L’attentat meurtrier au musée du Bardo, à Tunis, a été revendiqué jeudi par l’État islamique. C’est la première fois que la nébuleuse jihadiste, qui sévit des plaines irakiennes aux côtes libyennes, frappe la Tunisie.
Deux jours après l’attentat qui a fait 21 morts au musée du Bardo à Tunis, les premiers éléments de l’enquête ont permis d’établir que les deux assaillants avaient été formés au maniement des armes en Libye voisine. Alors que les arrestations se poursuivent, plusieurs responsables politiques ont évoqué des failles sécuritaires.
Déjà fragilisé, le poumon de l’économie tunisienne pourrait être affecté par l’attaque sanglante du 18 mars, qui a provoqué la mort d’au moins 23 personnes, dont 20 touristes étrangers.
Selon le secrétaire d’État tunisien chargé des affaires sécuritaires, les deux auteurs de l’attentat du musée du Bardo à Tunis, qui a coûté la vie à 21 personnes dont vingt touristes, se sont formés au maniement des armes en Libye.
Vingt-heures après l’attaque du musée du Bardo à Tunis, Hamadi Ben Abdessalam, guide touristique tunisien, a raconté jeudi comment il a pu exfiltrer trente touristes étrangers. Témoignage.
Le dernier bilan officiel de l’attentat de mercredi au musée de Bardo à Tunis fait état de 23 morts et 47 blessés. Retour en images sur les dernières 48 heures du drame.
L’attentat du musée du Bardo, le 18 mars à Tunis, n’a pas fait que des victimes humaines – 21 selon le dernier bilan officiel. Un chien de police nommé Akil, dressé pour ce type d’opération, a été tué par balles lors de l’attaque. Ce qui lui a valu de devenir une petite star sur les réseaux sociaux.
Depuis l’attaque de mercredi contre le musée du Bardo qui a fait 21 morts selon le dernier bilan, les internautes du monde entier multiplient les messages de soutien à la Tunisie.
L’attaque terroriste perpétrée mercredi au musée du Bardo en Tunisie a été vivement condamnée par la communauté internationale. De Rabat à Bruxelles, de nombreux pays réaffirment leur soutien à l’essor de la démocratie « au pays du Printemps arabe ».
Selon le dernier bilan des autorités tunisiennes 21 personnes sont mortes dans l’attaque mercredi du musée du Bardo. Un policier tunisien et 20 étrangers, dont 13 identifiés, ont été tués.
Au lendemain de l’attaque terrroriste contre le musée du Bardo, la présidence tunisienne a annoncé jeudi en fin de matinée avoir procédé à l’interpellation de neufs personnes.
Le Premier ministre tunisien Habib Essid a dit jeudi 19 au matin avoir identifié les deux assaillants auteurs de l’attaque du musée du Bardo qui a fait dix-neuf personnes – deux Tunisiens et 17 touristes – selon le dernier bilan. L’attentat n’a pas encore été revendiqué.
Au moins deux hommes armés ont attaqué mercredi des touristes étrangers sur le parking du musée du Bardo, situé au centre de Tunis, à proximité de l’Assemblée nationale. Le bilan officiel provisoire fait état d’au moins 19 personnes tuées et 44 autres blessées. Que s’est-il vraiment passé ?
Les forces de securité tunisiennes ont réussi à neutraliser les terroristes qui ont attaqué le musée national du Bardo en milieu de journée à Tunis. Le bilan provisoire est de 19morts, dont 17 touristes étrangers. Revivez les événements de la journée.
Jalloul Ayed, président de Med Confederation, ancien ministre tunisien des Finances, est candidat à la présidence de la Banque africaine de développement.
La justice tunisienne a refusé lundi de remettre provisoirement en liberté Moez Ben Gharbia et Wassim Lahrissi, deux vedettes de l’audiovisuel du pays poursuivies notamment pour extorsion.
Afin de disposer des fonds nécessaires à la poursuite de son développement hors de Tunisie, le groupe Loukil s’apprête à coter l’ensemble de ses activités de distribution automobile à la Bourse de Tunis.
Au-delà du problème sécuritaire tragiquement mis en évidence par l’attentat du Bardo, les difficultés politiques et sociales s’amoncellent en Tunisie. Un parti majoritaire en crise, un gouvernement sur la défensive, un front social en ébullition : trois mois après la présidentielle, censée marquer un retour à la normale, tout va à vau-l’eau…
Moez Ben Gharbia, un animateur vedette de la télévision tunisienne, et Wassim Lahrissi, célèbre humoriste, ont été arrêtés vendredi pour offense au président Béji Caïd Essebi.
Ex-collaborateur de Bourguiba, Rafik Chelly, le nouveau secrétaire d’État à la Sûreté nationale, fait le ménage à la tête de l’appareil sécuritaire tunisien. Objectif : placer des hommes fiables aux postes clés.
La direction et certains actionnaires minoritaires de l’UBCI se déchirent autour de la gestion de la filiale du groupe français. Une querelle qui cache un autre problème : son manque de dynamisme.
Longtemps déficitaire, la chaîne de télévision tunisienne Nessma a trouvé l’équilibre en 2014, avec un bénéfice de 900 000 euros. Une première en cinq ans.
Après la chute de Ben Ali, le recouvrement des avoirs accumulés à l’étranger par son clan semblait aller de soi. Quatre ans plus tard, on est loin, mais alors très loin du compte.