Alors que le tirage au sort de la phase finale de la CAN 2015 (17 janvier-8 février) a eu lieu le 3 décembre au soir à Malabo (Guinée Équatoriale), les seize qualifiés ont pour la plupart bien avancé sur leur programme de préparation, et notamment l’endroit où ils effectueront leur stage. Et Abou Dhabi (Émirats arabes unis) sera un endroit particulièrement couru…
L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a annoncé que le second tour de la présidentielle entre Moncef Marzouki et Béji Caïd Essebsi aura lieu le dimanche 21 décembre.
Avec 40 % des suffrages au premier tour, le leader de Nidaa Tounes reste le favori de la présidentielle. Soucieux de restaurer « le prestige de l’État », il devra au préalable en découdre avec Moncef Marzouki, son exacte antithèse. Un duel symptomatique des antagonismes et des clivages qui traversent une société moins homogène qu’on veut bien le croire.
Avec 176 voix sur 217, Mohamed Ennaceur, vice-président du parti Nidaa Tounes, a été élu à la tête de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Portrait en trois mots d’un homme discret qui a derrière lui une grande carrière de commis de l’État, de Bourguiba aux gouvernements de transition formés au lendemain de la révolution.
Mohamed Ennaceur, candidat de Nidaa Tounes, le parti de Béji Caïd Essebsi, a été élu jeudi président de l’Assemblée des représentants du peuple. Seul candidat, il a recueilli 176 voix sur 214.
En moins de deux semaines, la compagnie aérienne Syphax Airlines a vu son titre suspendu de la Bourse de Tunis et a dû se débarrasser de son PDG, Christian Blanc, l’ex-patron d’Air France, recruté en septembre dernier. Explications.
La première séance de l’Assemblée des élus du peuple tunisien, mardi, a été le lieu d’âpres négociations entre les deux partis majoritaires, Nidaa Tounes et Ennahdha. Avec un double enjeu : le perchoir et la présidence de la République, dont le second tour de l’élection est prévu le 28 décembre.
Le passage des islamistes tunisiens au pouvoir et l’augmentation des taxes sur les boissons alcoolisées n’ont pas empêché la Tunisie de devenir le premier consommateur de la région.
C’est une absence qui risque de faire grand bruit. Mardi, lors de la séance inaugurale du Parlement tunisien, le président Moncef Marzouki, candidat à la présidentielle était absent. Il n’aurait tout simplement pas été invité. Contrairement à son rival, Béji Caïd Essebsi.
À en croire le ministère tunisien de l’Intérieur, un gendarme a été enlevé et décapité dimanche soir dans la région du Kef par des « terroristes ». Dans la foulée, les autorités ont lancé une opération de ratissage pour traquer les assaillants.
Changer la couleur de ses yeux, ce serait aussi simple qu’un coup de bistouri ? C’est ce que vante BrightOcular, une méthode américaine dont la Tunisie est devenu un eldorado alors qu’elle reste interdite aux États-Unis.
Les quelques lignes adressées par Mohamed Moncef Marzouki, le président sortant, à son rival Béji Caïd Essebsi, chef du parti majoritaire à la nouvelle Assemblée, pour lui demander de former un nouveau gouvernement, suscitent une forte polémique en Tunisie. En cause : une interprétation de la nouvelle Constitution.
Alors qu’un second tour de la présidentielle doit encore être organisé en décembre, les négociations ont déjà commencé entre Nidaa Tounès et Ennahdha pour la formation d’un gouvernement.
L’Instance supérieure indépendante pour les élections en Tunisie (Isie) a rendu public mardi les résultats provisoires (hors recours) du premier tour de la présidentielle organisée le 23 novembre. Béji Caïd Essebsi arrive en tête avec 39,46 % des voix, suivi de près par le président sortant, Moncef Marzouki, avec 33,43% des voix.
Le premier tour de la présidentielle tunisienne s’est tenu dimanche avec un taux de participation d’environ 64 %. Selon les premières estimations à la sortie des urnes, Béji Caïd Essebsi devance Moncef Marzouki et les deux rivaux devront donc se départager lors d’un second tour prévu le 28 décembre.
À la mi-journée, le taux de participation à la présidentielle tunisienne était de 11,85 %. Un faible intérêt de la population pour le scrutin, qui ne lui enlève pas son caractère historique.
Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes dimanche en Tunisie pour la première présidentielle libre de son histoire, près de quatre ans après la révolution de janvier 2011 qui lança le Printemps arabe.
Une informaticienne tunisienne, Fatma Ben Guefrache, a remporté vendredi en Indonésie l’élection de « Miss monde Muslimah », présentée comme une riposte aux concours de beauté occidentaux.
La Tunisie organise dimanche sa première élection présidentielle pluraliste et espère franchir sans accroc cette nouvelle étape de sa transition vers la démocratie, jusqu’ici érigée en exemple par la communauté internationale.
Face aux nouveaux défis apportés par la révolution, cette figure locale du droit, spécialisée dans l’accompagnement d’investisseurs étrangers, a dû diversifier son expertise.
La campagne pour le scrutin présidentiel du dimanche 23 novembre s’est achevée en Tunisie dans un climat délétère. Pourtant, selon la Constitution, les prérogatives du chef de l’État sont bien moindres que celles du Parlement.
Depuis son exil en Arabie saoudite, le président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali finalise la rédaction de ses Mémoires. Sa version de la journée du 14 janvier 2011 est attendue avec impatience.
Pendant que la Tunisie se focalise sur le premier tour de l’élection présidentielle du 23 novembre et que l’ultime séance de l’Assemblée nationale constituante (ANC) mettra un terme le 20 novembre à la phase de transition, les négociations vont bon train en coulisses pour la présidence de l’Assemblée élue le 26 octobre.
Slim Chiboub, le gendre du président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali, est arrivé en Tunisie mardi matin pour s’expliquer devant la justice de son pays. Il a finalement été écroué en attendant son jugement pour une affaire de trafic d’influence, au grand dam de ses avocats.
Au-delà des résultats du scrutin, ce politologue, membre de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, se projette dans l’après-présidentielle et esquisse les différents scénarios possibles.
Le 23 novembre, les Tunisiens éliront leur chef d’État. Mais entre le grand favori, les outsiders et les indépendants, difficile de dire qui sortira vainqueur de ce scrutin historique. D’autant qu’Ennahdha n’a donné aucune directive à ses troupes.
Législatives, épreuve du pouvoir, islam et démocratie… Le président d’Ennahdha défend les positions de son parti. Et maintient son appel à la formation d’un gouvernement d’union nationale.