Le monde musulman commence la nouvelle année sur fond d’escalade entre l’Iran et l’Arabie saoudite après l’exécution le 2 janvier à Riyad du chef religieux chiite Nimr al-Nimr, figure emblématique de la contestation contre le régime saoudien. L’onde de choc a gagné la presse maghrébine qui n’a pas tardé à réagir. Revue de presse.
Macky Sall, Béji Caïd Essebsi, Alassane Dramane Ouattara, Ali Bongo Ondimba… Certains présidents se sont livrés au traditionnel exercice des vœux. Tour d’horizon – non-exhaustif – des souhaits présidentiels prononcés pour 2016.
À cette date, 20 % du territoire national sera couvert par le réseau 4G, a précisé le ministre des Technologies de la Communication et de l’Économie numérique lundi, cité par l’agence Tunis Afrique presse (TAP)
Trois Tunisiens appartenant à un groupe terroriste ont été condamnés, le 29 décembre, à la peine capitale pour avoir égorgé un policier alors qu’il rentrait chez lui. Un quatrième homme est toujours en fuite.
Affaiblissement des institutions, dérives des comptes publics, absence d’autorité, inefficacité du gouvernement et de l’Administration… Un an après l’élection de Béji Caïd Essebsi à la présidence, la déception est palpable.
Cité comme un exemple sur le continent africain, le système de santé tunisien n’en connaît pas moins une certaine dégradation. Dans une interview accordée à Jeune Afrique, le ministre de la Santé publique, Saïd Aïdi, explique les failles du système et la priorité accordée au traitement des maladies chroniques.
Ce professeur de droit public à la faculté des sciences juridiques de Tunis a été membre de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution.
Après un premier semestre positif, la Bourse de Tunis s’est enfoncée dans le rouge. Kais Kriaa, directeur de la recherche chez AlphaMena, analyse pour « Jeune Afrique » les perspectives de la Place boursière tunisienne au cours des prochains mois.
Chaque dimanche de fin de mois, des centaines de Tunisiens descendent dans les rues… pour les nettoyer. Depuis plusieurs mois, les internautes s’organisent sur les réseaux sociaux pour pallier l’inaction du gouvernement et des municipalités dans plusieurs domaines, avec pour seuls mots d’ordre : propreté, solidarité et civisme.
Neuf mois après l’attentat qui a fait 21 morts, le musée du Bardo accueille, du 16 décembre au 7 janvier, cinq jeunes artistes tunisiens qui revisitent le rapport de leur société avec la religion, le terrorisme ou encore l’art culinaire… Visite guidée.
Les autorités tunisiennes ont démantelé une cellule recrutant des candidates au mariage avec des djihadistes. C’est que les combattants de Daesh n’ont pas le temps de conter fleurette…
Le premier long-métrage de la Tunisienne évoque une jeunesse subversive en lutte contre un régime oppresseur et une présence islamiste étouffante. Une réussite !
Le fonds d’investissement dubaïote et la filiale de l’Agence française de développement ont cédé l’essentiel de leur participation dans le laboratoire Unimed, dans la perspective de son introduction boursière en 2016.
Réinstauré dans tout le pays après l’attentat-suicide du 24 novembre contre un bus de la sécurité présidentielle ayant tué 12 personnes, l’état d’urgence va être prolongé de deux mois.
Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie, 17 décembre 2010. Un jeune marchand ambulant, Mohamed Bouazizi, éreinté par la précarité et les brimades policières, s’immole par le feu.
Un an après sa défaite électorale, l’ex-président tunisien Moncef Marzouki lance dimanche un nouveau parti politique car le gouvernement est « totalement impuissant » face à la situation « catastrophique » du pays, déplore-t-il dans un entretien à l’AFP.
À en croire son avocate, l’étudiant tunisien condamné en première instance à un an de prison pour homosexualité a vu sa peine réduite à deux mois jeudi à Sousse, dans le centre-est du pays.
Battu lors de la présidentielle de l’an dernier, l’ancien chef de l’État tunisien, Moncef Marzouki, a déposé jeudi 17 décembre une demande officielle en vue du lancement d’un nouveau parti politique « démocratique et participatif », a indiqué son ancien porte-parole Adnan Manser.
Leyla Bouzid et Lotfi Abdelli ont été tous les deux primés lors de la 12e session du Dubai International Film Festival (FIFD) qui s’est déroulé du 9 au 16 décembre 2015.
La Constitution tunisienne, adoptée en 2014, protège la liberté de conscience et les libertés individuelles. Pourtant, depuis quelques semaines, une partie de la société civile met en garde contre le comportement de la police qui témoigne, selon elle, d’un véritable tour de vis liberticide.
Il y a tout juste cinq ans, le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, un marchand ambulant de légumes auquel un agent municipal avait confisqué son étal, s’immolait en pleine place publique. Son geste mettait le feu aux poudres du soulèvement tunisien qui fit chuter Ben Ali, un mois plus tard, le 14 janvier 2011.
Les lecteurs de Jeune Afrique ont désigné la Tunisienne Habiba Ghribi comme sportive africaine de l’année 2015, devant l’Ivoirien Yaya Touré et le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang. Voici, en toute partialité, pourquoi ils ont eu raison de choisir la native de Kairouan.
Les protestations se poursuivent après les condamnations pour « pratiques homosexuelles » prononcées contre six étudiants de Kairouan jeudi 10 décembre. Treize ONG sont montées au créneau et ont à nouveau réclamé l’abrogation de l’article 230 du code pénal tunisien pénalisant l’homosexualité.
Habib Essid, le chef du gouvernement, l’avait annoncé dans son allocution télévisée après l’attentat du 24 novembre contre le bus de la Garde présidentielle : il fallait s’attendre à des changements dans son équipe ministérielle.
La condamnation à de la prison de trois jeunes artistes pour usage de stupéfiants émeut la jeunesse tunisienne, qui soupçonne un abus policier d’être à l’origine de l’affaire. Pour l’avocat Ghazi Mrabet, la seule issue est de demander une grâce présidentielle. Et de réitérer l’urgence de l’annulation de la loi 52 pénalisant la consommation du cannabis, jugée obsolète.
Six étudiants de Kairouan ont été condamnés pour pratiques homosexuelles à trois ans de prison ferme et cinq ans d’interdiction de séjour dans la ville, a indiqué lundi leur avocate.
Décédé le 7 décembre 1935, l’intellectuel et syndicaliste Tahar Haddad a été avant-gardiste sur la question de l’émancipation de la femme au point d’avoir été voué aux gémonies par ses pairs masculins. Tout juste 80 ans plus tard, la Tunisie lui rend hommage avec de nombreuses manifestations. Retour sur un personnage hors du commun.