Qui est vraiment le fils du président ? Un manœuvrier opportuniste qui veut à tout prix exister ou un homme politique aux ambitions légitimes ? Portrait.
Depuis mardi 1er décembre, Abderrahmane Hadj Ali est le nouvel homme fort des services de la police tunisienne. Sa nomination est accompagnée par une série de chamboulements dans l’appareil sécuritaire suite à l’attentat meurtrier du 24 novembre.
Deux membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont été enlevés mardi à Sanaa, au Yémen, a annoncé une porte-parole du CICR. L’un d’eux, de nationalité yéménite, a été libéré peu après, mais l’autre, une Tunisienne, est toujours détenue.
Le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, a relevé de ses fonctions le secrétaire d’État aux Affaires sécuritaires, Rafik Chelly, selon un communiqué de la présidence du gouvernement publié mardi. Un limogeage en lien avec l’attentat meurtrier qui a frappé le cœur de Tunis, le 24 novembre.
Alors que les attentats de Paris ont révélé les failles sécuritaires de l’Europe, comment le continent, qui conjugue à la fois une grande habitude et une vraie impuissance, lutte-t-il contre les groupes jihadistes ?
Le 29 novembre, cinq jours après les attentats meurtriers de Tunis, le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a prononcé un discours appelant les partis politiques, y compris le sien, ainsi que les syndicats à cesser leurs luttes intestines et à se mobiliser contre l’ennemi terroriste.
La COP 21 s’est ouverte lundi avec les déclarations, limitées à quelques minutes, de l’ensemble des chefs d’État présents à Paris. Voici les principales déclarations des présidents africains.
Moins d’un an après sa victoire aux élections, le parti au pouvoir est le théâtre d’une impitoyable guerre de clans qui a tourné à l’avantage de Hafedh Caïd Essebsi, le fils du président, et abouti à la marginalisation de Mohsen Marzouk, secrétaire général du mouvement. Récit.
Le réalisateur tunisien préside les Journées cinématographiques de Carthage (21-28 novembre). Sans craindre les moralisateurs, il défend des films indépendants et audacieux.
La Banque africaine de développement a accordé un soutien financier de 377 millions d’euros sous forme de six accords de financements en prêts et en dons.
Interdit au Maroc, le film « Much Loved » de Nabil Ayouch a été projeté jeudi soir aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC), en Tunisie. Une première maghrébine et africaine qui a remporté un vif succès. Reportage.
Depuis sa création, en 1956, l’armée tunisienne a été maintenue hors du champ politique. Habib Bourguiba, premier président de la République et commandant en chef des forces armées, a toujours considéré que la Tunisie n’avait pas besoin de se doter d’une armée pléthorique et bien équipée comme le sont celles des pays voisins.
Le ministère tunisien de l’Intérieur a révélé jeudi l’identité du kamikaze qui s’est fait exploser le 24 novembre dans le bus de la garde présidentielle à Tunis. Son nom : Houssam Ben Hedi Ben Miled Abdelli, un « vendeur ambulant » de Douar Hicher, près de Tunis.
Au lendemain de l’attentat qui a fait au moins 13 morts à Tunis, les autorités tunisiennes ont annoncé mercredi la fermeture pendant 15 jours de la frontière terrestre du pays avec la Libye.
Le groupe État islamique a revendiqué, dans un communiqué diffusé mercredi sur des comptes djihadistes, l’attentat de la veille contre un bus de la sécurité présidentielle à Tunis. Au moins treize personnes ont été tuées dans l’explosion du bus.
Au mois de mai, lors de la visite d’État de Béji Caïd Essebsi aux États-Unis, Jacob J. Lew, le secrétaire au Trésor, avait annoncé que la Tunisie bénéficierait d’une garantie américaine pour lever un prêt de 500 millions de dollars.
Sur son compte Facebook, le ministère tunisien de l’Intérieur a indiqué mercredi que le terroriste présumé qui a fait sauter la veille le bus de la garde présidentielle a utilisé « 10 kilogrammes d’explosifs ».
Une treizième dépouille a été retrouvée sur les lieux de l’attentat perpétré mardi contre un bus de la sécurité présidentielle à Tunis. Il pourrait s’agir de celle de l’auteur de l’attaque terroriste.
Les réactions ont été nombreuses mardi soir et mercredi matin après que Tunis a été à nouveau frappée par un attentat, contre un bus de la garde présidentielle, qui a fait au moins douze morts.
Alors que la Tunisie est régulièrement l’objet d’attaques terroristes, le parti au pouvoir se divise, risquant de favoriser un rapide retour du parti islamiste Ennahdha aux plus hautes fonctions. Une enquête à découvrir dans le J.A. n° 2863, en kiosques du 22 au 28 novembre.
Le président tunisien Béji Caid Essebssi a décrété l’état d’urgence dans le pays suite à l’attentat sanglant qui a frappé ce mardi le cœur de Tunis, faisant au moins 12 morts et près de 20 blessés.
Un bus de la sécurité présidentielle a explosé mardi au centre-ville de Tunis, près de l’ancien siège du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti de l’ex-président Ben Ali. Selon un bilan provisoire revu à la baisse, l’explosion a fait au moins 12 morts.
Au moins 93 Africains sont passés par les geôles de la base américaine de Guantánamo, à Cuba, depuis 2002. Parmi eux, plusieurs y sont encore détenus, la plupart depuis plus de treize ans. Qui sont-ils ?
L’ex-président tunisien Moncef Marzouki a été informé d’un projet d’assassinat le visant, a annoncé lundi le ministère de l’Intérieur. L’entourage de l’ancien chef de l’État a réclamé une meilleure protection.
La Tunisie a assuré lundi que le jeune berger décapité par des jihadistes n’avait pas servi d’informateur aux forces de l’ordre, contrairement aux affirmations du groupe ayant revendiqué la veille son meurtre au nom de l’État islamique.
La 26e édition du festival tunisois fait la part belle à la jeune génération de réalisateurs locaux, en passe de s’imposer dans un contexte économique et politique tendu.
Dans une vidéo diffusée dimanche 22 novembre, un groupe jihadiste a revendiqué au nom du groupe État islamique (EI, dont l’acronyme en arabe est Daesh) la décapitation d’un jeune berger tunisien, l’accusant d’avoir informé l’armée sur ses mouvements dans la région de Sidi Bouzid, au centre-ouest de la Tunisie.