Vingt-quatre heures après avoir reconnu la victoire à la présidentielle de Béji Caïd Essebsi, le président tunisien sortant Moncef Marzouki a annoncé mardi la création d’un mouvement visant à « empêcher le retour de la dictature ».
Élue de gauche dans la nouvelle Assemblée, la veuve du député assassiné Mohamed Brahmi, Mbarka Aouania, est résolue à poursuivre le combat de son époux. Portrait d’une dame de fer au coeur de velours.
Le congrès d’Ennahdha qui devrait se tenir dans le courant de 2015 risque d’être mouvementé. Rached Ghannouchi, président du parti, est très critiqué pour ses choix politiques lors des derniers scrutins.
Béji Caïd Essebsi, vétéran de la politique tunisienne, a remporté à 88 ans la première présidentielle libre de l’histoire de la Tunisie. Il aura la lourde charge de relancer le pays après quatre ans de transition parfois chaotiques.
Selon des résultats partiels officiels, Béji Caïd Essebsi remporte l’élection présidentielle tunisienne. Il devance le président sortant Moncef Marzouki avec 55,68 % des suffrages.
Manifestations de joie, déclarations politiques et commentaires se sont succédés toute la nuit en Tunisie, après le vote de dimanche pour le second tour de la présidentielle. Si les résultats officiels ne sont pas encore proclamés, tous les sondages à la sortie des urnes désignent un seul homme : Béji Caïd Essebsi.
Après l’Égypte (2010), la Côte d’Ivoire (2011), la Zambie (2012) et le Nigeria (2013), l’Algérie, huitième de finaliste de la Coupe du monde et facilement qualifiée pour la CAN 2015, occupe la première place du classement « Jeune Afrique » des sélections nationales. Les Fennecs devancent la Tunisie et le Sénégal, alors que la Guinée et le Congo apparaissent dans le Top 5.
Béji Caïd Essebsi a revendiqué dimanche soir la « victoire » à l’élection présidentielle tunisienne. Son annonce a été immédiatement contestée par le camp de son adversaire, le président sortant Moncef Marzouki. Les résultats officiels devraient être publiés lundi.
En se choisissant un nouveau chef d’État dimanche, la Tunisie tournait, avec émotion ou indifférence, la page d’une transition postrévolutionnaire qui aura duré quatre ans. Un scrutin marqué également par la recrudescence de la menace terroriste.
Les Tunisiens votaient dimanche pour élire leur président après une transition chaotique de quatre ans dans ce pays où les tensions restent vives, un homme armé ayant été tué dans la nuit par des militaires après une tentative d’attaque.
Le 21 décembre, les Tunisiens décideront qui de Moncef Marzouki ou Béji Caïd Essebsi sera le premier président postrévolution légitimé par les urnes. Jusqu’au bout, les deux candidats n’ont pas lâché un pouce de terrain.
Les Tunisiens de l’étranger, notamment en France, ont commencé à voter dès vendredi, dernier jour de la campagne pour le second tour de la présidentielle, qui opposera dimanche Moncef Marzouki à Béji Caïd Essebsi. Près de 5,3 millions d’électeurs sont appelés aux urnes.
À quelques jours de la présidentielle, au sein du parti islmaiste tunisien Ennahdha, on se demande comment gérer le « cas » Moncef Marzouki avec un minimum de dommages collatéraux ?
Abou Mouqatel (de son vrai nom Abou Bakr al-Hakim), un jihadiste tunisien recherché par les autorités, a revendiqué mercredi l’assassinat de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi, tués en 2013.
Mêlant fiction et réalité, la réalisatrice Raja Amari raconte les prémices et le déroulement de la révolution tunisienne à travers quelques documents d’archives, mais surtout par le biais des mésaventures de quatre jeunes, trois garçons amis et une fille, qui rêvent tous d’une autre vie.
Le groupe agroalimentaire Gepaco, qui distribue la marque Moulin d’Or, ne rejoindra pas la Bourse de Tunis. L’opération a été abandonnée au profit d’une cession de 42% de son capital au groupe hollandais de logistique et de catering Supreme Group. Le capital-investisseur Abraaj, qui détenait environ 30 % de Gepaco, sort du groupe tunisien.
Le président tunisien Moncef Marzouki a tenu un meeting de campagne pour sa réélection à Sidi Bouzid, mercredi, jour anniversaire de l’immolation de Mohamed Bouazizi, un des symboles de la révolution tunisienne.
À quelques jours du second tour du scrutin présidentiel prévu le 21 décembre, Aziz Krichen, ancien ministre-conseiller en affaires politiques de Moncef Marzouki, analyse les récents changements de la scène politique tunisienne. Son credo : « La Tunisie a besoin de sérénité et non d’une situation de guéguerre permanente ». Interview.
Déçu des orientations prises par Ennahdha, le dirigeant islamiste tunisien claque la porte du parti. Et prépare la suite… en essayant de doubler Marzouki sur sa droite.
Le parti anti-islamiste Nidaa Tounès est en mesure de former une coalition majoritaire au Parlement pour gouverner sans avoir à nouer une alliance contre-nature avec les islamistes d’Ennahdha, a affirmé vendredi son secrétaire général Taïeb Baccouche.
Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, remplace le Néerlandais Bert Koenders à la tête de la Minusma, a annoncé vendredi un communiqué des Nations unies.
Selon un rapport d’enquête publié jeudi par le Pew Research Center de Washington, le pape François jouit d’une opinion favorable dans la majeure partie du monde. Mais seuls 44 % des Africains interrogés aiment le souverain pontife alors que 84 % des Européens le plébiscitent.
C’est un petit tremblement de terre au sein d’Ennahdha. L’un de ses fondateurs, l’ancien Premier ministre Hamadi Jebali, a annoncé jeudi sa démission du parti islamiste.
Des valeurs sûres, des révélations et des come-back inespérés… Alors que la fin de l’année approche, certains joueurs africains squattent le haut du classement des buteurs des principaux championnats européens. « Jeune Afrique » revient en images sur ces joueurs incontournables que l’on devrait retrouver en Guinée équatoriale pour la CAN 2015 (17 janvier-8 février)…
La Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015 débute le 17 janvier. Consultez le calendrier complet et les résultats des matchs de la compétition qui s’achèvera le 8 février en Guinée équatoriale.
L’opérateur télécoms sénégalais Sonatel, filiale de la multinationale française Orange, pourrait étendre sa présence en Afrique de l’Ouest. Mattel, la filiale mauritanienne du groupe Tunisie Télécom, suscite à nouveau son intérêt.
Si Moncef Marzouki remportait l’élection présidentielle, l’enchevêtrement des attributions entre les deux têtes de l’exécutif tunisien pourrait conduire à une paralysie institutionnelle.
La Banque européenne d’investissement a conclu deux accords de financement d’une valeur totale de 21 millions d’euros avec l’institution de microfinance « Taysir » et la Banque Tuniso-Koweitienne (NKT) pour appuyer les micros et très petites entreprises tunisiennes.
Candidat de Nidaa Tounes en lice pour le second tour de la présidentielle tunisienne, prévu le 21 décembre, Béji Caïd Essebsi répond à trois questions de « Jeune Afrique ».