Et pour cause : de nombreux postes d’ambassadeurs ne sont tout simplement pas pourvus.
En Tunisie, Wadie Jary, le président de la fédération de football, est dans le viseur de la justice. Mais il bénéficie d’appuis solides dans les milieux sportifs et au sein de la classe politique.
Khalifa Guesmi a été condamné à cinq ans de prison, une peine d’une lourdeur inédite dans le pays pour un journaliste. Plusieurs organisations dénoncent une mascarade et une dérive répressive du régime de Kaïs Saïed.
Au lendemain de la condamnation à un an de prison de Rached Ghannouchi, les réactions se multiplient. Celle émise par le président du Haut conseil d’État libyen, particulièrement virulente, risque de peser sur les relations des deux voisins.
Arrêté en avril, le chef du parti islamiste Ennahdha est accusé d’avoir tenu des propos considérés comme un appel aux Tunisiens à s’entretuer. Il reste visé par plusieurs enquêtes.
La déferlante de commentaires et d’images concernant le couronnement du roi Charles III a laissé les plus pauvres indifférents, préoccupés qu’ils sont par leurs problèmes du quotidien.
En s’abstenant de toute apparition publique pendant quelques jours fin mars, Kaïs Saïed a alimenté inquiétudes, rumeurs et spéculations sur une éventuelle vacance du pouvoir… dans un pays où la santé des présidents reste un sujet tabou.
Agacée par les critiques formulées par l’Europe à l’égard de la politique de Kaïs Saïed, la diplomatie tunisienne a profité de la journée de l’Europe, le 9 mai, pour hausser le ton.
La Corée du Sud a choisi la Tunisie pour développer son commerce avec l’Afrique et l’Europe. Un choix stratégique mûrement réfléchi, mais encore balbutiant.
Alors que la saison touristique commence, le président tunisien a voulu rassurer. Bien aidé en cela par Washington et Paris qui ont salué l’action des forces de sécurité.
Un agresseur agissant seul mais ayant préparé minutieusement son action, des forces de sécurité réagissant rapidement : quelques heures après l’attaque mortelle contre les pèlerins juifs de la Ghriba, à Djerba, on commence à comprendre le déroulement des faits.