L’Instance supérieure indépendante pour les élections en Tunisie (Isie) a rendu public mardi les résultats provisoires (hors recours) du premier tour de la présidentielle organisée le 23 novembre. Béji Caïd Essebsi arrive en tête avec 39,46 % des voix, suivi de près par le président sortant, Moncef Marzouki, avec 33,43% des voix.
Le premier tour de la présidentielle tunisienne s’est tenu dimanche avec un taux de participation d’environ 64 %. Selon les premières estimations à la sortie des urnes, Béji Caïd Essebsi devance Moncef Marzouki et les deux rivaux devront donc se départager lors d’un second tour prévu le 28 décembre.
À la mi-journée, le taux de participation à la présidentielle tunisienne était de 11,85 %. Un faible intérêt de la population pour le scrutin, qui ne lui enlève pas son caractère historique.
Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes dimanche en Tunisie pour la première présidentielle libre de son histoire, près de quatre ans après la révolution de janvier 2011 qui lança le Printemps arabe.
Une informaticienne tunisienne, Fatma Ben Guefrache, a remporté vendredi en Indonésie l’élection de « Miss monde Muslimah », présentée comme une riposte aux concours de beauté occidentaux.
La Tunisie organise dimanche sa première élection présidentielle pluraliste et espère franchir sans accroc cette nouvelle étape de sa transition vers la démocratie, jusqu’ici érigée en exemple par la communauté internationale.
Face aux nouveaux défis apportés par la révolution, cette figure locale du droit, spécialisée dans l’accompagnement d’investisseurs étrangers, a dû diversifier son expertise.
La campagne pour le scrutin présidentiel du dimanche 23 novembre s’est achevée en Tunisie dans un climat délétère. Pourtant, selon la Constitution, les prérogatives du chef de l’État sont bien moindres que celles du Parlement.
Depuis son exil en Arabie saoudite, le président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali finalise la rédaction de ses Mémoires. Sa version de la journée du 14 janvier 2011 est attendue avec impatience.
Pendant que la Tunisie se focalise sur le premier tour de l’élection présidentielle du 23 novembre et que l’ultime séance de l’Assemblée nationale constituante (ANC) mettra un terme le 20 novembre à la phase de transition, les négociations vont bon train en coulisses pour la présidence de l’Assemblée élue le 26 octobre.
Slim Chiboub, le gendre du président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali, est arrivé en Tunisie mardi matin pour s’expliquer devant la justice de son pays. Il a finalement été écroué en attendant son jugement pour une affaire de trafic d’influence, au grand dam de ses avocats.
Au-delà des résultats du scrutin, ce politologue, membre de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, se projette dans l’après-présidentielle et esquisse les différents scénarios possibles.
Le 23 novembre, les Tunisiens éliront leur chef d’État. Mais entre le grand favori, les outsiders et les indépendants, difficile de dire qui sortira vainqueur de ce scrutin historique. D’autant qu’Ennahdha n’a donné aucune directive à ses troupes.
Législatives, épreuve du pouvoir, islam et démocratie… Le président d’Ennahdha défend les positions de son parti. Et maintient son appel à la formation d’un gouvernement d’union nationale.
Première femme à entrer dans la course à l’investiture suprême dans l’histoire du pays, cette magistrate entend faire respecter les principes de la démocratie.
Nabli, Zenaidi… Plus de la moitié des candidats en lice se présentent sans bannière. Mais il est souvent dur de se faire entendre sans machine politique, même pour les plus connus.
Si, en Algérie, le remplacement de la marque Nedjma n’a pas ému la clientèle, abandonner Tunisiana en Tunisie s’est révélé beaucoup plus délicat pour le groupe qatari.
Remportées par les modernistes de Nida Tounes, les élections législatives du 26 octobre auront scellé la seconde alternance politique en trois ans. Et confirmé l’enracinement de la démocratie et de l’État de droit.
La Tunisie, en faisant match nul contre le Botswana (0-0) à Gaborone, s’est qualifiée vendredi pour la CAN-2015, rejoignant ainsi l’Algérie et le Cap-Vert qui avaient obtenu leurs billets le mois dernier.
Engagées dans une course à la reconnaissance, les écoles de commerce s’internationalisent et se diversifient. « Jeune Afrique » a passé au crible les établissements d’Afrique francophone, analysé leurs stratégies respectives… et distribué les bons points.