Depuis l’incarcération du chef du parti d’opposition, Rached Ghannouchi en avril dernier, les autorités ont fermé les antennes du mouvement dans tout le pays.
Les relations entre la Fédération tunisienne de football (FTF) et l’Espérance sportive de Tunis, d’habitude plutôt apaisées, se sont brusquement tendues en raison d’un litige financier.
À moins de deux semaines de la rentrée, les établissements d’enseignement supérieur confirment une baisse notable des inscriptions d’étudiants subsahariens. Les inquiétudes nées des déclarations de Kaïs Saïed et les violences contre les migrants ont laissé des traces.
Malgré le placement en détention, en avril, de son chef historique, Rached Ghannouchi, le parti islamiste tunisien tiendra son congrès en octobre. Son président par intérim l’assure : Ennahdha a changé et doit s’opposer aux « dérives » du président Kaïs Saïed.
Les Tunisiens, qui ont payé un lourd tribut à la pandémie, s’inquiètent des informations, venues notamment de France, sur une possible nouvelle vague. Pour l’heure, le nombre de nouveaux cas reste toutefois dérisoire et les stocks de vaccins sont constitués.
Les hôtels ont fait le plein cet été grâce aux Européens de l’Ouest. Mais le secteur attend toujours son big bang pour moins dépendre du tourisme balnéaire de masse, peu générateur de devises.
Annoncé le 20 août, un accord sur la livraison de farine subventionnée aux boulangeries non étatiques devrait permettre de débloquer en partie la situation. Mais des questions demeurent sur l’approvisionnement général du pays en blé tendre.
Délais interminables, production de pièces justificatives parfois impossibles à obtenir… Le renouvellement d’un passeport ou d’une carte d’identité est un véritable parcours du combattant pour les Tunisiens.
Entre appels à maintenir les sortants et déclarations de prétendants potentiels, la formation d’un nouveau gouvernement traîne en longueur. La situation socioéconomique exige pourtant des décisions rapides.
Le président de la Chambre nationale des propriétaires de boulangeries a été arrêté ce mercredi. Une interpellation qui intervient en pleine pénurie de pain et alors que le président tunisien a déclaré la guerre aux « spéculateurs » qui entravent l’économie du pays.
À l’heure où l’image du pays se ternit en raison des violences contre les migrants africains, Tunis ambitionne d’augmenter le volume des échanges commerciaux avec l’Afrique subsaharienne à l’horizon 2025.
Ces dernières semaines, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie n’ont pas été épargnés par les flammes. Pourtant, chacun des trois pays a essayé de prévenir les incendies en amont et de mieux s’armer pour les combattre. Avec de nombreuses similitudes.
Né au Maroc, ce maître soufi a initié des rituels encore en vigueur aujourd’hui. Rebaptisé Sidi Belhassen Chedly par les Tunisiens, il a aussi introduit à Tunis l’habitude de consommer du café.
Avec des équipements de pointe, une gamme variée de produits et de solides relais sur le continent, Jadida poursuit son opération séduction sur les marchés africains.
Jeune femme libre, miséricordieuse et parfois provocatrice, celle que l’on appelle aussi Saïda Manoubia ne craignait pas de concurrencer les hommes. Elle reste vénérée par beaucoup, mais aussi exécrée par les salafistes.
Opposé à la répression des Fatimides au Xe siècle, artisan de la reconfiguration de la capitale après leur départ, défenseur de la communauté juive, le saint patron de Tunis était d’abord un homme de paix.
Déconsidérées par le pouvoir sous le règne de Bourguiba, les figures de sainteté sont restées très présentes dans la culture tunisienne. Portrait des trois « saints patrons » de la capitale.
En promulguant le Code du statut personnel, le 13 août 1956, Habib Bourguiba s’appuyait sur l’émancipation féminine pour revitaliser la société. Une démarche sans équivalent dans le monde arabe. Pourtant, les Tunisiennes n’ont pas fini de devoir défendre leurs droits.
La Tunisie a longtemps été l’unique producteur de l’emblématique couvre-chef en feutre rouge, porté aujourd’hui encore dans nombre de pays du Maghreb et d’Afrique subsaharienne, jusqu’en Orient.
Alors que le pays s’apprête à célébrer les 67 ans du Code du statut personnel, la Constitution adoptée en juillet 2022 suscite bien des appréhensions. Entretien avec l’universitaire Salsabil Klibi.
Tunis et Tripoli se sont mis d’accord pour se partager les groupes de migrants subsahariens bloqués pour certains depuis un mois près du poste frontière de Ras Jedir.
Face aux conséquences dramatiques du réchauffement climatique, l’anthropologue tunisien met en garde contre les fausses bonnes solutions. Tout en étant convaincu qu’il n’est pas trop tard pour agir.
Accusée de « normalisation » avec Israël, alors qu’elle s’était produite à Jérusalem-Est et à Ramallah, en Cisjordanie occupée, la chanteuse tunisienne a été déprogrammée de manière incompréhensible du Festival international de Hammamet.
Bigflo et Oli ont annulé leur passage au festival de Hammamet, Gims annule son concert à Djerba, mais est-ce le meilleur moyen pour réveiller l’attention du monde et susciter l’indignation des Tunisiens face au sort des migrants subsahariens ?
Afin de dénoncer le sort des clandestins, des stars du paysage musical français ont annulé les concerts qu’elles devaient donner en territoire tunisien.
Nouvelle manifestation des effets du dérèglement climatique dû aux activités humaines, la vague de chaleur qui a touché l’Algérie et la Tunisie mi-juillet a donné lieu à des incendies dévastateurs.
Champion olympique à Tokyo en 2021, double médaillé d’or aux Mondiaux de Fukuoka, qui viennent de s’achever… Ahmed Hafnaoui, 20 ans, a bien l’intention de battre tous les records. Portrait.
Le 1er août, le président Kaïs Saïed a nommé à La Kasbah cet ancien cadre de la Banque centrale de Tunisie jusqu’à présent inconnu du grand public. Portrait.