Après la contestation sociale inédite depuis la révolution de 2011, le calme est revenu en Tunisie. Mais, en l’absence de mesures gouvernementales concrètes pour résorber le chômage, la situation demeure précaire.
C ‘était inéluctable. À Kasserine comme à Sidi Bouzid ou à Gafsa, le feu couvait sous la braise de la révolution. Il fallait être sourd et aveugle pour ne pas discerner la véritable bombe à retardement que constitue le centre défavorisé du pays, foyer du soulèvement de 2011 et véritable ghetto social laissé en déshérence depuis cinq ans.
À qui profite la crise au sein de Nidaa Tounes ? À son ancien secrétaire général, qui compte créer un nouveau parti pour attirer les électeurs déçus par le président tunisien.
La crise politique que traverse la Tunisie n’empêche pas les partis d’échafauder des scénarios pour les élections législatives et présidentielle de 2019.
Le Premier ministre Habib Essid a appelé samedi à la « patience » après une semaine d’une contestation sociale inédite depuis la révolution de 2011 en Tunisie, sans annoncer des mesures concrètes pour s’attaquer aux problèmes persistants du chômage et de la corruption.
Le gouvernement tunisien tient une réunion extraordinaire samedi à la suite d’une contestation sociale, inédite depuis la révolution de 2011, qui agite depuis une semaine le pays placé sous couvre-feu nocturne.
La Tunisie a connu une première nuit de couvre-feu, décrété après plusieurs jours d’une contestation sociale inédite par son ampleur et sa durée depuis la révolution de 2011.
Les revendications sociales portées par les jeunes chômeurs de Kasserine ont embrasé la Tunisie, amenant le gouvernement à décréter le couvre-feu nocturne sur l’ensemble du territoire. Bouali Mbarki, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la plus grande centrale syndicale du pays, répond aux questions de Jeune Afrique.
À l’occasion d’une visite à Paris du Premier ministre tunisien Habib Essid, la France a annoncé vendredi le lancement d’un plan de soutien d’un milliard d’euros à la Tunisie sur les cinq prochaines années. Une bouffé d’oxygène pour le pays, confronté à une grogne sociale croissante ?
Un couvre-feu nocturne a été décrété vendredi dans toute la Tunisie suite à la vague de contestation sociale qui a débuté à la mi janvier à Kasserine (Nord Ouest), avant de gagner d’autres régions.
Le capital-investisseur dubaïote a annoncé le rachat de 49 % de JM Holding, qui contrôle la Société d’articles hygiéniques (SAH), propriétaire de Lilas, marque de produits d’hygiène pour femmes et bébés. Le groupe tunisien compte accélérer en Afrique de l’Ouest et y installer des usines de production.
Des revendications sociales ont enflamment la ville de Kasserine depuis la mi janvier et la grogne est désormais en train de gagner d’autres régions du pays. Un climat qui rappelle celui de 2010, juste avant le soulèvement contre Ben Ali.
Fondé par l’actuel président de la République, Béji Caïd Essebsi, Nidaa Tounes, première formation politique en Tunisie, se disloque. Les démissions s’enchaînent dans ce parti hybride, créé presque de toutes pièces pour assurer la transition après la chute de Zine El Abidine Ben Ali.
Plus d’un millier de personnes, souvent jeunes, se sont à nouveau rassemblées ce jeudi à Kasserine, au centre de la Tunisie, théâtre de contestations sociales depuis plusieurs jours. La veille, un policier a été tué durant la dispersion d’une manifestation a annoncé le ministère de l’Intérieur.
Quatorze manifestants réclamant des emplois ont été légèrement blessés à Kasserine, dans le centre-ouest de la Tunisie, ce mardi. Un couvre-feu a été décrété.
Même divisés et indignés par le conservatisme ambiant, les militants qui ont contribué à la chute de Ben Ali rêvent toujours d’un printemps des libertés.
L’immolation par le feu de ce marchand ambulant a été le point de départ des révolutions arabes. Mais avant de faire le tour des réseaux sociaux, son histoire avait été réécrite…
Passé du divertissement à l’actualité politique, l’homme de télévision s’est démarqué par sa couverture en direct de l’après-14 Janvier. Devenant le symbole d’un nouveau journalisme.
Le spécialiste de la sociologie des changements de régime Jérôme Heurtaux étudie actuellement les recompositions des élites dans la Tunisie post-révolutionnaire. Interview.
Même divisés et indignés par le conservatisme ambiant, les militants qui ont contribué à la chute de Ben Ali rêvent toujours d’un printemps des libertés.
De l’immolation de Mohamed Bouazizi le 17 décembre 2010 à l’attentat du 24 novembre 2015 à Tunis, voici les grandes dates de la nouvelle démocratie tunisienne.
Une économie paralysée, une classe politique dépassée, une jeunesse déboussolée… L’espoir suscité par la chute de Ben Ali en 2011 a laissé place à une profonde désillusion. Pourtant, la flamme de la révolution n’est pas près de s’éteindre.
La Tunisie s’est placée au quatrième rang africain en terme d’accueil de touristes étrangers – 6,07 millions en 2014, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD). C’est la même place qu’en 2013 mais le pays à perdu 200 000 touristes. La situation s’est toutefois gravement dégradée en 2015.
Depuis la révolution de 2011, la capitalisation boursière des entreprises étatiques s’est effondrée, leurs marges se sont réduites, tout comme la création de valeur pour les actionnaires, affirme une note du cabinet d’analyse basé à Tunis.
« Non à la Siape ! » L’appel lancé par les habitants de Sfax pour l’application de la décision de fermer une usine de transformation des phosphates a résonné jeudi dans les rues de cette grande ville du centre de la Tunisie.
L’ONG de défense des droits de l’homme s’inquiète d’un « retour en arrière » en Tunisie, pays frappé à trois reprises en 2015 par des attentats terroristes.
Le 14 janvier 2011, la Tunisie a ouvert une nouvelle page de son histoire avec la chute de Ben Ali. Comment les Tunisiens ont-ils vécu ce jour-là ? Comment voient-ils la révolution aujourd’hui ? Six d’entre eux témoignent.
Le 14 janvier 2011, et tout cet hiver-là, le climat avait été particulièrement clément en Tunisie comme pour rendre plus jolies les images d’un soulèvement baptisé à la hâte « révolution du jasmin ».
Après la chute de l’ancien président tunisien, le recouvrement de ses avoirs accumulés par lui et son clan semblait aller de soi. Cinq ans après, on est loin du compte.