La cheffe du gouvernement a été limogée sans explication. Pourquoi maintenant ? Le président tunisien s’entendra-t-il mieux avec le nouveau locataire de La Kasbah ? Retour sur une décision sans appel.
Approvisionnement en farine de plus en plus difficile, envolée des prix, grève des boulangeries-pâtisseries à partir du 1er août… Pour le président Kaïs Saïed, la bataille de la baguette est un sujet hautement sensible.
Entre coupures d’électricité, pénurie d’eau et incendies, les pays maghrébins, en proie à une vague de chaleur extrême, voient plusieurs secteurs économiques tourner au ralenti.
Depuis les affrontements du 3 juillet à Sfax, des migrants subsahariens ont été envoyés à la frontière avec la Libye. Depuis, ils tentent de survivre dans des conditions épouvantables. Reportage.
Les opposants au président Saïed ont célébré cet anniversaire en dénonçant « un coup d’État ». Quand Amnesty International parle d’ « accaparement du pouvoir ».
Malgré un premier feu vert en octobre dernier, les négociations sont à l’arrêt à cause du refus du président tunisien d’appliquer les mesures demandées par l’institution financière. Explications.
Il y a tout juste deux ans, Kaïs Saïed s’emparait de tous les pouvoirs. Aujourd’hui encore, la situation ubuesque dans laquelle est plongé le Bardo, le plus célèbre musée de Tunisie, est emblématique de l’engourdissement qui a frappé le pays.
Alors que se tient à Rome un « sommet sur la migration », la présidente du Conseil italien tente de convaincre ses alliés de renforcer l’Alliance atlantique sur le continent, pour tenter d’endiguer les départs clandestins vers l’Europe.
Accusé de racisme après des propos xénophobes tenus envers les migrants subsahariens, le président tunisien a accepté la proposition européenne de contrôle des routes migratoires en échange d’aide économique.
Riyad continue de jouer son « rôle pivot » en soutenant le pays en proie à une crise économique profonde. L’enveloppe allouée à Tunis se partage entre don et prêt concessionnel.
Avec « La Famille de Pantin », l’éditorialiste et romancière explore ses identités multiples, et rend hommage à la « mosaïque tunisienne » dont elle est issue. Un récit touchant qui nous éclaire sur la part juive de l’histoire du pays, bien souvent tue.
Pour Romdhane Ben Amor, porte-parole du Forum tunisien des droits économiques et sociaux, l’accord signé le 16 juillet avantage avant tout les Européens. Les Tunisiens n’y gagnent rien et aucun des problèmes liés aux migrations n’est résolu.
L’ONG Human Rights Watch dénonce le comportement des forces de sécurité tunisiennes et appelle l’Union européenne à « cesser son soutien » dans la lutte contre l’immigration irrégulière.
Tunis a finalement accepté la proposition européenne consistant à contrôler les flux migratoires en échange d’une aide économique. Mais beaucoup dans le pays estiment qu’en agissant ainsi, le pays se déshonore contre des sommes dérisoires.
Outre la question migratoire, le « partenariat stratégique » entre Bruxelles et Tunis comprend « cinq piliers », dont la stabilité macro-économique, alors que le pays dirigé par Kaïs Saïed est à court de liquidités et négocie âprement avec le FMI pour obtenir son soutien.
Alors que Moscou fait tout pour s’attirer les bonnes grâces des pays africains, il en est un, la Tunisie, qui abrite, depuis la révolution de 1917, une communauté russe attachée à ses traditions. Récit.
Entre demandes de titularisation non satisfaites et rétention des résultats, l’année scolaire s’achève sur une mauvaise note. Le ministre tente de passer en force, mais les nombreux problèmes de l’école attendent toujours d’être résolus.
Alors que la plupart des personnalités arrêtées l’hiver dernier sont toujours en détention, une centaine de leurs partisans se sont réunis pour réclamer leur remise en liberté.
Pression des Européens, manque de coopération des voisins algérien et libyen : dans un contexte de drame humanitaire, le dialogue entre Tunis et ses interlocuteurs ne donne pour l’heure guère de résultats.
Le Croissant rouge tunisien a trouvé un hébergement à 630 migrants conduits dans le désert par les autorités, à Médenine, à Tataouine et à Ben Guerdane. D’autres restent toutefois bloqués dans une zone militarisée de Ras Jedir, à la frontière libyenne.
Les ONG alertent depuis plusieurs jours sur le sort des migrants, souvent d’origine subsaharienne, déplacés aux frontières libyenne et algérienne par les autorités.
Trois des sociétés de Bassem et Walid Loukil seront radiées de la cote en Bourse dans deux mois, aux termes desquels les deux frères doivent trouver deux millions d’euros sous peine d’être poursuivis en justice.
Pour la première fois de son histoire, le pays est visé par une plainte de l’Organisation mondiale contre la torture pour le traitement inhumain imposé aux migrants parqués à la frontière avec la Libye.
Kaïs Saïed a limogé une fonctionnaire qui affirmait être capable de récupérer « près de 30 milliards de dinars » auprès d’un homme d’affaires en exil soupçonné de corruption et désireux d’éviter des poursuites.
Les scènes de violence observées dans la deuxième ville de Tunisie illustrent le refus des autorités de chercher des réponses au problème posé par l’afflux de réfugiés, mais aussi le cynisme de l’Europe.
Crise économique oblige, un nombre croissant de Tunisiens imaginent leur avenir à l’étranger. Pour l’universitaire Kaïs Mabrouk, cette émigration massive fragilise le lien entre les citoyens et leur pays, laissant se profiler chez eux un profond rejet identitaire.
La situation continue de se dégrader dans la ville côtière, où un Tunisien a été poignardé lors d’une rixe. Alors que les affrontements se multiplient, des migrants subsahariens auraient été conduits de force à la frontière libyenne.
L’émotion est vive à Sfax, traditionnel point de départ de nombreux candidats au passage en Europe, où un Tunisien est mort poignardé par un Subsaharien, sur fond de tensions communautaires.