La France et la Tunisie ont annoncé, vendredi, la création d’un fonds d’investissement bilatéral qui vise à doper les petites et moyennes entreprises des deux pays concernés. Quinze entreprises présélectionnées dans les deux pays pourraient bénéficier d’un apport pouvant aller jusqu’à 3 millions d’euros pendant quatre ans.
Décidé dès le 15 janvier 2011 au lendemain de la fuite du président Ben Ali et de son épouse Leïla Trabelsi en Arabie Saoudite, le gel de leurs avoirs – dont le total pourrait atteindre 9 milliards de dollars – a depuis été reconduit par l’Union européenne (UE) d’année en année. Une décision à nouveau prorogée jusqu’au 31 janvier 2017.
Il y a trois ans, le 6 février, était abattu Chokri Belaïd, le célèbre opposant tunisien. Malgré les investigations de la Justice, les commanditaires de ce crime ne sont pas encore identifiés.
Le gouvernement tunisien a décidé de lever le couvre-feu nocturne imposé le 22 janvier sur l’ensemble du territoire suite à une vague de contestation sociale inédite depuis la révolution de 2011, prenant ainsi acte du retour au calme dans le pays observé depuis une semaine.
La marge nette de la Société Nouvelle Maison de la Ville de Tunis (SNMVT-Monoprix) atteint 18,17 % des 555,222 millions de dinars de chiffre d’affaires réalisé en 2015, contre 16% l’an passé. Un accroissement des marges qui s’explique par le positionnement de Monoprix sur les produits à plus forte valeur ajoutée. À +5%, la croissance des volumes demeure loin des objectifs.
Préparer les futurs entrepreneurs aux embûches administratives et financières qui les attendent : c’est l’objectif du 3e Salon de l’Entrepreneuriat qui se déroule du 3 au 4 février à Tunis, au siège de l’UTICA, le principal syndicat patronal. Le mot d’ordre cette année : le coaching.
Human Rights Watch a estimé mardi que la Tunisie devait réformer en profondeur la « loi 52 », un texte controversé qui rend systématiquement passible de peines d’emprisonnement la consommation de stupéfiants, essentiellement du cannabis.
Trois jihadistes ont été tués, un autre blessé dans le cadre d’une opération antiterroriste dans la zone montagneuse de Tounine, à une trentaine de kilomètres au sud de Gabes, a indiqué le ministère de l’Intérieur, ce mardi.
Les offres pour les licences de la 4G ont été dévoilées mercredi par le ministre des Technologies de la communication et de l’Économie numérique, Noomane Fehri. Le qatari Ooredoo a fait l’offre la plus élevée et pourra choisir les meilleures zones de déploiement. Le début de la commercialisation est attendu en avril.
L’Union européenne s’étonne qu’un don de 23 millions d’euros qu’elle a octroyé à la Tunisie en 2015 pour l’aider à réformer ses forces de sécurité n’ait toujours pas été dépensé.
Depuis 2014, le gouvernement tunisien voulait fermer les écoles dispensant un enseignement coranique anarchique. Le 27 janvier, il est finalement passé à l’action, suscitant la colère des islamistes.
La nouvelle, qui était attendue, a été officialisée lundi. Ridha Belhaj a quitté son poste de directeur du cabinet présidentiel. C’est un membre de la famille de Béji Caïd Essebsi qui le remplace.
La dessinatrice tunisienne Nadia Khiari a reçu samedi au Festival off de la BD d’Angoulême le prix « couilles-au-cul » récompensant « le courage artistique d’un auteur ».
La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié le 28 janvier sa note de conjecture pour l’année 2015. Elle y décrit une économie qui a connu « un fléchissement de l’activité » dû en particulier au terrorisme et la persistance des difficultés structurelles du pays à accélérer le rythme des réformes, notamment concernant le secteur bancaire et fiscal. Pourtant les signes de résilience sont là !
Les récentes manifestations qui ont embrasé la Tunisie ont sorti les partis politiques de leur léthargie. Chacun y va de sa recette pour régler la crise.
Après la contestation sociale inédite depuis la révolution de 2011, le calme est revenu en Tunisie. Mais, en l’absence de mesures gouvernementales concrètes pour résorber le chômage, la situation demeure précaire.
C ‘était inéluctable. À Kasserine comme à Sidi Bouzid ou à Gafsa, le feu couvait sous la braise de la révolution. Il fallait être sourd et aveugle pour ne pas discerner la véritable bombe à retardement que constitue le centre défavorisé du pays, foyer du soulèvement de 2011 et véritable ghetto social laissé en déshérence depuis cinq ans.
À qui profite la crise au sein de Nidaa Tounes ? À son ancien secrétaire général, qui compte créer un nouveau parti pour attirer les électeurs déçus par le président tunisien.
La crise politique que traverse la Tunisie n’empêche pas les partis d’échafauder des scénarios pour les élections législatives et présidentielle de 2019.
Le Premier ministre Habib Essid a appelé samedi à la « patience » après une semaine d’une contestation sociale inédite depuis la révolution de 2011 en Tunisie, sans annoncer des mesures concrètes pour s’attaquer aux problèmes persistants du chômage et de la corruption.
Le gouvernement tunisien tient une réunion extraordinaire samedi à la suite d’une contestation sociale, inédite depuis la révolution de 2011, qui agite depuis une semaine le pays placé sous couvre-feu nocturne.
La Tunisie a connu une première nuit de couvre-feu, décrété après plusieurs jours d’une contestation sociale inédite par son ampleur et sa durée depuis la révolution de 2011.
Les revendications sociales portées par les jeunes chômeurs de Kasserine ont embrasé la Tunisie, amenant le gouvernement à décréter le couvre-feu nocturne sur l’ensemble du territoire. Bouali Mbarki, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la plus grande centrale syndicale du pays, répond aux questions de Jeune Afrique.
À l’occasion d’une visite à Paris du Premier ministre tunisien Habib Essid, la France a annoncé vendredi le lancement d’un plan de soutien d’un milliard d’euros à la Tunisie sur les cinq prochaines années. Une bouffé d’oxygène pour le pays, confronté à une grogne sociale croissante ?
Un couvre-feu nocturne a été décrété vendredi dans toute la Tunisie suite à la vague de contestation sociale qui a débuté à la mi janvier à Kasserine (Nord Ouest), avant de gagner d’autres régions.
Le capital-investisseur dubaïote a annoncé le rachat de 49 % de JM Holding, qui contrôle la Société d’articles hygiéniques (SAH), propriétaire de Lilas, marque de produits d’hygiène pour femmes et bébés. Le groupe tunisien compte accélérer en Afrique de l’Ouest et y installer des usines de production.
Des revendications sociales ont enflamment la ville de Kasserine depuis la mi janvier et la grogne est désormais en train de gagner d’autres régions du pays. Un climat qui rappelle celui de 2010, juste avant le soulèvement contre Ben Ali.